Christel Heydemann — Wikipédia

Christel Heydemann
Christel Heydemann à Palaiseau en 2018.
Fonctions
Directrice générale
Orange
depuis le
Présidente
Gimélec
depuis le
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (50 ans)
ClamartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Orange (depuis le )
Schneider Electric ( - )
Alcatel
Boston Consulting Group
Alcatel-LucentVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Christel Heydemann, née le à Clamart (Hauts-de-Seine), est une ingénieure et cheffe d'entreprise française. Elle dirige le groupe Orange depuis le .

Jeunesse et études

[modifier | modifier le code]

Christel Heydemann naît à Clamart. Son grand-père paternel avait fui l'Allemagne nazie et créé une entreprise de torréfaction de café en France[1]. Son père est ingénieur centralien et sa mère, normalienne, est professeure d'université. Après des classes préparatoires scientifiques, elle est admise à l’École polytechnique en 1994. Elle poursuit ses études à l’École nationale des ponts et chaussées[2], dont elle sort diplômée en 1999.

Parcours professionnel

[modifier | modifier le code]

À 25 ans, elle entre au Boston Consulting Group[1].

Elle rejoint ensuite Alcatel, où elle occupe plusieurs fonctions, notamment commerciales (en particulier, elle a été responsable des comptes SFR et Orange). En 2008, elle est nommée directrice commerciale d'Alcatel-Lucent France[3]. En 2011, elle devient directrice générale des ressources humaines et de la transformation d’Alcatel-Lucent[4]. Elle met en œuvre le plan de suppression de 5 500 postes[1].

En 2014, elle rejoint Schneider Electric. Elle s'y occupe d'alliances stratégiques, devient présidente de Schneider Electric France et est nommée au poste de Executive Vice President pour l'Europe en 2021[5].

Le comité des nominations d'Orange, présidé par Anne-Gabrielle Heilbronner, avait retenu initialement trois candidats, Frank Boulben dirigeant de Verizon, Ramon Fernandez directeur financier d'Orange et Christel Heydemann[6].

Membre du conseil d'administration d'Orange depuis 2017[7], elle est nommée le directrice générale de l'opérateur, avec le soutien de l'Élysée et de Bercy[8]. Elle prend ses fonctions le , en remplacement de Stéphane Richard, démissionnaire le [9], et devient ainsi la première femme à diriger le groupe[2].

La proposition de rémunération annuelle devant être votée lors de l'assemblée générale du groupe Orange du est composée, d'un salaire fixe de 950 000 euros égal à celui de son prédécesseur, d'une part variable liée à l'objectif de faire monter la valeur boursière de l'entreprise pouvant atteindre 1 275 000 euros, et de l'attribution d'actions gratuites d'une valeur de l'ordre de 700 000 euros. À cette rémunération, il faut ajouter la cotisation pour sa retraite chapeau de 450 000 euros et un parachute doré à valoir à son départ de l'entreprise compris entre 900 000 et 2 250 000 euros[10],[11].

Elle devient la deuxième femme à la tête d'une entreprise du CAC 40 après Catherine MacGregor d'Engie[1].

Fonctions annexes

[modifier | modifier le code]

Lorsqu'elle œuvre à Schneider Electric, elle participe au groupe Energie-Climat de France Industrie et au conseil d'administration du Centre de recherche pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprises[1].

Christel Heydemann est également présidente de Gimélec du au [12],[13].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Elle est mariée à André Loesekrug-Pietri, qui dirige Joint European Disruptive Initiative (en), une agence de promotion des hautes technologies. Ils ont deux enfants[1].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Young Global Leader du Forum économique mondial en 2012.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Stéphane Barge, « « Elle est un ovni du business » : Christel Heydemann, la nouvelle pilote d'Orange », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
  2. a et b Olivier Pinaud, « Les grands travaux qui attendent Christel Heydemann, nouvelle directrice générale d’Orange », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  3. « Qui est Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale d’Orange ? », sur LeTelegramme.fr, (consulté le ).
  4. Gaëlle Fleitour, « Trois choses à savoir sur Christel Heydemann, la favorite pour diriger Orange », Ouest-France, .
  5. « Qui est Christel Heydemann, cette polytechnicienne qui a été nommée patronne d'Orange ? », sur Le HuffPost, .
  6. Maxence Fabrion, « Qui sont les trois candidats retenus par Orange pour succéder à Stéphane Richard ? », sur lesnumeriques.com, (consulté le ).
  7. Site institutionnel Orange.
  8. « Dix choses à savoir sur Christel Heydemann, future patronne d’Orange », L'Obs, .
  9. Olivier Pinaud, « Orange va confier sa direction générale à Christel Heydemann », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant).
  10. Sébastien Dumoulin et Fabienne Schmitt, « Christel Heydemann, la nouvelle météorite d'Orange », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  11. « Culbute à venir chez Orange », Le Canard enchaîné,‎ .
  12. Gimelec.
  13. Delphine Déchaux, « Christel Heydemann, la nouvelle patronne d'Orange attendue sur des dossiers chauds », Challenges, no 736,‎ , p. 66-69 (lire en ligne).

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]