Charles Edmond Mathis — Wikipédia
Député français Haute-Saône | |
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Maire d’Éhuns | |
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Nom de naissance | Charles Edmond Mathis |
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Charles Edmond Mathis, né le à Éhuns (Haute-Saône), mort le au même lieu, est un homme politique français. Il fut député de la Haute-Saône de 1910 à 1919 et maire d'Éhuns pendant 71 ans, un record de longévité, et ce jusqu'à sa mort à 101 ans.
Biographie
[modifier | modifier le code]Cultivateur, il fut élu en 1878, conseiller municipal puis maire d'Éhuns. Il fut ensuite conseiller général pour le canton de Luxeuil-les-Bains. Lors des élections législatives de mai 1910, il est le candidat du parti républicain. Il est élu au second tour avec 8 227 voix contre 2 087 à son adversaire Causeret sur 11 142 votants. Défendant la cause laïque, il souhaite une réforme électorale avec un scrutin par liste et une réduction du nombre de députés. Il préconise également une décentralisation avec plus de pouvoirs financiers et administratifs donnés aux conseils généraux et municipaux. Il est réélu député le (7 180 voix contre 6 896 à son adversaire Causeret sur 14 347 votants). Il est membre de diverses commissions à la chambre dont celle sur le suffrage universel et s'intéresse aux problèmes agricoles et forestiers. Il fit également partie, pendant son second mandat, de la commission du suffrage universel.
En 1919, son mandat ne lui fut pas renouvelé.
Il fut maire de sa commune natale pendant 71 ans (de 1878 à 1884 puis de 1888 à 1953[1]), figurant ainsi au deuxième rang parmi les mandats de maire les plus longs. Son petit-fils Jean Mathis lui succéda de 1953 à 1957[1] puis un autre petit-fils, Louis, de 1957 à 1983[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :
- « Charles Edmond Mathis », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]