Chrasmarus — Wikipédia
Chrasmarus | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | au plus tard | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Noyon-Tournai | |||||||
Évêque de Noyon-Tournai | ||||||||
Depuis v. 575 | ||||||||
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Chrasmarus (ou Crasmar, Crasmire, Crasmarus, Chrasmaire, Crausmaire, Chrasmare), peut-être mort en 621, est un prélat franc de la fin du VIe siècle, évêque de Noyon-Tournai vers 575.
Biographie
[modifier | modifier le code]Chrasmarus, à propos duquel il n’existe que peu de sources, est mentionné comme évêque de Noyon-Tournai vers 575[1]. Les principales données à son sujet se réfèrent à l’épisode historique durant lequel le roi Chilpéric Ier, en conflit avec son demi-frère Sigebert, se retranche en 575 dans la ville de Tournai. Selon une charte à l’authenticité discutée[2], le souverain aurait fait don à Chrasmarus, ainsi qu’à l’église Notre-Dame de Tournai, du tonlieu (droit de péage) sur l’Escaut[3],[4], en reconnaissance du bon accueil qui lui aurait été réservé[5]. Chilpéric aurait également accordé à l’évêque le droit d’établir les poids et monnaies dans la ville de Tournai[6],[7]. Chrasmarus aurait baptisé Samson (575-577), fils de Chilpéric, né de Frédégonde durant le siège de la ville[8],[9].
Selon une source en faisant le prédécesseur direct de Saint Achaire à l’évêché de Noyon[10], Chrasmarus pourrait être mort en 621. D'autres sources mentionnent deux évêques (Evroul ou Ebrulf, Bertond ou Bertimond) entre le magistère de Chrasmarus et celui de Saint Achère[11].
Références
[modifier | modifier le code]- L'Abbé Migne, Dictionnaire de Statistique Religieuse et de l'Art de Vérifier les Dates, Paris, (lire en ligne), p. 326
- « Revue universelle des arts / publiée par M. Paul Lacroix (Bibliophile Jacob) », sur Gallica, (consulté le )
- Antoine Guillaume Bernard Schayes, « Sur l'architecture ogivale en Belgique (en réponse à la question : Vers quel temps l'architecture ogivale, appelée improprement gothique, a-t-elle fait son apparition en Belgique ? Quel caractère spécial cette architecture y a-t-elle pris aux différentes époques ? Quels sont les artistes les plus célèbres qui l'ont employée ? Les monuments les plus remarquables qu'ils ont élevés ?) », Mémoires de l'Académie royale de Belgique, vol. 14, no 2, , p. 40 (DOI 10.3406/marb.1841.1047, lire en ligne, consulté le )
- François Eudes de Mézeray, Histoire de France depuis Faramond jusqu'au règne de Louis le Juste, Paris, (lire en ligne), partie VI, p. 82
- Société archéologique, historique et scientifique (Noyon, Oise), « Comptes rendus et mémoires lus aux séances / Comité archéologique de Noyon », (consulté le )
- Claude Bouterouë, Recherches curieuses des monoyes de France depuis le commencement de la monarchie, Paris, (lire en ligne), p. 260
- « Les évêques du diocèse de saint Lucien (an 230) à aujourd'hui », sur Église catholique dans l'Oise | Diocèse de Beauvais, (consulté le )
- Société archéologique, historique et scientifique (Noyon, Oise), « Comptes rendus et mémoires lus aux séances / Comité archéologique de Noyon », (consulté le ), p. 184
- Grégoire de Tours, Histoire des Francs, livres I-VI : texte du manuscrit de Corbie., t. V, Paris, Henri Omont, (lire en ligne), p. 22
- « Manuscrits du fonds Léré - Bibliothèques de la ville de Compiègne » [PDF] (consulté le ), p. 218
- « Evêques et Archevêques », sur monumentshistoriques.free.fr (consulté le )