Chapelle des Lombards — Wikipédia
Chapelle des Lombards est l'un de clubs de jazz et de musique latino-américaine de Paris, fondé en 1978 dans la rue des Lombards, dans le 1er arrondissement avant de déménager dans le quartier de la Bastille en 1981.
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondé en 1978, au 62, rue des Lombards à Paris, le site a parmi ses fondateurs, Rémy Kolpa Kopoul, journaliste à Libération, qui a déniché un endroit « super » dans le quartier des Halles[1]: une chapelle gothique du XIIIe siècle, longtemps occupée par une mûrisserie de bananes, à plusieurs mètres sous terre[1] et à l'acoustique « fabuleuse »[1]. Parmi les autres fondateurs, Pierre Goldman[2],[3], journaliste chargé de la musique au Nouvel Observateur, ou encore Jean-Luc Fraisse, un Albigeois né en 1947 et son épouse, Nicole Fraisse Delaroque[1], qui gèrent le club, d'une jauge de 160 places[4], jusqu'à leur départ à Nîmes au début du XXIe siècle[1].
Pierre Goldman y effectue des prestations quotidiennes aux tumbas. Sous son influence, les gérants programment, début 1979, un chanteur de Panama, Azuquita, alias Luiz Argumedes Rodriguez. Passionné de musiques afro-caribéennes, le gérant Jean-Luc Fraisse y invita tous les grands salseros de la Fania All Stars[4]. Le lieu accueille peu après sa création Jacques Higelin, Téléphone et autres groupes de rock[1]. Il est transféré en 1981 rue de Lappe, dans le 11e arrondissement près de la Bastille[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Le Monde [1]
- Michaël Prazan, Pierre Goldman, le frère de l'ombre, Paris, Seuil, , 295 p. (ISBN 2-02-067895-0 et 978-2-02-067895-7, OCLC 58943401, BNF 39950324)
- "Alain Pacadis Itinéraire d'un dandy punk" par François Buot et Alexis Bernier en 2018 [2]
- Lylo [3]