Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai — Wikipédia

Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Façade de la chartreuse.
Façade de la chartreuse.
Existence et aspect du monastère
Identité ecclésiale
Culte Catholique
Éparchie Province cartusienne de Picardie
Type Monastère d'hommes
Présentation monastique
Ordre Chartreux
Province cartusienne Picardie
Patronage Saint Joseph et Saint Morand
Armes ou sceau du fondateur
Image illustrative de l’article Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Blasonnement « D'azur à trois croissants d'or entrelacés, au chef du même. »
Historique
Date(s) de la fondation 1654
Fermeture 1791
Architecture
Protection Logo monument historique Classé MH (1930)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Douai
Coordonnées 50° 22′ 29″ nord, 3° 04′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Chartreuse Saints-Joseph-et-Morand de Douai

Le monastère Saints-Joseph-et-Morand est un ancien monastère de l'ordre des Chartreux à Douai.

En 1570, il est question de transférer à Douai, la chartreuse de Valenciennes, en 1620 d’y établir un collège cartusien près de l’université[1].

En 1654, Marie Loys, fille de Jean, notaire et poète à Douai, lègue tous ses biens, pour fonder un couvent de chartreux en ville. Le terrain définitif avec la maison des Moines Blancs, refuge des Prémontrés de Saint-Nicolas de Furnes, est acquis en 1662. Les constructions commencent en 1663, sont suspendues par la conquête française de Louis XIV, reprises en 1680 et achevées en 1728 seulement, à cause des deux sièges qui éprouvent la ville.

En 1744, il n'y a que 8 religieux dans la chartreuse de Douai.

Le , l'Assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. En avril 1790, il reste 9 pères et 3 frères lais. La communauté se disperse en 1791, les autorités du Nord ayant refusé d’établir une maison de réunion cartusienne dans leur département autre que la Boutillerie.

La chartreuse est classée au titre des monuments historiques en 1930[2]. Le musée de la Chartreuse y est installé depuis 1958.

Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.

  • 1663 : Philippe Béharel, recteur puis premier prieur.
  • ...
  • ~1680 : Antoine Le Vaillant[3].
  • ...
  • 1760-1767 : Augustin Lochet[note 1],[4].
  • ...

Bibliographie

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  • Romain-Hippolyte Duthilloeul, Lettre sur les carreaux trouvés à la chartreuse de Douai, « Bulletin de la Commission historique du Département du Nord », t.3, 1847, p.52-58. lire en ligne sur Gallica
  • Victor Bufquin, « Histoire de la chartreuse de Douai. Six siècles d’histoire locale », Douai, Duthilleux, 1945, 31 p. (Réédition, ibid. 1954.)
  • Abbé Dancoisne, « Mémoire sur les établissements du clergé séculier et régulier qui ont existé à Douai avant la Révolution. », Mémoires de la Société centrale d'agriculture, sciences et arts du département du Nord, vol. t. 12,‎ , p. 472-485 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes

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Liens externes

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  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références

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  1. Cadet dans un régiment, sous les ordres du maréchal d'Estrées, qui se distingue à la bataille de Hastenbeck et pendant la guerre de Sept Ans, capitaine, pensionnaire forcé puis chartreux de la Boutillerie, s'enfuit en 1767, en Hollande, avec Antoinette Lehon, supérieure de l'Hôtel-Dieu de Douai, puis rentre vers 1769, à la Chartreuse de Douai ou à la Grande Chartreuse

Références

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