Charles Mackenzie — Wikipédia

Charles Mackenzie
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Arme
Conflit

Charles Kenneth Mackenzie, né en 1788 et mort le à New York, est un diplomate, écrivain et journaliste écossais.

Il est le fils aîné de Kenneth Francis Mackenzie[1], un homme d'affaires qui avait des intérêts de plantation aux Antilles et, au moment de la rébellion de Fedon (Fédon's rebellion (en)), était président du conseil de Grenade[2]. D'après certaines sources, Charles Mackenzie aurait été classé comme « nègre » aux États-Unis[3]. Il est le frère de l'officier Colin Mackenzie.

Il fait ses études à l'Université d'Édimbourg où il se lie d'amitié avec James Cowles Prichard[1]. Il sert lors de la guerre d'indépendance espagnole et est élu membre de la Royal Society en 1815[4]. Il devient ensuite l'éditeur d'un journal du soir conservateur nommé Albion[1].

Par la suite, il est diplomate au Mexique, en Haïti et à Cuba[4],[5]. De retour en Angleterre, il écrit pour The Metropolitan Magazine (en), sous la direction de Cyrus Redding (en)[1].

Au cours de la dernière partie de sa vie, il vit principalement aux États-Unis, où il meurt le 6 juillet 1862 dans un incendie à l'hôtel Rainbow sur Beekman Street[6] à New York[4].

Mackenzie est aussi connu pour avoir récolté des espèces botaniques pour August Grisebach et William Jackson Hooker[4].

Publications

[modifier | modifier le code]

Mackenzie a publié en deux volumes Notes on Haiti en 1830, un ouvrage basé sur sa période 1826-1827 où il y a servi comme consul britannique qui comprend à la fois des statistiques économiques et des observations sociales[7]. Des parties ont été rééditées peu après par John Brown Russwurm, pour faire connaître la Révolution haïtienne[8].

  • Notes on Haïti, made during a residence in that Republic, vol. 1, Londres, Henry Colburn et Richard Bentley, 1830
  • Notes on Haïti, made during a residence in that Republic, vol. 2, Londres, Henry Colburn et Richard Bentley, 1830.

Mackenzie a également écrit pour l' Edinburgh Review, la Quarterly Review et l'Encyclopædia Britannica[9].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c et d Cyrus Redding, Yesterday and To-day, T. C. Newby, , 173–7 (lire en ligne)
  2. Douglas Hamilton, Scotland, the Caribbean And the Atlantic World, 1750-1820, Manchester University Press, (ISBN 978-0-7190-7182-9, lire en ligne), p. 164
  3. Gerald Horne, Negro Comrades of the Crown: African Americans and the British Empire Fight the U.S. Before Emancipation, NYU Press, (ISBN 978-0-8147-9050-2, lire en ligne), p. 88
  4. a b c et d JSTOR Plant Science, MacKenzie, Charles Kenneth (1788-1862)
  5. Gerald M. Sider et Gavin A. Smith, Between History and Histories: The Making of Silences and Commemorations, University of Toronto Press, (ISBN 978-0-8020-7883-4, lire en ligne), p. 49
  6. Appletons' annual cyclopaedia and register of important events of the year: 1862, New York, D. Appleton & Company, (lire en ligne), p. 669
  7. Leslie Bethell, The Cambridge History of Latin America, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-39525-0, lire en ligne), p. 236
  8. Winston James et John Brown Russwurm, The Struggles of John Brown Russwurm: The Life and Writings of a Pan-Africanist Pioneer, 1799-1851, NYU Press, (ISBN 978-0-8147-4289-1, lire en ligne), p. 64
  9. Joseph Irving, The Book of Scotsmen Eminent for Achievements in Arms and Arts, 1881, p. 306 (archive.org).

Liens externes

[modifier | modifier le code]