Charette (Isère) — Wikipédia
Charette | |||||
L'entrée du village en 1907. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | La Tour-du-Pin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné | ||||
Maire Mandat | Francis Surnon 2022-2026 | ||||
Code postal | 38390 | ||||
Code commune | 38083 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 439 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 48′ 40″ nord, 5° 22′ 15″ est | ||||
Altitude | 248 m Min. 240 m Max. 350 m | ||||
Superficie | 11,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Morestel | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Isère Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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Charette est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Après avoir été adhérénte à la communauté de communes du Pays des Couleurs jusqu'en 2016, la commune a été rattachée à la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné le à la suite de la fusion de trois intercommunalités du Nord-Isère.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune est située sur le plateau de l'Isle-Crémieu, une région naturelle de France située dans la pointe nord du département de l'Isère et à l'est de l'agglomération lyonnaise.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le plateau où se situent le bourg et les divers hameaux de Charette est constitué de calcaires jurassiques et des moraines qui constituent en grande partie la surface du secteur géologique de l’île Crémieu[1] avec, en outre, la présence d'une couverture rocheuse et de cavités propres à un relief karstique[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 111 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bénonces », sur la commune de Bénonces à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 723,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau du Furon, modeste affluent du Rhône traverse le territoire communal.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est situé hors des grands axes de communication. Elle est cependant traversé par la RD52 qui relie Bouvesse-Quirieu (pont sur le rhône) à Crémieu par Optevoz.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Charette est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), terres arables (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (2,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %), zones humides intérieures (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Charette est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon le toponymiste Ernest Nègre, le nom est attestée sous les formes Chaarata au XIIe siècle, Chareta au XIVe siècle et serait issu du mot latin cataracta signifiant chute d'eau ou barrage[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Il est mentionné au XVe siècle une maison forte d'Ecottier[réf. nécessaire].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 439 habitants[Note 1], en évolution de −5,39 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement sportif et culturel
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le château du Vernay a été édifié au XIXe siècle pour la famille de Ruolz-Montchal et a été remanié sous Napoléon III. Le comte Hilaire de Chardonnet y a mené de célèbres expériences scientifiques ayant conduit à l'invention du fil de soie artificiel, dit aussi viscose. Laissé dans un état d'abandon au XXe siècle, il a été en partie démoli en 2018. Le chanteur Pierre Perret, de passage dans la région, voulait faire l'acquisition de ce château mais au vu du nombre de travaux à réaliser, il abandonna le projet.
La maison forte d'Écottier
[modifier | modifier le code]Cette maison forte fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 3 avril 1992[21]. La maison forte d'Écottier datant de 1413, située à 1,5 km du village, sur la route de Lyon, ayant abrité plusieurs seigneurs célèbres[Qui ?]. Au XIXe siècle, acquise par le comte de Virieu, elle devient une ferme. Elle abrite depuis peu le poney club d’Ecottier.
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- La chapelle de la Craz, située à la limite des bois, existant déjà en 1613.
- La maison forte de Chassignon avec ses fenêtres à meneaux et son pigeonnier.
- L'église paroissiale Saint-Pierre de Charette, construite à l'initiative du comte Hilaire de Chardonnet, alors maire de la commune. Les tableaux qui y sont présentés ont été offerts par la comtesse.
- Le monument aux morts de Charette se présente sous la forme d'un obélisque sur socle, situé devant l'église[22].
- Carte postale du château du Vernay vers 1900.
- Château du Vernay en 2016.
- Château du Vernay en 2018.
- Plaque commémorative à la mairie de Charette rappelant les expériences conduites au château du Vernay et ayant mené à l'invention de la soie artificielle.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) « étang de la Bryne »[23]
- la cascade de Chapieu
- la cascade de Charette
- le ZNIEFF continentale de type 1 Mares de Craquenot[24],[25]
Héraldique
[modifier | modifier le code]Charette (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Calcaire jurassiques et moraines de l'ile crémieu », sur ades.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Page sans titre », sur ades.eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Charette et Bénonces », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bénonces », sur la commune de Bénonces - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bénonces », sur la commune de Bénonces - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Charette ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 297.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Maison forte d'Écottier », notice no PA00117378, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Charette, consulté le 2 mai 2021.
- ZNIEFF 820032069 - Etangs de la Bryne
- Mares de Craquenot (Identifiant national : 820030283)
- Mares de Craquenot sur le site officiel du Tourisme en Isère