Chypre (thème) — Wikipédia

Les thèmes en Asie Mineure vers 950.
Les thèmes de l'Empire byzantin à la mort de Basile II en 1025.
Situation régionale vers 1135.

Le thème de Chypre est une province civile et militaire byzantine recouvrant l'île de Chypre à la suite de la reconquête de celle-ci par la flotte de Nicétas Chalkoutès en 965[1].

La reprise de l'île aux Arabes par Nicétas Chalcoutzès, permet aux Byzantins de recouvrer un point d'appui primordial en Méditerranée orientale, qui permet d'envisager une reconquête au moins partielle de la Syrie. Du fait de son importance stratégique, le thème de Chypre est souvent confié à des hommes ayant la confiance de l'empereur. C'est le cas d'Eumathios Philokalès, stratège du thème durant 20 ans (de 1093 à 1112 environ). Il succède à Rhapsomatès qui s'était dressé contre l'autorité impériale avant d'être vaincu par Jean Doukas[2]. Le thème est alors pourvu d'une flotte en prévision d'opérations pour reprendre la Syrie et l'Égypte[3]. Sous la direction de Philokalès, les habitants sont soumis à une lourde pression fiscale qui suscite des protestations, notamment de l'Église, sans déboucher sur une nouvelle révolte[4].

En 1099, Philokalès repousse une attaque pisane contre l'île et représente le basileus Alexis Ier Comnène auprès des chefs croisés. En outre, Chypre ravitaille à plusieurs reprises les états croisés du fait de sa richesse agricole[5]. Il est possible qu'Eustathe Kamytzès y serve comme gouverneur entre 1108 et 1113. À la fin du XIIe siècle, Chypre sert de base à des prétendants au trône impérial : en 1184, un neveu de Manuel Comnène nommé Isaac, s'empare de l'île où il se fait proclamer basileus[6]. Andronic Ier Comnène n'a pas les moyens de réduire cette rébellion et se venge sur la famille d'Isaac[7]. En 1186, Isaac II Ange, le successeur d'Andronic Ier, tente de mettre fin aux despotes séparatistes de Chypre mais sa flotte est vaincue par celle de Margaritus de Brindisi, un amiral normand envoyé par Guillaume II de Sicile pour défendre Isaac Comnène[8]. À la suite de cet échec, l'île échappe définitivement au contrôle de Constantinople et en 1191, Isaac Comnène, isolé, est facilement vaincu par Richard Cœur de Lion qui confie l'île aux Lusignans[9].

De l'Empire romain à l'Empire byzantin

[modifier | modifier le code]

L’île de Chypre faisait déjà parti de l’Empire romain et fut systématiquement intégrée à sa partie orientale durant les nombreux schismes. Le déplacement du siège de l’empire à Constantinople (330) l’intègre pour de bon aux possessions orientales de l’empire. Elle est assimilée au thème de Thrace qui comprend alors aussi l’Égypte[10]. Elle est définitivement rattachée à l’Empire byzantin en 395 et change son affiliation pour passer sous l’autorité du thème d’Antioche. Elle est de fait dirigée par un gouverneur militaire. L’île est également redivisée en quatorze régions suivant la répartition de ses diocèses. Entre temps, le commerce périclite et la population se consacre à l’agriculture. L’artisanat connait un déclin considérable. Si l’île a une place importante dans l’empire dû à son placement stratégique, on perd cependant sa trace pendant plus de deux siècles jusqu’au règne de Justinien[11].

Chypre sous Justinien

[modifier | modifier le code]

La soudaine réapparition de Chypre dans les intérêts byzantins s’explique par les origines de l’impératrice Théodora, née à Chypre. Son influence sur Justinien entraîne un changement majeur dans l’administration. La charge de gouverneur, jusque-là vendue, est remplacée par une pléthore de fonctionnaires et les impôts sont réduits. Ceci permet aux paysans d’enfin faire un profit sur leurs productions. Ils se concentrent sur la culture de la vigne, des arbres fruitiers et des céréales. L’industrie de la soie est aussi introduite[11]. On reprend les productions antiques de vin et d’huile d’olive, comme les restes de poteries trouvées sur l’île en attestent[12]. L’artisanat reprend et devient bientôt l’activité la plus importante de l’île avec l’agriculture. L’île sert également de poste de ravitaillement et de guet pendant les affrontements contre les Perses[11].

Les invasions sarrasines

[modifier | modifier le code]

En 632, une flotte pirate attaque pour la première fois la ville de Cition. Le razzia est de courte durée mais les pirates sarrasins reviennent en 647 avec une flotte de 700 navires. Ils assiègent Constantia pendant qui attend en vain les renforts de Constantinople[11]. La nature insulaire de Chypre leur avait jusque-là permis de ne pas avoir d’institutions militaires en s’appuyant sur leur alliance avec les empires voisins pour assurer sa sécurité en cas de besoin[13]. Le massacre dure plusieurs mois et plusieurs autres villes et villages sont pillés. Les renforts byzantins n’arrivent que trop tard. En 648, les Sarrasins reviennent piller Paphos et continuent leurs assauts jusqu’à ce que Chypre accepte de payer un tribut au calife de Syrie et de ne plus aider Byzance. Les Chypriotes ne respecteront pas cette dernière clause. En représailles, la population est massacrée et les églises chrétiennes brûlées. Après négociations, il est conclu que le tribut de Chypre sera partagé entre les pouvoirs byzantins et sarrasins. Les incursions arabes ont ruiné l’économie et la structure sociétale de l’île, mais a aussi pour conséquence l’implantation d’une communauté arabe pratiquant l’Islam[11].

La déportation vers l'Hellespont

[modifier | modifier le code]

En 691, les Byzantins, sous le règne de Justinien II, entrent de nouveau en guerre avec les Arabes. Craignant des révoltes au sein de l’île et les représailles contre les habitants d’origine grecque, Justinien II ordonne la déportation temporaire des habitants chrétiens dans l’Hellespont. Celle-ci ne durera que dix ans durant lesquels les chypriotes déportés fondent la ville de Justianopolis. L’archevêque chypriote de l’île est autorisé à exercer son pouvoir sur tout l’Hellespont et conservera ce titre longtemps à titre symbolique. Les Chypriotes retournent sur leur île durant une trêve. Pendant les deux siècles suivants, l’île est disputée par les communautés chrétiennes et islamiques. Ni les Byzantins ni les Arabes ne conservent le contrôle de l’île à long terme jusqu’en 964[11].

La reconquête byzantine

[modifier | modifier le code]

En 964, Nicéphore Phocas obtient une victoire contre les Sarrasins. Chypre redevient une possession byzantine pour les deux siècles suivants. On reconstruit d’autres villes à côté de celles détruites. Amnochostos remplace Constantia, Larnaca remplace Cition, etc. Laucosia (future Nicosie) est fondée durant cette période au centre de l’île. De nombreux monastères sont fondés et deviennent lieu de pèlerinage[11].

Chypre devient aussi un thème de l’empire, alors qu’elle n’était auparavant qu’une dépendance affiliée à une autre province. Elle est désormais gouvernée par un Duc et possède ses propres garnisons, bien qu’elle ne dispose pas de la formation plus complexe du thème comme Chaldia à la même époque. Elle s’inscrit dans la volonté de créer de nouveaux thèmes pour mieux contrer les invasions extérieures. Elle devient aussi l’avant-poste stratégique de l’Empire byzantin[14].

L’île connait une époque prospère grâce à sa production textile et son commerce[11]. Il n’y a aucune source prouvant une activité minière sur l’île, mais on peut trouver des traces d’importation de vitriol en Occident à partir du XIIe siècle. La production et commercialisation de produits en verre laisse croire qu’il y avait une culture de cristaux de roche requis pour produire le verre[15].

On assiste cependant à deux révoltes importantes en 1042 et 1092. Les deux sont causées par les impôts trop lourds. La première, menée par Théophile Eroticos, gouverneur de l’île, ne dure que quelques mois. Chypre est déclarée indépendante la même année. La deuxième révolte (1092) est menée par Rhapsomatès et dure un peu plus longtemps mais finit par échouer. Les deux gouverneurs dissidents sont capturés et emmenés à Constantinople[11].

Les premières croisades

[modifier | modifier le code]

Après la révolte de 1092, la paix est réinstaurée mais de grands changements s’apprêtent à bouleverser le visage de l’île. La première croisade relance le commerce du monde Méditerranéen. À la suite de la concession faite en 1082 par Alexis Comnène qui a besoin des forces vénitiennes pour contrer les invasions normandes en Italie, Venise obtient le droit d’installer quelques marchands à Famagouste[16]. Chypre resserre ses liens avec le royaume de Jérusalem dans le but d’étendre son influence commerciale aux villes maritimes syriennes. Les liens avec le pouvoir byzantin se relâchent, mais Chypre demeure fidèle à Byzance et à la dynastie des Comnène[11].

           En 1149, durant la deuxième croisade, le comte de Savoie Amadée III se trouve séparé de Louis VII et échoue à Chypre où il meurt. La troisième croisade est moins favorable à l’île puisqu’elle est pillée par Renaud de Châtillon, prince d’Antioche. Celui-ci brûle les églises et torture la population en représailles, frustré de la compensation trop moindre de l’Empereur Emmanuel Comnène[17].

Isaac Comnène et la fin de l'empire

[modifier | modifier le code]

En 1184, Isaac Comnène, renégat d’une précédente branche des Comnène, arrive à Chypre après s’être libéré de sa captivité à la suite d’une défaite contre les Arméniens. Il se proclame gouverneur sur la base de document falsifiés. Il affirme l’indépendance de l’île et sa seule autorité sur celle-ci, contre Andronikos puis Isaac II[18]. Cette action n’est pas approuvée par la population qui craint que l’île redevienne un champ de bataille. L’Église chypriote conteste aussi cette décision, fidèle à l’Empereur qui la protège depuis plus de deux siècles. Isaac Comnène s’allie au roi de Sicile et réussit à repousser les troupes impériales. Il s’allie à Saladin après la prise de Jérusalem en 1187. Selon les rares sources de l’époque, c’est un souverain autoritaire qui n’hésite pas à réprimer ceux qui le contestent[11].

           Cependant, la prise de Jérusalem provoque une autre croisade. Alors que la flotte de Richard Cœur de Lion tente de se rendre en Syrie en 1191, une tempête fait échouer trois navires anglais au large de Limassol. À bord se trouvent la sœur et la fiancée du roi d’Angleterre. À la nouvelle du naufrage, Isaac Comnène fait emprisonner les hommes et oblige les femmes à débarquer. Richard Cœur de Lion finit par arriver, probablement dans le but aussi d’en découdre avec un monarque qui se présentait ouvertement comme un ennemi de l’Occident et de la chrétienté[18]. Suite au refus d’Isaac de libérer ses hommes, il attaque l’île. Isaac tente alors de l’apaiser en lui promettant son appui pour la croisade et une belle somme d’argent. Dans la même foulée, il demande l’aide de Saladin dans le dos du roi d’Angleterre et tente de s’enfuir. Richard le rattrape et le fait prisonnier[11]. La légende raconte qu’il lui fait faire des chaines en argent à la demande d’Isaac Comnène qui se plaint de la douleur que lui infligent ses chaines en fer[18]. Il vend ensuite Chypre pour 100 000 pèces d’or aux Templiers[19]. Ceux-ci essuient des révoltes[18] et revendent l’île à Guy de Lusignan, roi déchu de Jérusalem[20] grâce à l’intermédiaire de Richard Cœur De Lion[18]. La passation de l’île aux Lusignan marque la fin des inscriptions grecques, langue de l’Empire byzantin, et le début d’inscriptions en latin, marquant pour de bon la fin de l’appartenance byzantine de Chypre[21].  

Chypre après l'Empire byzantin

[modifier | modifier le code]

Guy de Lusignan transforme Chypre en royaume féodal dès 1194. Il opère de nombreuses réformes au sein de son administration et s’en sert pour faire commerce avec les Vénitiens et les Gênois. Elle s’inscrit dans la myriade d’autres États latins d’Orient. Dès 1207, Chypre est considérée comme une escale entre l’Occident et les différents objectifs des croisades[22].   

Les institutions chrétiennes

[modifier | modifier le code]

La fondation de l'Église chypriote

[modifier | modifier le code]

La christianisation de Chypre remonte en 45 avec l’arrivée de l’apôtre Paul et Barnabé qui répandent la parole avant de se séparer. Barnabé fonde la première Église chypriote. L’édit de Milan par Constantin instaure la liberté de culte en 313. Depuis ses débuts, l’Église chypriote est une branche indépendante de la chrétienté qui subsiste jusqu’au Ve siècle. Le prélat le plus connu de l’île est Epiphanios II qui participe au deuxième concile œcuménique en 391 à Constantinople[23]. Il est également à l’origine d’un concile local en 399 à Constantia[11]

Rivalités avec Antioche

[modifier | modifier le code]

L’assimilation à Antioche entraîne, en 395, la subordination de l’Église chypriote au patriarcat d’Antioche. Des tensions se forment rapidement. Les doctrines orientales ne reconnaissent que les Églises fondées par les apôtres et celle de Chypre fut fondée par Barnabé, disciple de l’apôtre Paul[24]. En vérité, Antioche veut exercer son pouvoir de nommer les évêques pour instaurer leurs doctrines religieuses. Les prélats chypriotes résistent et la situation semble se calmer jusqu’en 431 avec la mort de l’archevêque Théodoros de Constantia. Antioche retente alors de soumettre l’Église chypriote. Les prélats protestent en procédant à l’élection d’un nouvel archevêque. Réginos, successeur de Théodoros, est envoyé au concile œcuménique d’Ephèse en 431 pour réclamer l’autonomie de l’Église chypriote. Cette demande est approuvée et proclamée dans le huitième canon du concile. Les ambitions d’Antioche ne sont pourtant pas calmées avant la découverte du tombeau de Saint Barnabé sous le règne de l’empereur Zénon (474-491)[11].  

L'Église après 964

[modifier | modifier le code]

Après près de quatre siècles de guerre contre les Sarrasins et leur volonté de conversion islamique, le retour de l’île sous le contrôle byzantin est une excellente nouvelle pour l’Église chypriote alors déportée dans l’Hellespont. Celle-ci reprend possession de ses pouvoirs et bénéficie d’importants dons impériaux pour les institutions religieuses. L’essor du mouvement monastique gagne aussi Chypre où sont construits de nombreux monastères, très vite remplis d’adeptes[11]. La topographie de l’île permet la construction de monastères montagneux complétement isolés tel le monastère de Machairas où des traces archéologiques découvertes à la fin du XXe siècle suggèrent la présence de moines étrangers, possiblement envoyés de Jérusalem[25].  L’île n’est toutefois pas impliquée dans les croisades jusqu’au XIIIe siècle. Ce fait est d’ailleurs reproché à l’Empereur Alexis l’Ange par Innocent III[22].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Bréhier 2006, p. 171
  2. Skoulatos 1980, p. 148 et 181
  3. Bréhier et 2006 p252
  4. Malamut 2007, p. 117-118
  5. Cheynet 2007, p. 441
  6. Bréhier 2006, p. 284
  7. Ostrogorsky 1996, p. 422
  8. Bréhier 2006, p. 187
  9. Ostrogorsky 1996, p. 430
  10. (en) Alexander Kazhdan, « Thème », The Oxford Dictionary of Byzantium,‎
  11. a b c d e f g h i j k l m n et o Achille Émilianidès, « Histoire de Chypre », dans Que sais-je?, Presses Universitaires de France, , p. 30-47
  12. (en) Caroline Autret, « Cyprus and Cilicia: Amphora production, trade and relations in the early roman era », Cyprus: An Island Culture: Society And Social Relations From The Bronze Age To The Venetian Period,‎ , p. 262-263
  13. (en) Salvatore Cosentino, « A longer Antiquity? Cyprus, insularity and the economic transition », Cahiers du Centre d'Études de Chypre, vol. 43,‎ , p. 93-102
  14. Louis Bréhier, Le monde byzantin : les institutions de l'Empire byzantin, Mimésis, , p. 289
  15. Robert Halleux, « Une description pseudo-aristotélicienne des mines de Chypre », L'Antiquité Classique, vol. 50, nos 1/2,‎ p. 382-392, p. 1981
  16. Louis Bréhier, Le monde byzantin : la civilisation byzantine, Mimésis, , p. 194
  17. Jacques N. Politis, Chypre : Sa légende, son épopée, sa tragédie, Arthème Fayard, , p. 66-67
  18. a b c d et e (en) Jonathan Harris, Byzantium and the crusades, London, Bluemsburry Academic, , p. 146-147
  19. Louis Bréhier, Vie et mort de Byzance, Albin Michel, , p. 289
  20. Michel Balard, « David Jacoby et l'histoire de Chypre », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 49,‎
  21. Estelle Ingrand-Verenne et Maria Aimé Villano, « Les inscriptions en alphabet latin de Chypre au Moyen Âge : une enquête exploratoire », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 50,‎
  22. a et b Jean Richard, « Le royaume de Chypre face aux croisades », Compte rendu des séances de l'Académie des inscriptions des Belles-Lettres, vol. 153, no 2,‎
  23. Patriarche Photios (trad. White et Berrigan), Lettre à Boris/Michael, chef des Bulgares, p. 43-44
  24. Alain Blondy, « Chypre », dans Que sais-je, Presses Universitaires de France, , p. 43
  25. (en) Tassos Papacostas, « The Troodos Mountains of Cyprus in the Byzantine Period : Archeology, Settlement, Economy », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 43,‎ , p. 175-200

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Caroline Autret, « Cyprus and Cilicia : Amphora production, trade and relations in the early roman era », Cyprus: An Island Culture : Society And Social Relations From The Bronze Age To The Venetian Period, 2012, p. 262-263
  • Michel Balard, « David Jacoby et l'histoire de Chypre », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 49, 2019
  • Alain Blondy, « Chypre », dans Que sais-je?, Presses Universitaires de France, 1998, p. 43
  • Louis Bréhier, Le monde byzantin : La civilisation byzantine, Mimésis, 2015, p. 194
  • Louis Bréhier, Le monde byzantin : Les institutions de l'Empire byzantin, Mimésis, 2015, p. 289
  • Louis Bréhier, Vie et mort de Byzance, Paris, Albin Michel, coll. « L'évolution de l'humanité », , 632 p. (ISBN 2-226-17102-9).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Slavatore Cosentino, « A longer Antiquity ? Cyprus, insularity and the economic transition », Cahiers du Centre d'Études de Chypre, vol. 43, 2013, p. 93-102
  • Achille Émilianidès, « Histoire de Chypre », dans Ques sais-je?, Presses Universitaires de France, 1962, p. 30-47
  • Robert Halleux, « Une description pseudo-aristotélicienne des mines de Chypre », L'Antiquité Classique, vol. 50, no 1/2, 1981, p. 382-392
  • Jonathan Harris, Byzantium and the crusades, London, Bluemsburry Academic, 2022, p. 146-147
  • Estelle Ingrand-Verenne et Maria Aimé Villano, « Les inscriptions en alphabet latin de Chypre au Moyen Âge : une enquête exploratoire », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 50, 2020
  • Alexander Kazhdan, « Thème », The Oxford Dictionary of Byzantium, 2005
  • Georges Ostrogorsky (trad. J. Gouillard), Histoire de l'État byzantin, Paris, Payot, , 647 p. (ISBN 978-2-228-90206-9).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Tassos Papacostas, « The Troodos Mountains of Cyprusin the Byzantine Period : Archaeology, Settlement, Economy », Cahiers du Centre d'Études Chypriotes, vol. 43, 2013, p. 175-200
  • Patriarche Photios (trad. White et Berrigan), Lettre à Boris/Michael, chef des Bulgares, p. 43-44
  • Jacques N. Politis, Chypre : Sa légende, son épopée, sa tragédie, Arthème Fayard, 1959, p. 66-67
  • Jean Richard, « Le royaume de Chypre face aux croisades », Compte rendu des séances de l'Académie des inscriptions des Belles-Lettres, vol. 153, no 2, 2009
  • Basile Skoulatos, Les personnages byzantins de l'Alexiade : Analyse prosopographique et synthèse, Louvain, Nauwelaerts, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Caude Cheynet (dir.), Le monde byzantin, t. II : L'Empire byzantin (641-1204), Paris, PUF, coll. « Nouvelle Clio », , 544 p. (ISBN 978-2-13-052007-8 et 2-13-052007-3).
  • Elisabeth Malamut, Alexis Ier Comnène, Ellipses,

Articles connexes

[modifier | modifier le code]