Christel Heydemann — Wikipédia
Directrice générale Orange | |
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Présidente Gimélec | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | École polytechnique (- École des Ponts ParisTech (jusqu'en ) |
Activités |
A travaillé pour | Orange (depuis le ) Schneider Electric ( - Alcatel Boston Consulting Group Alcatel-Lucent |
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Distinction |
Christel Heydemann, née le à Clamart (Hauts-de-Seine), est une ingénieure et cheffe d'entreprise française. Elle dirige le groupe Orange depuis le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Christel Heydemann naît à Clamart. Son grand-père paternel avait fui l'Allemagne nazie et créé une entreprise de torréfaction de café en France[1]. Son père est ingénieur centralien et sa mère, normalienne, est professeure d'université. Après des classes préparatoires scientifiques, elle est admise à l’École polytechnique en 1994. Elle poursuit ses études à l’École nationale des ponts et chaussées[2], dont elle sort diplômée en 1999.
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]À 25 ans, elle entre au Boston Consulting Group[1].
Elle rejoint ensuite Alcatel, où elle occupe plusieurs fonctions, notamment commerciales (en particulier, elle a été responsable des comptes SFR et Orange). En 2008, elle est nommée directrice commerciale d'Alcatel-Lucent France[3]. En 2011, elle devient directrice générale des ressources humaines et de la transformation d’Alcatel-Lucent[4]. Elle met en œuvre le plan de suppression de 5 500 postes[1].
En 2014, elle rejoint Schneider Electric. Elle s'y occupe d'alliances stratégiques, devient présidente de Schneider Electric France et est nommée au poste de Executive Vice President pour l'Europe en 2021[5].
Le comité des nominations d'Orange, présidé par Anne-Gabrielle Heilbronner, avait retenu initialement trois candidats, Frank Boulben dirigeant de Verizon, Ramon Fernandez directeur financier d'Orange et Christel Heydemann[6].
Membre du conseil d'administration d'Orange depuis 2017[7], elle est nommée le directrice générale de l'opérateur, avec le soutien de l'Élysée et de Bercy[8]. Elle prend ses fonctions le , en remplacement de Stéphane Richard, démissionnaire le [9], et devient ainsi la première femme à diriger le groupe[2].
La proposition de rémunération annuelle devant être votée lors de l'assemblée générale du groupe Orange du est composée, d'un salaire fixe de 950 000 euros égal à celui de son prédécesseur, d'une part variable liée à l'objectif de faire monter la valeur boursière de l'entreprise pouvant atteindre 1 275 000 euros, et de l'attribution d'actions gratuites d'une valeur de l'ordre de 700 000 euros. À cette rémunération, il faut ajouter la cotisation pour sa retraite chapeau de 450 000 euros et un parachute doré à valoir à son départ de l'entreprise compris entre 900 000 et 2 250 000 euros[10],[11].
Elle devient la deuxième femme à la tête d'une entreprise du CAC 40 après Catherine MacGregor d'Engie[1].
Fonctions annexes
[modifier | modifier le code]Lorsqu'elle œuvre à Schneider Electric, elle participe au groupe Energie-Climat de France Industrie et au conseil d'administration du Centre de recherche pour l'expansion de l'économie et le développement des entreprises[1].
Christel Heydemann est également présidente de Gimélec du au [12],[13].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Elle est mariée à André Loesekrug-Pietri, qui dirige Joint European Disruptive Initiative (en), une agence de promotion des hautes technologies. Ils ont deux enfants[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Young Global Leader du Forum économique mondial en 2012.
- Chevalière de la Légion d'honneur en 2018.
- Officière de la Légion d'honneur en 2024.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Stéphane Barge, « « Elle est un ovni du business » : Christel Heydemann, la nouvelle pilote d'Orange », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
- Olivier Pinaud, « Les grands travaux qui attendent Christel Heydemann, nouvelle directrice générale d’Orange », Le Monde, (lire en ligne ).
- « Qui est Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale d’Orange ? », sur LeTelegramme.fr, (consulté le ).
- Gaëlle Fleitour, « Trois choses à savoir sur Christel Heydemann, la favorite pour diriger Orange », Ouest-France, .
- « Qui est Christel Heydemann, cette polytechnicienne qui a été nommée patronne d'Orange ? », sur Le HuffPost, .
- Maxence Fabrion, « Qui sont les trois candidats retenus par Orange pour succéder à Stéphane Richard ? », sur lesnumeriques.com, (consulté le ).
- Site institutionnel Orange.
- « Dix choses à savoir sur Christel Heydemann, future patronne d’Orange », L'Obs, .
- Olivier Pinaud, « Orange va confier sa direction générale à Christel Heydemann », Le Monde, (lire en ligne ).
- Sébastien Dumoulin et Fabienne Schmitt, « Christel Heydemann, la nouvelle météorite d'Orange », Les Échos, (lire en ligne).
- « Culbute à venir chez Orange », Le Canard enchaîné, .
- Gimelec.
- Delphine Déchaux, « Christel Heydemann, la nouvelle patronne d'Orange attendue sur des dossiers chauds », Challenges, no 736, , p. 66-69 (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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