Coire — Wikipédia
Coire (de) Chur | ||||
Armoiries | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Grisons | |||
Région | Plessur | |||
Maire Mandat | Urs Marti (PLR) Depuis 2013 | |||
NPA | 7000-7007 Coire 7026 Maladers | |||
No OFS | 3901 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 38 129 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 703 hab./km2 | |||
Population agglomération | 61 456 hab. () | |||
Langue | Allemand | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 51′ 00″ nord, 9° 32′ 00″ est | |||
Altitude | 593 m | |||
Superficie | 54,24 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton des Grisons | ||||
Liens | ||||
Site web | www.chur.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Coire (en allemand : Chur ; en romanche : Cuira ; en italien : Coira) est une commune et une ville suisse, chef-lieu du canton des Grisons et de la région de Plessur.
Coire se trouve sur la rive droite du Rhin alpin et est aussi le siège du diocèse de Coire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La ville de Coire est située dans la vallée du Rhin alpin, au point de rencontre des influences latines et germaniques (alémaniques).
Elle s'est construite, légèrement à l'écart du fleuve, sur un cône de déjection engendré par le torrent affluent de la Plessur.
La commune de Coire s'étend sur 54,24 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 15,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 21,3 %, les surfaces boisées 54,8 % et les surfaces improductives 7,9 %[3].
Climat
[modifier | modifier le code]Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −3,9 | −2,4 | 0,4 | 3,4 | 7,2 | 10,2 | 12,1 | 11,8 | 9,3 | 5,3 | 0,3 | −3,3 | 4,2 |
Température moyenne (°C) | −0,5 | 1,3 | 4,8 | 8,3 | 12,7 | 15,6 | 17,7 | 16,9 | 14,2 | 9,7 | 3,9 | −0,1 | 8,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,1 | 6,3 | 10,3 | 14 | 18,6 | 21,5 | 23,5 | 22,7 | 19,9 | 15,5 | 8,8 | 4,1 | 14,1 |
Précipitations (mm) | 52 | 51 | 47 | 51 | 75 | 91 | 96 | 103 | 77 | 51 | 65 | 58 | 814 |
Nombre de jours avec précipitations | 8 | 7 | 8 | 9 | 11 | 11 | 10 | 12 | 8 | 6 | 8 | 8 | 106 |
Transports
[modifier | modifier le code]- Autoroute A13 Sankt Margrethen - Bellinzone, sortie 16
- Ligne ferroviaire CFF Saint-Gall-Coire
- Lignes ferroviaires des Chemins de fer rhétique pour Davos, Arosa, Saint-Moritz et Disentis.
La gare CFF de Coire est également le départ de la route cycliste nationale appelée Route des Grisons qui conduit à Bellinzone.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'établissement attesté le plus ancien remonte au Néolithique, vers 2500 av. J.-C.
À l'époque romaine, Coire (Curia) devint le chef-lieu de la Rhétie Première. À la fin du IVe siècle, Coire abrita un évêché. Au Ve siècle, la Rhétie (ou une partie) passa sous domination ostrogothique et Coire fut peut-être renommée Theodoricopolis, puis passa au royaume des Francs au VIe siècle. Sous Charlemagne, vers 800, la Coire rhétique devint partie du Saint-Empire[réf. souhaitée] . Avec l'arrivée de bourgeois venus des régions alémaniques et plus tard des Walser dans les vallées en-amont de Coire, la langue germanique fit son apparition dans une région jusque-là rhéto-romane.
L'histoire de Coire est dès le haut Moyen Âge liée à celle de la principauté épiscopale de Coire, puis du canton des Grisons, dont la ville devint le chef-lieu en entrant dans la Confédération suisse.
La ville connut un développement important avec l'aménagement des cols alpestres et la construction du chemin de fer.
Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Coire est jumelée avec[4] :
- Bad Homburg vor der Höhe (Allemagne)
- Cabourg (France)
- Mondorf-les-Bains (Luxembourg)
- Mayrhofen (Autriche)
- Terracina (Italie)
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Coire compte 38 129 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 703 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 5,2 % (canton : 3,3 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. Au , l’agglomération de Coire compte 61 456 habitants[1].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 29,4 %, similaire à la valeur cantonale (29 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 28,1 %, alors qu'il est de 29,1 % au niveau cantonal[6].
La même année, la commune compte 18 230 hommes pour 19 194 femmes, soit un taux de 47,8 % d'hommes, inférieur à celui du canton (49,5 %)[6].
Écoles
[modifier | modifier le code]- Haute école pédagogique de Coire
- Haute école spécialisée de Coire
Religion
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]- Bündner Tagblatt[7]
- Radio Grischa, radio régionale
- La Quotidiana, seul quotidien en romanche des Grisons.
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Curiosités
[modifier | modifier le code]- Musée d’art des Grisons
- Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, édifiée aux XIIe et XIIIe siècles.
- Chapelle Saint-Laurent, construite en 1464
- Musée rhétique (Rätische Museum)
- Église paroissiale réformée Sainte-Régula, reconstruite vers 1494-1500
- Ancienne église conventuelle Saint-Lucius
- Monument aux soldats allemands internés à Coire durant la Première Guerre mondiale. Ce témoignage, seule relique monumentale du nazisme connue en Suisse, se trouve au cimetière municipal de Daleu à Coire. Le bloc de granit a été sculpté en 1938 à l’initiative de l’association du Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge. La stèle est gravée de 58 noms[8].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Simeon Bavier (1825-1896), conseiller fédéral
- Josias Braun-Blanquet (1884-1980), botaniste
- Ralph Bundi (1978-), joueur de hockey
- Mario Frick (1974-), footballeur
- Hans Ruedi Giger (1940-2014), artiste peintre, sculpteur, designer
- Tendol Gyalzur (1951-2020), humanitaire tibéto-suisse
- Kurt Huber (1893-1943), résistant allemand
- Mauro Jörg (1990-), joueur de hockey
- Angelica Kauffmann (1741-1807), peintre
- Daniel Mahrer (1962-), skieur
- Toya Maissen (1939-1991), journaliste
- Ernst Marischka, réalisateur
- Dominic Meier (1976-), joueur de hockey
- Nino Niederreiter (1992-), joueur de hockey
- Valerio Olgiati (1958-), architecte
- Clara Ragaz (1874-1957), féministe et pacifiste
- Giorgio Rocca (1975-), skieur
- Stefan Roos (1972-), chanteur
- Meinrad Schütter (1910-2006), compositeur
- Gian Simmen (1977-), snowboarder
- Nadine Vinzens (1983-), Miss Suisse 2002
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Partnerstädte
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Ernst Bollinger, « Bündner Tagblatt » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
- Georges-Marie Bécherraz, « Une relique nazie à Coire », Passé simple (mensuel romand d’histoire et d’archéologie.), no 84, , p. 37