Claude Casimir-Perier — Wikipédia

Claude Casimir-Perier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 34 ans)
CrouyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Germaine Sommier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Propriétaire de
Château de Trie-la-Ville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflit
Distinction
Prix Montyon ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Claude Casimir-Perier, de son nom complet Laurent-Pierre-Scipion-Claude Casimir-Perier, né le au château de Pont-sur-Seine (Aube), mort pour la France le à Crouy (Aisne)[1], est un écrivain français. Il était alors capitaine du 276e régiment d'infanterie, auquel appartenait également Charles Péguy. Peu avant la Première Guerre mondiale, il a été l'actif partisan d'un développement du port de Brest comme point d'entrée du trafic transatlantique[2].

Jeunesse et études

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Claude Casimir-Périer est le fils de Jean Casimir-Perier, président de la République en 1894-1895, et d'Hélène Perier-Vitet. Il suit ses études à l'École libre des sciences politiques[3].

Claude Casimir-Perier est le deuxième mari de la comédienne Madame Simone, de son vrai nom Pauline Benda (cousine de Julien Benda). En 1909, ils achètent leur propriété de Trie-la-Ville.

Parcours professionnel

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Madame Simone, à laquelle il était infidèle, eut à cette époque une liaison orageuse avec le jeune chroniqueur littéraire et écrivain Alain-Fournier jusqu'à la mobilisation générale de 1914. Claude Casimir Perier avait engagé celui-ci en 1912, présenté par Péguy, afin de l'aider à la préparation d'un important ouvrage sur les relations postales et maritimes entre la France et l'Amérique[4].

Vu comme un intellectuel, Claude Casimir Perier ne perça pas en politique. Il échoua aux législatives de 1914 à Béziers, où il se présentait comme républicain de gauche face à un socialiste du cru, Édouard Barthe.

Capitaine au 276e régiment d'infanterie, il est mort pour la France le à Crouy (Aisne)[5].

En 1915, il reçut le prix Montyon[6].

Notes et références

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  1. Source : fiche « Claude Casimir-Perier, sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  2. « BNF - Claude Casimir-Perier - Auteur », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  3. Pierre Rain, L'École Libre Des Sciences Politiques, Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 978-2-7246-0033-9, lire en ligne)
  4. Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 47.
  5. Source : fiche « Claude Casimir-Perier, sur le site memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  6. Notice, sur le site de l'Académie française.

Bibliographie

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  • Claude Casimir-Perier, Comment on peut assurer à la France la suprématie sur l'Atlantique [Texte imprimé] : Brest-Transatlantique, 1913.
  • Claude Casimir-Perier, Brest, port transatlantique européen. Projet de réorganisation des services maritimes et des chemins de fer français, Paris, Hachette, 1914.
  • Victor Boudon, Avec Charles Péguy, de la Lorraine à la Marne, août- (préface de Maurice Barrès, contenant des lettres inédites du lieutenant Charles Péguy et du capitaine Claude Casimir-Perier), Hachette et Cie, coll. « Mémoires et récits de guerre », Paris, 1916, XVIII-2-195-2 p.
  • Michel Forrier, Madame Simone : des théâtres parisiens à l'Académie d'Angoumois, Paris, Le Croît vif, coll. « Témoignages », , 237 p. (ISBN 978-2-916-10439-3, OCLC 259972196)
  • Association des écrivains combattants, Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918, Volume 5, 1926

Liens externes

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