Christian Le Guillochet — Wikipédia
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Nom de naissance | Christian Roger Charles Le Guillochet |
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Christian Le Guillochet, né le à Albi et mort le à Paris, est un acteur, auteur de théâtre et metteur en scène français.
Avec son épouse Luce Berthommé, il fonde le Lucernaire à Paris.
Biographie[1]
[modifier | modifier le code]Né à Albi en 1933, d'un père cheminot et d'une mère infirmière, il est ouvrier lorsqu'il est appelé sous les drapeaux pour combattre en Algérie. De retour en France, il suit des cours du soir et obtient un diplôme d'ingénieur technico-commercial. Il prend des cours d'art dramatique pour soigner sa timidité. En 1963, Robert Dhéry le remarque et l'engage dans La Grosse Valse. Il apprend beaucoup en observant la vedette de ce spectacle, Louis de Funès.
En 1967, il met en scène avec Gérard Chevalier La Truite de Schubert, de Bernard Da Costa au bateau-mouche La Patache, avec Célita, Maria Laborit et Michel Gonzales. Puis il fonde Le Lucernaire, en 1968, rue d'Odessa, près de la gare Montparnasse. Dix ans plus tard, expulsé en raison des travaux de construction de la Tour Montparnasse, il installe Le Lucernaire au 53 rue Notre-Dame des Champs.
Dès les années 1970, il noue une amitié au long cours avec Laurent Terzieff, à qui il confie pendant 5 ans la direction artistique du Lucernaire[2].
Le , au soir de la première de Subvention, pièce de Jean-Luc Jeener dans laquelle il joue un directeur de théâtre, il démarre une grève de la faim[3],[4],[5] pour que la ville de Paris et le ministère de la Culture ne coupent pas les subventions au Lucernaire.
En 2004, après la mort de Luce et à 70 ans passés, il vend le Lucernaire au groupe L'Harmattan, propriétaire de la maison d'édition française.
Il meurt le , dans le 14e arrondissement de Paris ; et est inhumé auprès de son épouse au cimetière communal de Villejésus (Charente).
Filmographie
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1964 : Le Ciel sur la tête, de Yves Ciampi
- 1966 : Le Solitaire passe à l'attaque, de Ralph Habib
- 1968 : Le Débutant, de Daniel Daert
- 1969 : Ciné-Girl, de Francis Leroi - Michaël
- 1971 : La Part des lions, de Jean Larriaga
- 1976 : Monsieur Sade, de Jacques Robin
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1966 : Illusions perdues, de Maurice Cazeneuve - Horace Bienchon
- 1967 : Le Chevalier Tempête, de Yannick Andréi - épisodes 6 à 9 et 12 - Robiro
- 1968 : Le Tribunal de l’Impossible : Nostradamus prophète en son pays, de Pierre Badel
- 1969 : Que ferait donc Faber ? de Dolorès Grassian
- 1970 : Quentin Durward Quentin Durward, de Gilles Grangier - Le Glorieux
- 1972 : Vassa Geleznova, de Pierre Badel - Piaterkine
- 1980 : Façades, de Jacques Robin - Angelo Sordi
- 1981 : Mon meilleur Noël - épisode : L’Oiseau bleu, de Gabriel Axel - Le Peuplier
Publications
[modifier | modifier le code]- 50 ans de Théâtre, depuis l'impasse Odessa jusqu'à la rue Notre-Dame des Champs, Éditions L'Harmattan, 2006
- Le Chien citoyen, Éditions L'Harmattan,
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Voir 50 ans de Théâtre, depuis l'impasse Odessa jusqu'à la rue Notre-Dame des Champs, Christian le Guillochet, Éditions L'Harmattan, 2006.
- Voir : France Culture, 15 juillet 1997, Interview de Laurent Terzieff.
- Le Monde, 8 novembre 2003.
- Le Point, 7 novembre 2013.
- Le Parisien, 20 novembre 2013.
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Vidéo : « Démolition du Lucernaire » : , José Artur interroge Christian Le Guillochet sur la démolition du Lucernaire. Les comédiens détruisent le théâtre à coup de masse.