Colmey — Wikipédia

Colmey
Colmey
Église de L'Assomption-de la-Vierge.
Blason de Colmey
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Val-de-Briey
Intercommunalité Communauté de communes Terre lorraine du Longuyonnais
Maire
Mandat
François Didier
2020-2026
Code postal 54260
Code commune 54134
Démographie
Population
municipale
241 hab. (2021 en évolution de −6,95 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 31″ nord, 5° 33′ 30″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 352 m
Superficie 9,9 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Martin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Colmey
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Colmey
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Colmey
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Colmey

Colmey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

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Colmey est située dans le Nord-Est de la France, plus précisément en Lorraine, à l'extrême nord de la Meurthe-et-Moselle.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Chiers[1],[Carte 1].

La Chiers, d'une longueur de 127 km, prend sa source dans la commune de Mont-Saint-Martin et se jette dans la Meuse à Remilly-Aillicourt, après avoir traversé 46 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Colmey[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villette », sur la commune de Villette à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,8 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Colmey est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,8 %), forêts (25,3 %), prairies (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Il y a plusieurs hypothèses qui donnent l'origine du nom Colmey :

  • La première hypothèse dit que Colmey vient du patois, ancienne langue lorraine en voie de disparition, donne "mauvais col".
  • La deuxième hypothèse dans plusieurs ouvrages évoque l'idée que Colmey dériverait de colombier.

Finalement, la dernière hypothèse est celle d'Auguste Terquem dans un livre sorti en 1864 sur l'étymologie des villes et villages mosellans qui donnerait pour col colonus, c'est-à-dire cultivateur ou habitation de cultivateur tandis que mey viendrait de maîtairie.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1989 Pierre de Boissonneaux de Chevigny RI Agriculteur - Député (1956-1958) - Sénateur (1959-1974)
mars 2001 En cours
(au 23 mai 2020)
François Didier[16],[17]
Réélu pour le mandat 2020-2026
  Agriculteur sur moyenne exploitation

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 241 habitants[Note 3], en évolution de −6,95 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
311268286760900900582542549
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
530480463454422413355339406
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
373374357350376350341315321
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
273245275283264245241--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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Entrée du château fort de Martigny.
  • Présence gallo-romaine, surtout à Flabeuville;
  • voie romaine;
  • Puits romain à la ferme de Martigny;
  • Château fort de Martigny construit en 1573 dans la seigneurie barroise de Colmey pour Marguerite de Xivry (épouse de Jean de la Mouillie), sur autorisation du duc Charles III, passée par mariages aux familles de Wopersnow et du Han, seigneur de Martigny, puis au capitaine Girault baron de Martigny (qui entreprit de nombreux travaux, dont la reconstruction du corps de logis et la creation d'un jardin à la française). Le château est transmis par héritage ou par alliance aux familles Soleirol, Husson puis Chevigny. L'actuel propriétaire est Hubert de Chevigny. De la maison forte primitive subsistent encore la façade ouest de l'enceinte avec au milieu une tour porche et la tour d'angle sud-ouest. Construction au début du XIXe siècle d'une grande maison d'habitation. Éléments défensifs. Le château de Martigny est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du pour les façades et toitures du château et des communs ainsi que pour les douves[22].
  • Borne dite Borne des Trois Évêchés, à Bouillon. Borne du XVIIIe siècle ?, dite des trois évêchés, marquant la limite entre la généralité des trois évêchés et celles de Lorraine et Barrois.

Édifices religieux

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  • Église paroissiale de L'Assomption-de la-Vierge reconstruite à partir de 1878 ; a remplacé une église construite en 1767, les deux niveaux inférieurs de la tour clocher ayant été conservés.
  • Église paroissiale Saint-Hubert à Flabeuville. Église du XVIe siècle à la collation du prieuré Saint-Gilles de Dun dont il subsiste la tour porche en façade, nef et chœur reconstruits au XVIIIe siècle, éléments défensifs.
  • Chapelle Saint-Hubert construite limite XVe siècle/XVIe siècle à l'initiative de l'abbaye Saint-Hubert d'Ardenne, propriétaire de biens à Flabeuville. Partiellement repercée au XVIIIe siècle, ancien ossuaire de Flabeuville, édifice classé au titre des monuments historiques par arrêté du [23].
  • Chapelle Saint-Joseph, située C.D.29c, de plan octogonal reconstruite en 1818 par Justin de Soleyrol, qui a servi de sépulture à sa descendance, aujourd'hui la famille de Boissonneaux de Chevigny.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de Colmey Blason
D'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés de même brochants, à l'émanché de deux pièces d'argent brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Colmey » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Colmey », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « la Chiers »
  3. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Colmey et Villette », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Villette », sur la commune de Villette - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune de Colmey ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Le château de Martigny », notice no PA00106013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Ancien Ossuaire dit Chapelle Saint-Hubert », notice no PA00106012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.