Les Charmontois — Wikipédia
Les Charmontois | |
Charmontois l'Abbé en 1906. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Argonne Champenoise |
Maire Mandat | Dominique Patizel 2020-2026 |
Code postal | 51330 |
Code commune | 51132 |
Démographie | |
Population municipale | 116 hab. (2021 ) |
Densité | 7,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 03″ nord, 4° 59′ 59″ est |
Altitude | Min. 148 m Max. 181 m |
Superficie | 14,65 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Sainte-Menehould (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argonne Suippe et Vesle |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Les Charmontois est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les Charmontois se situe dans l'est de la Marne, en Argonne. Le village est traversé par l'Aisne. L'ouest de la commune est occupé par le bois de Vauréal, celui des Roches et la forêt de Belval. On y trouve plusieurs étangs : l'étang La Dame, l'étang Marcelle, l'étang des Épinettes et l'étang Fourchu[1].
À quelques kilomètres se trouve la réserve naturelle régionale des étangs de Belval-en-Argonne[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le Coubreuil, le Fossé 01 de la commune des Charmontois, le Fossé 03 de la commune des Charmontois, le Fossé 05 de la commune des Charmontois, le ruisseau de l'Étang de Braux Foret, le ruisseau de Vernaux Fays, divers bras de l'Aisne[3],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[4].
Le Coubreuil, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune de Belval-en-Argonne et se jette dans l'Aisne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[5].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau du Bois de Vauréal (9 ha), l'étang des épinettes (5,5 ha), l'étang Fourchu, d'une superficie totale de 3,1 ha (3 ha sur la commune) et l'étang la Dame (1,7 ha)[Carte 1],[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Lorraine, plateau de Langres, Morvan »[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Triaucourt_sapc », sur la commune de Seuil-d'Argonne à 5 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 796,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,8 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Les Charmontois est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,5 %), forêts (25 %), terres arables (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (3,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La commune des Charmontois est née en 1946 de la fusion des communes de Charmontois-le-Roi et de Charmontois-l'Abbé.
Charmontois-le-Roi était attesté sous les formes Chaumuntois (1218) ; Chaumontois (vers 1300) ; Chermontois (1338) ; Charmontoys (vers 1338) ; Charmontois (1405) ; Chermontoix-le-Roi (1412) ; Chermontoy-le-Roy (1508) ; Chermontois-le-Roi (1518) ; Charmontois-le-Roy (1539) ; Charmontoy-le-Roy (1662) ; Charmontois (1794) ; Charm.-sur-Aisne (1804)[19].
Le nom de lieu est composé de Charmontois et le roi « du roi » (le comte de Champagne, roi de Navarre)[20].
Charmontois-l'Abbé était attesté sous les formes Ecclesia Beate Marie de Charmontois (1294) ; Chermontois-l'Abbé (1518) ; Charmontoys-l'Abbé (1542) ; Chermontoys-l'Abbé (1588) ; Curiale beneficium Beate Marie de Caromonte, vulgo Charmontois (1775) ; Charmontel (1794) ; Charmontois-l'Abbé ou sur-Orme[21].
Le nom de lieu est composé de Charmontois et l'abbé faisant référence à l'Abbé, Saint Rouin, fondateur du monastère de Beaulieu-en-Argonne[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]À la mort de l'empereur Charlemagne, le traité de partage de son Empire en 843 fit de l'Argonne à la fois une terre d'Empire et une terre du royaume de France, les rivières Biesme et Aisne tenant lieu de frontière commune. On retrouve actuellement cette rivière Aisne comme formant la limite entre les deux anciens villages de Charmontois-le-Roi et Charmontois-l'Abbé.
Le nom de Charmontois (le-Roi) apparaît dans un texte écrit dans une charte du comte de Dampierre en 1225. Celui de Charmontois (l'Abbé) nait dans un texte écrit avec la charte d'affranchissement octroyée au mois de par l'Abbaye de Beaulieu. Cette acte faisait une distinction assez rare entre une moitié de ses habitants purement affranchie et l'autre moitié encore soumise aux redevances.
Charmontois-l'Abbé resta sous la coupe de l'abbaye de Beaulieu tandis que Charmontois-le-Roi dépendit des seigneurs successifs de Belval-en-Argonne. Le dernier fut Robert Jannel de Vauréal, "chevalier seigneur comte de Belval, seigneur de Charmontoy-le-Roy, Le Chatelier, Vauréal, Vassonnay, des Dormans, fiefs de Putefin et Jean-le-Maréchal"[23]
Durant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Charmontois-l'Abbé change de nom pour Charmontel, puis Orme-sur-Aisne[24]. |
Celle de Charmontois-le-Roi est rebaptisée Charmontois-sur-Aisne.
Une certaine rivalité allait se développer entre les habitants de Charmontois-le-Roi et ceux de Charmontois-l'Abbé, les règlements de compte se faisant à la limite entre les deux villages.
En , les deux villages sont incendiés lors des combats de la Bataille de France. La Libération venue, il s'agit de reconstruire. Le commissaire général à la reconstruction suggère d'envisager la fusion des deux communes. Louis Patizel, maire de Charmontois-le-Roi va faire passer cette idée dans les faits. Seuls les monuments aux morts respectifs, vestiges d'un passé douloureux, conservent les appellations anciennes[25].
Comme dans nombre de communes argonnaises, l'exode rural provoqua une baisse importante de la démographie.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[26].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune, qui n'était membre d'aucune intercommunalité, a rejoint à sa création, le , la communauté de communes de l'Argonne Champenoise[27].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Cette liste débute en 1946, année de création de la commune des Charmontois, à la suite de la fusion de Charmontois-le-Roi et Charmontois-l'Abbé.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 116 habitants[Note 5], en évolution de −4,13 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L’église, construite en pierre de Savonnières (Lorraine), est située sur le territoire du village de Charmontois-l’Abbé. Dédiée à la Nativité de la Vierge Marie, elle est aussi appelée Notre Dame de la Trinité. Aucune église n’a existé à Charmontois-le-Roi sauf, peut-être, un petit oratoire au lieu-dit « La Chapelle » situé à la sortie du village en allant vers Sainte-Ménehould mais cela n’a pu être prouvé…Le chœur et le transept datent du 15e siècle. Les voûtes gothiques de la nef ont été partiellement reconstruites au 19e siècle. Le clocher en pierre date de la fin du 19e siècle; il remplace l’ancien clocher en bois et contient trois cloches: les deux plus récentes ont été fondues en 1973 ; il s’agit de Françoise Augustine Marie-Anne (300 kg) et Marie-Odile-Raoul (180 kg). Dans la nef, les vitraux du XIXe siècle forment un bel ensemble. À noter également une Vierge en bois doré du 18e siècle Inscrit MH (1974), un Christ en croix du 17e siècle Inscrit MH (1974) et des fonts baptismaux en pierre du 17e siècle Inscrit MH (1974)[33].
La Piéteuse, croix en pierre située sur le chemin du cimetière. Elle fut érigée en 1780 par Pierre Belval et Catherine Huguet son épouse en souvenir de leur fille décédée à 21 ans d'une épidémie de dyssentrie.
La Danse. Il s'agit d'un endroit situé en forêt, près du pont de Soret, où a lieu depuis des temps immémoriaux la fête patronale de la commune. C'est une zone de pique-nique très appréciée sous des chênes centenaires.
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Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri Patizel (1871-1960), agriculteur, maire de Charmontois-le-Roi, puis de Givry-en-Argonne, conseiller général et sénateur de la Marne. Il sera également le premier président de la chambre d'agriculture de la Marne. Ses qualités lui valent la croix de chevalier de la Légion d'Honneur le . Au Sénat, Patizel s'inscrit au groupe de la gauche démocratique. L'activité parlementaire de ce paysan fut tout entière consacrée à l'agriculture. Elu maire de Givry-en-Argonne en 1929, il démissionna en et fut réélu le de la même année. Il resta maire de Givry-en-Argonne jusqu'en 1959[34].
- Louis Patizel (1902-1962), son fils, maire de Charmontois-le-Roi. Il fut l'artisan de la fusion des deux communes de Charmontois-le-Roi et Charmontois-l'Abbé. La place principale de la commune porte désormais son nom.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Les Charmontois sur le site de l'Institut géographique national
- Les Amis du Patrimoine des Charmontois
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique des Charmontois » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN des Charmontois » sur Géoportail (consulté le 20 janvier 2013)..
- Conservatoire d'espaces naturels de Champagne-Ardenne 6 route de Laheycourt 51320 Belval-en-Argonne, « la Réserve Naturelle Régionale des Etangs de Belval-en-Argonne », sur la Réserve Naturelle Régionale des Etangs de Belval-en-Argonne (consulté le ).
- « Fiche communale des Charmontois », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Aisne »
- Sandre, « le Coubreuil »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Les Charmontois et Seuil-d'Argonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Triaucourt_sapc », sur la commune de Seuil-d'Argonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Triaucourt_sapc », sur la commune de Seuil-d'Argonne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Les Charmontois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sainte-Menehould », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 56.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, Droz, , p. 1711.
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 56.
- « Consultation de la fiche du sanctuaire Saint-Rouin », sur sanctuaires.aibl.fr (consulté le ).
- Jean Vigouroux, Les seigneurs de Charmontois-le-Roi, déposé en mairie, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Charmontois-l'Abbé », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Raoul Tollitte, Charmontois, c'est l'histoire de deux villages: l'un d'Empire et l'autre de France dans "Horizons d'Argonne" n°38, .
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis, , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Base POP du Ministère de la Culture ».
- « Site du Sénat ».