Claude Ramey — Wikipédia
Claude Ramey
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Distinction | Prix de Rome () |
Sépulture de Claude Ramey au cimetière du Montparnasse.
Claude Ramey, né à Dijon le , et mort à Paris le , est un sculpteur français.
Il est le père et le maître du sculpteur Jules Ramey.
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Claude Ramey remporte le grand prix de Rome en 1782, et séjourne trois ans à Rome à la villa Médicis.
Il participe à l'exécution des bas-reliefs de la colonne Vendôme à Paris. Il a pour élève Jean-Pierre Cortot. En 1816, Claude Ramey est élu à la section sculpture de l'Académie des beaux-arts. Il est le second à siéger au fauteuil no 1 de l'Académie des beaux-arts (France) de l'Institut de France.
Collections publiques
[modifier | modifier le code]- Clermont-Ferrand, Musée d'art Roger-Quilliot, Blaise Pascal, 1824, marbre.
- Dijon, musée des beaux-arts de Dijon :
- Allégorie à la gloire des princes de Condé, v. 1780, terre cuite, 55 x 50 x 32cm,
- Projet de fronton pour l’Hôtel-Dieu de Paris, d’après un dessin de Pierre-Paul Prud’hon, 1804, plâtre patiné 22 x 117 cm.
- Paris :
- Arc de Triomphe du Carrousel : L'Entrevue de Tilsit, bas-relief en marbre
- Jardin du Luxembourg, fontaine Médicis : Naïade, statue à gauche du fronton
- Musée du Louvre :
- Sapho, 1801, statue en marbre[1]
- Le Génie de la France, sous les traits de Napoléon Ier, invoque Minerve, Mercure, la Paix, la Législation et les divinités de la Paix et de la Législation pour qu'elles succèdent à Mars et à l'appareil guerrier que la Victoire a rendu inutile, 1811, bas-relief, fronton de la façade nord de la Cour carrée
- Le Génie de la France, sous les traits de Napoléon Ier, invoque Minerve, Mercure, la Paix, la Législation et les divinités de la Paix et de la Législation pour qu'elles succèdent à Mars et à l'appareil guerrier que la Victoire a rendu inutile, 1811, bas-relief, esquisse en plâtre[2]
- Napoléon Ier en costume du Sacre, 1813, statue plus grande que nature, marbre[3].
- Richelieu, place Aristide-Briand : Le Cardinal de Richelieu, 1828, statue colossale, marbre blanc sur socle en calcaire[4].
- Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon : Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie (1781-1824), 1810, statue en pied plus grande que nature, marbre.
- Vizille, musée de la Révolution française : Minerve instruisant la jeunesse, 1787, médaillon, terre cuite.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Sapho (1801), marbre, Paris, musée du Louvre.
- Le Génie de la France, sous les traits de Napoléon Ier, évoque Minerve, Mercure, la Paix et la Législation pour qu'elles succèdent à Mars et à l'appareil guerrier que la Victoire a rendu inutile (1811), détail, Paris, Cour carrée du palais du Louvre.
- Napoléon Ier en costume du Sacre (1813), marbre, Paris, musée du Louvre.
Élèves
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mémoires de la commission des antiquités du département de la Côte d’Or, édition de 1901.
- Pierre Kjellberg, Le Nouveau guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notice no 2573, base Atlas, musée du Louvre
- Notice no 5610, base Atlas, musée du Louvre
- Notice no 2587, base Atlas, musée du Louvre
- Simone Hoog, (préface de Jean-Pierre Babelon, avec la collaboration de Roland Brossard), Musée national de Versailles. Les sculptures. I - Le musée, Réunion des musées nationaux, Paris, 1993, p. 324.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :