Cinéma samoan — Wikipédia

Le cinéma samoan désigne le cinéma produit et tourné dans l'État indépendant des Samoa, un état insulaire en Océanie.

Le premier long métrage samoan, O le tulafale, est sorti en 2011. Tourné et situé à Samoa, en langue samoane, il est interprété par des acteurs samoans. Il a été produit avec le soutien financier du gouvernement samoan, dans l'espoir de présenter la culture samoane à un public international et de promouvoir les Samoa en tant que destination touristique[1].

Auparavant, les Samoa n'avaient produit que des courts métrages. Tusi Tamasese (en), le scénariste et réalisateur d'O le tulafale, avait déjà écrit et réalisé le court métrage Va Tapuia, qui a été projeté en 2010 au Festival international du film de Nouvelle-Zélande (en), puis au festival ImagineNative à Toronto et au Festival international du film d'Hawaï[2].

Samoa ne compte qu'un seul cinéma, le cinéma Magik, propriété de Maposua Rudolf Keil (en). La projection de films y est soumise à la censure, et les films étrangers peuvent être interdits, conformément à la loi sur le cinéma de 1978, s'ils portent atteinte à la foi chrétienne des spectateurs. Le Da Vinci Code et Harvey Milk ont tous deux été interdits de projection au cinéma dans les Samoa, ce dernier étant « inapproprié et contradictoire avec les croyances chrétiennes et la culture samoane »[3],[4].

Notes et références

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  1. « First ever Samoan film wraps up », sur tvnz.co.nz, (version du sur Internet Archive)
  2. « Samoan Feature Film First », sur New Zealand Ministry for Culture and Heritage, (version du sur Internet Archive)
  3. « Samoa bans 'Milk' film », sur ABC Radio Australia, (version du sur Internet Archive)
  4. « Samoa’s government censor bans Da Vinci Code film », sur RNZ,