Collégiale Saint-Martin de La Canourgue — Wikipédia
Collégiale Saint-Martin de La Canourgue | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Martin | |||
Type | Monastère, Collégiale | |||
Rattachement | Ordre de Saint-Benoît | |||
Début de la construction | VIe siècle | |||
Protection | Classé MH (1929)[1] | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Lozère | |||
Ville | La Canourgue | |||
Coordonnées | 44° 25′ 59″ nord, 3° 12′ 57″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lozère Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative) Géolocalisation sur la carte : France | ||||
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La collégiale Saint-Martin de La Canourgue était un monastère fondé certainement au VIe siècle dans le village de La Canourgue, aujourd'hui dans le département français de la Lozère. Il a été actif comme monastère jusqu'à quelques années de la Révolution française. La collégiale est devenue ensuite église paroissiale. Elle est désormais rattachée à la paroisse Saint-Frézal, l'une des cinq paroisses du diocèse de Mende.
Histoire
[modifier | modifier le code]Un monastère est sans doute fondée au VIe siècle ou au VIIe siècle, si l'on en croit des monnaies frappées à cette période au village voisin de Banassac et portant la mention de Saint-Martin. Il assoit sa renommée au VIIIe siècle, et un collège de chanoines y est installé entre le IXe siècle et le Xe siècle. Ce collège a donné son nom au village de La Canourgue (transformation depuis chanoine).
Au XIe siècle, pour éviter le relâchement dans le respect des règles monastiques, l'évêque Aldebert Ier de Peyre cède le monastère à l'administration de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. L'acte de cession est daté du , et précise la présence de quatre églises dans le village, dont l'église conventuelle Saint-Martin. Les moines de Saint-Victor ont donc sans doute du construire l'édifice actuel à partir de cette église, au XIIe siècle.
Remaniée au fil des ans, la collégiale subit un gros changement en 1670, lorsque le clocher au-dessus du porche s'effondre, entraînant dans sa chute les deux dernières travées de la nef. Ces travées n'ont jamais été reconstruites, donnant à l'église un aspect carré.
Un peu avant la Révolution française, la vie consacrée au monastère est abandonnée. La collégiale devient alors église paroissiale.
Description
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Notice no IA48000178, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Abbé Girou, « Notice sur l'église Saint-Martin de La Canourgue », dans Congrès archéologique de France. 24e session. Mende, Valence, Grenoble. 1857, Société française d'archéologie, Paris, 1858, p. 122-139 (lire en ligne)
- Dom Guilloreau, « L'obituaire de Saint-Martin de la Canourgue », dans Revue Mabillon, 1907, p. 390-428 (lire en ligne)
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, « La Canourgue : Église Saint-Martin », dans Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, 606p., (ISBN 978-2-01-242333-6), p. 179-180
- Françoise Robin, « La Canourgue : Église paroissiale Saint-Martin », dans Midi gothique : de Béziers à Avignon, Paris, Picard éditeur, coll. « Les monuments de la France gothique », , 389 p. (ISBN 2-7084-0549-7), p. 242-245
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :