Chazé-sur-Argos — Wikipédia
Chazé-sur-Argos | |||||
L'église Saint-Julien. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Intercommunalité | Anjou Bleu Communauté | ||||
Maire Mandat | Françoise Coué 2020-2026 | ||||
Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49089 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chazéens | ||||
Population municipale | 1 049 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 07″ nord, 0° 53′ 30″ ouest | ||||
Altitude | 32 m Min. 27 m Max. 83 m | ||||
Superficie | 30,82 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire | |||||
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Chazé-sur-Argos [ʃaze syʁ aʁɡos] Écouter est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Segréen, Chazé-sur-Argos se situe au sud de Segré, sur les routes D 183, Segré - Le Louroux Béconnais, et D 73, Vern d'Anjou[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Son territoire est traversé par l'Argos, petite rivière qui baigne le bourg. Le sol est généralement assez plat, mais des collines séparent Chazé d'Angrie, à la limite sud.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 680 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Angrie à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chazé-sur-Argos est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), prairies (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Cauracus en 797[13], Chaziacus desuper Argoa en 1072, Chazé sur Argots sur la carte de Cassini[14],[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est probablement construit à la place de la villa de Catiacum mentionnée en 760 dans un diplôme de Charlemagne[15]. Au Moyen Âge, une motte féodale est élevée à La Biscaye qui sera rasée en 1880. L'église paroissiale Saint-Julien est quant à elle construite au XIe siècle, comme le prieuré, fondé par l'abbaye Saint-Serge d'Angers en 1072. Les deux familles nobles présentes sur la paroisse, à Raguin et à Bellefontaine, se disputent la prééminence jusqu'à leur union au XVIIe siècle.
Pendant la Révolution, Chazé fait partie du district de Segré puis du canton de Candé[16]. L'église paroissiale n'est pas démolie au XIXe siècle, contrairement à la majorité des sanctuaires de Maine-et-Loire. Elle est seulement remaniée de 1857 à 1859. À la même époque, Chazé bénéficie de la ligne de chemin de fer qui relie Nantes à Segré ; celle-ci est fermée à la fin du XXe siècle.
Pendant la Première Guerre mondiale, 40 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, aucun habitant n'est tué[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre d'Anjou Bleu Communauté, après disparition de la communauté de communes du Canton de Candé[22], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 1 049 habitants[Note 2], en évolution de −1,22 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 534 hommes pour 518 femmes, soit un taux de 50,76 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,63 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Sur 101 établissements présents sur la commune à fin 2010, 43 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 15 % du secteur de la construction, 32 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[29].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Chazé-sur-Argos est un village ancien et le territoire de la commune garde un patrimoine assez important.
- Le monument le plus remarquable est sans doute le château du Raguin. Un manoir est mentionné pour la première fois en 1417, il est peu après remplacé par un château, modifié et agrandi du XVIe au XVIIe siècle, et au XIXe. La pièce la plus intéressante est la Chambre des Amours, chambre nuptiale dont les murs décorés d'angelots dissimulent une cachette qu'utilisa le curé de la paroisse durant la Révolution. À proximité du château se trouve une ferme du XVIIe siècle. Le parc, qui conserve des traces de douves, est habité par des animaux exotiques (grues couronnées…) (Monument historique[30]).
- Plus récent, le château des Peltrais, est construit de 1850 à 1869 à l'emplacement d'un manoir. L'édifice mêle les styles Renaissance et Louis XIII.
- L'église paroissiale Saint-Julien, dont le clocher et la croisée du transept sont du XIIe siècle, a été agrandie au XIXe.
- Autre édifices religieux, la chapelle Notre-Dame ou de la Croix-Marie date de 1640 et la chapelle de l'Espérance date du XIXe siècle.
- Le prieuré-cure Saint-Julien, a été fondé au XIe siècle, mais le bâtiment actuel n'a été construit qu'au XVIIIe. Il a abrité des bénédictins puis des chanoines réguliers de Saint-Georges-sur-Loire.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 710-711.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Chazé-sur-Argos (49), consulté le 2 septembre 2012
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chazé-sur-Argos et Angrie », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Angrie », sur la commune d'Angrie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chazé-sur-Argos »..
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- André Chédeville et Noël-Yves Tonnerre, La Bretagne féodale: XIe – XIIIe siècle, Ouest-France, coll. « Ouest-France », (ISBN 978-2-7373-0014-1), p. 53.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 58.
- Célestin Port 1965, p. 710.
- Célestin Port 1965, p. 710-711.
- Memorialgenweb.org - Chazé-sur-Argos : monument aux morts
- Célestin Port 1965, p. 711, liste des maires jusqu'en 1965.
- Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 46.
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), consulté le 19 avril 2014.
- « Chazé-sur-Argod. Françoise Coué a été élue maire de la commune », sur Ouest-France, (consulté le ).
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Candé (244900809), consulté le 21 novembre 2013
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chazé-sur-Argos (49089) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Chazé-sur-Argos (49), consultées le 30 décembre 2012.
- « Château du Raguin », notice no PA00109038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.