Championnat de France de football 1909 (USFSA) — Wikipédia

Championnat de France USFSA 1909
Logo de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques
Généralités
Sport football
Organisateur(s) USFSA
Édition 16e
Lieu(x) Drapeau de la France France
Hiérarchie
Hiérarchie 1er échelon

Navigation

Le Championnat de France de football USFSA 1909 met aux prises les champions régionaux de l'USFSA.

Championnat de France

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Participants

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Les participants sont les vainqueurs des championnats régionaux :

  • Champion de Paris : CA Paris
  • Champion du Nord : US Tourcoing
  • Champion de Haute-Normandie : Le Havre Athletic Club
  • Champion de Basse-Normandie : Club Malherbe Caennais
  • Champion de Bretagne : Stade Rennais
  • Champion de Picardie : Amiens Athletic Club
  • Champion de Champagne :
  • Champion de Guyenne et Gascogne : Sport Athlétique Bordelais
  • Champion du Littoral : Stade Helvétique de Marseille
  • Champion de Lorraine : Cercle Sportif du Stade Lorrain
  • Champion des Pyrénées : Stade toulousain
  • Champion du Lyonnais : Football Club de Lyon
  • Champion du Languedoc : Olympique de Cette
  • Champion de la Côte d'Azur : Stade Raphaëlois
  • Champion du Beauce et Maine : Angers Université Club
  • Champion of Bourgogne-Franche-Comté : RCFC Besançon
  • Champion de l'Atlantique : Stade Nantais Université Club
  • Champion des Charentes :
  • Champion des Alpes :
  • Champion des Ardennes :

Tour préliminaire

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Huitièmes de finale

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Quarts de finale

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Demi-finales

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Dès sa première participation au championnat de France, le Stade helvétique atteint la finale contre le Cercle athlétique de Paris. Alors que seuls des clubs de Paris, du Nord et de la Normandie ont jusqu'à présents atteint la finale, cette place de finaliste prouve le développement du football dans le Sud de la France[1]. Menés deux buts à un à la mi-temps, les Marseillais renversent la situation en deuxième mi-temps grâce à un doublé de Widdington et remportent leur premier titre de champion de France. Selon L'Auto, le meilleur joueur côté marseillais fut le demi-droit Hattenschwyler, auteur d'un bon marquage sur l'ailier gauche capiste, Mariette, jugé meilleur joueur du match[2].

La presse regrette cependant unanimement qu'une équipe composée de dix Suisses et un Britanniques soit déclarée championne de France. La victoire d'un club composé d'étrangers est même accueilli dans des commentaires parfois teintés de racisme, en pleine germanophobie ambiante. Si L'Auto et Le Petit Parisien se contentent d'une « situation anormale »[2] et d'un « résultat bizarre qui donne le titre de champion à un club étranger »[3], La Vie au grand air est plus virulent, parlant d'une « aimable plaisanterie » sur le fait que « les onze champions de France sont Suisses, Suisses allemands même »[4]. Seul Le Matin tempère ses propos, concédant qu'il puisse paraître « choquant que des joueurs étrangers puissent se glorifier d'un titre qui devrait être réservé aux jeunes gens nés en France », mais arguant du fait que la présence d'étrangers de meilleur niveau que les joueurs français soit en réalité bénéfique pour le développement de ce sport en France[5].

Finale entre le SH Marseille et le CA Paris.

Notes et références

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Références

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  1. « Football association », L'Auto, no 4580,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  2. a et b « Football association », L'Auto, no 4580,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  3. « Athlétisme - Un club suisse est champion de France de football-association », Le Petit Parisien, no 11867,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  4. « Les Suisses champions de France de football-association », La Vie au grand air, no 554,‎ , p. 281 (lire en ligne)
  5. « La vie sportive - Les Suisses sont champions de France de football association », Le Matin, no 9190,‎ , p. 5 (lire en ligne)