Siège curule — Wikipédia
Le siège curule (en latin sella curulis, de currus, « chariot ») est un symbole du pouvoir en Rome antique, sur lequel pouvaient s'asseoir les magistrats et promagistrats romains possédant l’imperium (pouvoir de contraindre et de punir), c'est-à-dire les consuls, les dictateurs, les maîtres de cavalerie, les préteurs, et les édiles curules. Selon Plutarque, seul l'exercice d'une magistrature donnant droit à une chaise curule permettait à un client de s'affranchir de la tutelle de son patron[1].
Le flamine de Jupiter (flamen dialis) avait aussi droit de s'y tenir.
Si Jules César a été autorisé à s'asseoir sur un siège curule fait d'or, il était traditionnellement fait d'argent, avec les pieds incurvés formant un X large sans dossier ni accoudoirs. Le siège ne pouvait pas être plié et transporté.
Origines
[modifier | modifier le code]Ce siège date de la Rome antique. Selon Tite-Live, le siège curule provenait d'Étrurie, et selon lui, Tarquin l'Ancien, roi de Rome d'origine étrusque, en aurait introduit l'usage à Vetulonia.
C'est une sorte de tabouret (et non une chaise qui, elle, possède un dossier) formé par deux pieds entrecroisés sur lesquels est tendu un morceau de tissu.
La forme de ce siège a été reprise par le style Directoire au début du XIXe siècle. C'est également la forme du siège Saramaca que l'on trouve en Guyane.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Vies parallèles des hommes illustres, Vie de Marius, 5.[1]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Curule chair » (voir la liste des auteurs).