Chōchin — Wikipédia

Chōchin sur un yagura lors du festival O bon en 2015 à Tatsumi, Tokyo (en).

Les chōchin (提灯?) sont des lampions traditionnels japonais, avec un cadre en bambou dépliable et une toile en papier ou en soie.

Description

[modifier | modifier le code]

Leur structure de base est une spirale de bambou qui permet de plier le chōchin. Le chōchin est recouvert soit de papier japonais (washi), soit d'une feuille de PVC. À l'origine, l'éclairage était assuré par des lampes à huile et des bougies, mais aujourd'hui, on utilise presque exclusivement des lampes électriques à incandescence.

Les chōchin sont utilisés lors de fêtes (matsuri), de défilés, dans les sanctuaires shintō et les temples bouddhistes, comme décoration à l'extérieur ou à l'intérieur de la maison, comme souvenirs et devant les restaurants, les stands de restauration rapide (yatai) et les bars (izakaya).

Les chōchin sont mentionnés pour la première fois par écrit dans le Chōya-gunzai (朝野群載?) en 1085. Il en existait un dessin en 1536. Les caractères, lus séparément, signifient 提, « porter à la main » ou « se balancer de la main » et 灯, « lampe », ce qui suggère que les premiers chōchin n'étaient pas fixés à des bâtiments mais portés comme une lanterne et éclairaient le chemin. À partir de l'époque d'Edo (1603-1868), les lampions ont été utilisés lors de fêtes et de cérémonies religieuses. Grâce à l'utilisation de bougies ordinaires (au lieu des coûteuses lampes à huile), les simples citoyens pouvaient désormais les utiliser pour éclairer leur maison. Aujourd'hui, pour l'extérieur, on utilise des feuilles de plastique à la place du papier et des ampoules à incandescence comme source lumineuse.

Quelques yōkai sont inspirés des chōchins :

  • Chōchin-kozô, enfant apparaissant les nuits où il bruine ;
  • Chōchin-obake, lanterne fantôme de papier.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]