Charles-Joseph Christiani — Wikipédia
Charles-Joseph Christiani | ||
Le général de brigade baron Charles-Joseph Christiani. | ||
Naissance | Strasbourg, Royaume de France | |
---|---|---|
Décès | (à 68 ans) Montargis, Loiret, Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1790 – 1834 | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes | |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis | |
Hommages | Nom gravé sous le pilier Ouest de l'Arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne | |
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Charles-Joseph Christiani, né le à Strasbourg et mort le à Montargis, dans le Loiret, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Engagé comme simple soldat dans les armées de la Révolution, il atteint les plus hauts grades à la au cours des guerres napoléoniennes. Il est nommé colonel le et s'illustre particulièrement à la bataille de Wagram. Il est ensuite fait baron de l'Empire le . Sa conduite durant la campagne de Russie lui vaut d'avoir son nom sur l'arc de triomphe. Il devient général de brigade le .
En 1814, lors de la campagne de France, il commande une division de la Vieille Garde lors du combat du Gué-à-Trême (). Ce fait d'armes est cité par Napoléon dans ses lettres à l'impératrice. Christiani défend ensuite Montmartre lors de la bataille de Paris contre les troupes de la Sixième Coalition.
Christiani combat à nouveau dans l'armée impériale en 1815, à la tête du 2e régiment de grenadier de la division Friant. Il participe à l'attaque de la Garde à Waterloo.
Après la chute de Napoléon, il parvient à poursuivre sa carrière sous la Restauration et la monarchie de Juillet.
Famille
[modifier | modifier le code]Il est l'époux d'Antoinette Pistorius, veuve Chevreau, dont il adopte le fils[1], ce qui fait de lui le grand-père par alliance du baron Fernand de Christiani.
Hommages
[modifier | modifier le code]- On trouve le nom de Christiani inscrit sur la 39e colonne (pilier Ouest) de l'arc de triomphe de l'Étoile.
- La rue Christiani, dans le 18e arrondissement de Paris, porte son nom.
Décorations
[modifier | modifier le code]- Légion d'honneur[2] :
- Chevalier de la Légion d'honneur le ,
- Officier de la Légion d'honneur le ,
- Commandant de la Légion d'honneur le ,
- Grand officier de la Légion d'honneur le .
- Chevalier de Saint-Louis en 1814.
Armoiries
[modifier | modifier le code]Figure | Blasonnement |
Armes du baron Christiani et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Paris)) D'or, à trois chevrons superposés d'azur; franc quartier des barons tirés de l'armée.[3],[4] |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Albert Révérend (dir.), Annuaire de la noblesse de France (d'André Borel d'Hauterive), vol. 56, Paris, 1900, p. 187-188.
- « Cote LH/537/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
- Source : www.heraldique-europeenne.org
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Yves Bonnel, « Charles Joseph Christiani », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 6, p. 511
- « Cote LH/537/8 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 1, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 223.