Christine Beerli — Wikipédia

Christine Beerli
Illustration.
En 1992.
Fonctions
Conseillère aux États
Législature 44e à 52e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Députée au Grand Conseil du canton de Berne
Membre du Conseil de ville de Bienne
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Bienne
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Diplômée de Université de Berne
Profession Avocate

Christine Beerli, née le à Bienne (originaire de la même ville et de Thal), est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.

Elle est députée au Conseil des États de fin 1991 à fin 2003.

Origines et famille

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Christine Beerli naît Christine Kopp[1] le à Bienne, dans le canton de Berne. Elle est originaire de la même ville et de Thal, dans le canton de Saint-Gall[2]. Elle grandit à Bienne avec ses deux sœurs cadettes[3].

Elle est divorcée[1] de Rudolf Beerli, médecin généraliste qu'elle épouse en 1983. Ils n'ont pas d'enfant[4].

Études et parcours professionnel

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Après une maturité gymnasiale de type économique obtenue en automne 1972[1], elle fait des études de droit à l'Université de Berne[3], conclues par une licence en 1976[1].

Elle décroche le brevet d'avocat en 1978 et exerce dans son propre cabinet de 1979 à 1998 à Bienne[1].

Parcours politique

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Elle commence sa carrière politique en siégeant de 1980 à 1983[2] au Conseil de ville (législatif) de Bienne, puis de 1986 à 1991 au Grand Conseil du canton de Berne. Elle préside le groupe radical-démocratique au sein du parlement cantonal[1].

En 1991, elle est élue au Conseil des États, s'imposant sur le fil face à la candidate des Verts Leni Robert[5]. Elle y siège jusqu’en 2003[2]. Elle préside le groupe radical de l'Assemblée fédérale de 1996 à 2002[1], s'imposant au sein du groupe parlementaire en par 28 voix contre 27 à Gerold Bührer[6].

Elle préside la Commission de politique extérieure (CPE) de fin 1997 à fin 1999 et celle de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) de fin 1999 à fin 2001. Elle fait également partie des commissions des affaires juridiques (CAJ) et de la politique de sécurité (CPS), respectivement de fin 1995 à fin 1997 et de fin 1995 à mars 1998, et de celle de l'économie et des redevances (CER) à partir de . Enfin, elle est déléguée à l'Union interparlementaire de fin 1997 à juin 1998[2].

Christine Beerli échoue dans sa tentative d'élection au Conseil fédéral le 10 décembre 2003 alors qu'elle brigue le siège de Kaspar Villiger. C'est Hans-Rudolf Merz qui est élu. Elle quitte alors la vie politique[réf. souhaitée].

Positionnement politique

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Elle appartient à l'aile gauche de son parti et se profile en particulier sur les dossiers de l'Espace économique européen, l'assurance-vieillesse et survivants et le partenariat social[5].

En 1993, elle se désolidarise de son parti pour soutenir la candidature de la socialiste Christiane Brunner au Conseil fédéral[5].

Autres fonctions

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Christine Beerli est élue présidente de Pro Juventute en , succédant à ce poste à l'ancien conseiller fédéral radical Rudolf Friedrich[7]. Elle exerce également la présidence[Quand ?] de la Commission fédérale de l'alcool[réf. souhaitée].

Elle a siégé au Conseil d'administration de la compagnie d'assurances Rentenanstalt[réf. souhaitée]. Elle préside Swissmedic, l'institut chargé de surveiller le marché des produits thérapeutiques, dès le 1er janvier 2006 et ce jusqu'en 2018[réf. souhaitée].

Elle est directrice de la Haute école de technique et d'architecture de Bienne de à [1], puis du département de la technique et de l'informatique de la Haute école spécialisée bernoise jusqu'en [8].

Elle est membre de l'Assemblée du Comité international de la Croix-Rouge depuis 2005[réf. souhaitée]. Le 26 avril 2007, elle a été élue vice-présidente permanente du CICR et a pris ses fonctions le 1er janvier 2008 en remplacement du professeur Jacques Forster[réf. souhaitée].

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 180
  2. a b c et d « Biographie de Christine Beerli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. a et b Bureau de l'égalité du canton de Berne, « Christine Beerli-Kopp », sur canton de Berne (consulté le )
  4. José Bessard, « Une réformiste chez les sénateurs », Le Nouveau Quotidien, no 43,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  5. a b et c Béatrice Schaad, « Christine Beerli, cheffe de groupe ? Les radicaux flirtent avec la modernité », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  6. Bernard Wuthrich, « La Biennoise Christine Beerli succède à Pascal Couchepin à la tête du groupe radical », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  7. Agence télégraphique suisse, « Christine Beerli élue à la tête de Pro Juventute », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  8. (de + fr) Haute école spécialisée bernoise, « Rapport d'activité 2007 », sur issuu.com, (consulté le ), p. 53