Chapelle Saint-Jean de Garguier — Wikipédia
Chapelle et prieuré Saint-Jean de Garguier | |||
Présentation | |||
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Nom local | Prieuré | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Chapelle | ||
Rattachement | Diocèse de Marseille | ||
Début de la construction | 1646 | ||
Style dominant | Art roman, Baroque, Néoclassique | ||
Protection | Inscrit MH (1927) | ||
Site web | prieuresaintjeandegarguier.fr | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | ||
Département | Bouches-du-Rhône | ||
Commune | Gémenos | ||
Coordonnées | 43° 18′ 51″ nord, 5° 36′ 45″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône | |||
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La chapelle Saint-Jean de Garguier, est une chapelle sise sur la commune de Gémenos, canton d'Aubagne dans les Bouches-du-Rhône, en Provence. Une maison d'accueil de groupes jouxte la chapelle.
Historique
[modifier | modifier le code]C'est lors de la création de Massalia (Marseille) aux environs de -600, que les Phocéens implantent des vignobles dans des lieux proches de leur cité[1]. Ce qui a été confirmé par la découverte des premiers vignobles hellénistiques à Saint-Jean-de-Garguier[2].
Durant l'Antiquité, une villa gallo-romaine, « Gargarius », était implantée sur le site[3]. C'est au Ve siècle que le lieu devient une paroisse, centre religieux, et brièvement, évêché. Il fut, ensuite, rattaché à l'Abbaye de Saint-Pons de Gémenos[4],[5].
Il fut vendu aux enchères à la Révolution, puis, en 1952, son propriétaire le lègue au diocèse de Marseille. Il est finalement restauré dans les années 2000[5].
De nos jours, une maison de pèlerinage est associée à la chapelle[6],[5].
Architecture
[modifier | modifier le code]Le site est composé d'une chapelle, construite en 1646, et un prieuré, de quatre ailes bâties autour d'une cour[7].
Chapelle
[modifier | modifier le code]La chapelle est ornée de nombreux tableaux, statues et ex-voto : 25 objets sont protégés au titre de patrimoine[8]. Certains d'entre eux datent du XVIe siècle[5]. La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques, depuis le [9].
Prieuré
[modifier | modifier le code]Le prieuré a été construit au XVIIe siècle [10].
- Vue d'ensemble du prieuré et de l'entrée de la chapelle.
- Vue du prieuré sous le Garlaban.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Feraud, « Découvertes de Spatheia à Saint-Jean-de-Garguier « Locus Gargarius » », Archéologie du Midi Médiéval, no 5, , p. 181-182 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michael Dietler, Archaeologies of Colonialism: Consumption, Entanglement, and Violence in Ancient Mediterranean France, 2010, University of California Press.
- Laurent Bouby, ingénieur d’étude au CNRS-CBAE, Montpellier, Vins, vignes, pépins, production viticole aux temps anciens : la science mène l’enquête ! sur le site cnrs.fr
- Saint-Jean de Garguier dans l'Antiquité
- Histoire de Saint-Jean de Garguier
- Joseph Vallançon, Un prieuré renaît de ses cendres, Famille chrétienne n°2058 du 24 au 30 juin 2017, pp. 34-35
- Maison diocésaine de pèlerinage
- Architecture du prieuré
- objets classés de la chapelle
- Notice no PA00081281, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Feraud 1987, p. 181
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :