Cherville — Wikipédia
Cherville | |
L'entrée du village par le sud. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Châlons-en-Champagne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne |
Maire Mandat | Nicolas Valthier 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51150 |
Démographie | |
Gentilé | Chervillois |
Population municipale | 83 hab. (2021 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 10″ nord, 4° 09′ 52″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 90 m |
Superficie | 3,76 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châlons-en-Champagne-2 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Cherville est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cherville est une commune de la Champagne crayeuse, proche de la vallée de la Marne. Le village se situe à l'extrême nord du territoire de la commune, qui s'étend sur 376 hectares [1]. Cherville est limitrophe de Jâlons, à l'est, et d'Athis, à l'ouest. La commune est desservie par la route départementale 3, reliée au village par la RD 637. La ligne ferroviaire Paris - Strasbourg traverse également Cherville[2].
À l'ouest de la comme, se trouvent les marais d'Athis-Cherville. Il s'agit d'un site d'importance communautaire du réseau Natura 2000. Les marais sont constitués de tourbières alcalines très bien conservées[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Noire, le Fossé 01 de la Noue de Fer et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 687,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cherville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), forêts (3,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Caprilla en 1076 et Chevrilles en 1161[17].
Contrairement aux apparences et comme le montrent les formes anciennes, il ne s'agit pas d'une formation toponymique médiévale en -ville, mais de tout autre chose. Le radical Capr- est celui du nom de la chèvre dans la version latinisée du XIe siècle, confortée par la forme d'oïl du XIIe. En effet, le latin capra « chèvre » a régulièrement abouti au français chèvre, l'élément -illa > -ille représente un suffixe d'origine latine peu courant en français. Le sens global de Chevrille est « élevage de chèvres »[17]. La métathèse de [r] a été motivée par le fait que le nom était devenu opaque et par l'attraction analogique des noms en -ville. Le toponyme s'est compris « chère ville ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Lors de sa création, la commune est intégrée au sein du canton de Jalons, dans le district de Châlons. C'est en 1801 qu'elle rejoint le canton d'Écury-sur-Coole dans l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Châlons-en-Champagne-2.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du 15 décembre 2011[18], la commune antérieurement membre de la communauté de communes de Jâlons, est désormais membre de la nouvelle communauté d'agglomération Cités-en-Champagne.
Celle-ci résulte en effet de la fusion, au 1er janvier 2014, de l'ancienne communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne, de la communauté de communes de l'Europort, de la communauté de communes de Jâlons (sauf la commune de Pocancy qui a rejoint la communauté de communes de la Région de Vertus) et de la communauté de communes de la Région de Condé-sur-Marne[19],[20].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de Cherville sont les Chervillois et Chervilloises[23]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en évolution de +5,06 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église de Cherville est dédiée à saint Basle et remonte aux débuts de l'architecture gothique. Elle fait partie de la paroisse « Saint Ephrem de la Berle aux Tarnauds »[27]. On y trouve un tableau de saint Basle du début du XIXe siècle. Il est orné d'un cadre en bois doré datant du XVIIIe siècle. L'ensemble est classé monument historique au titre d'objet depuis 1966[28].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Cherville » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Carte IGN de Cherville » sur Géoportail (consulté le 24 mars 2013)..
- « Marais d'Athis-Cherville », sur Natura 2000 (consulté le ).
- « Fiche communale de Cherville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cherville et Bouzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bouzy-Civc », sur la commune de Bouzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cherville ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 128b.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
- « Cités en Champagne », Les intercommunalités, Syndicat Mixte du SCoT et du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- « La communauté d'agglomération passera de 14 à 38 communes en 2014 Le financement de la future intercommunalité fait débat : De Vatry à Aigny, en passant par La Veuve, le futur établissement public, dont la création vient d'être validée par le préfet, aura des allures de géant. Mais la définition de ses compétences, notamment en zone rurale, suscite des craintes », L'Union, (lire en ligne).
- [xls]« Liste des maires de la Marne au 1er août 2008 », sur site de la préfecture de la Marne (consulté le ).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- « Cherville », sur site du Pays de Châlons-en-Champagne (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Présentation », sur site du Diocèse de Châlons-en-Champagne, (consulté le ).
- Notice no PM51000288, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture. Consulté le 29 mars 2013.