Combat de Kapellen — Wikipédia
Date | |
---|---|
Lieu | Kapellen |
Issue | Victoire des insurgés |
République française | Paysans contre-révolutionnaires |
• Henri Antoine Jardon | • Jan Cornelis Eelen • Antoine Constant |
inconnues | ~ 2 000 hommes |
inconnues 60 prisonniers[1] | inconnues |
Batailles
- Saint-Nicolas
- 1er Boom
- Merchtem
- Zele
- Malines
- 2e Boom
- Hooglede
- Moorslede
- Zonnebeke
- 1er Diest
- 1er Louvain
- Alost
- Turnhout
- Enghien-Hal
- Hérinnes
- Audenarde
- Leuze
- 2e Louvain
- Ingelmunster
- Duffel
- Herentals
- Arzfeld
- Clervaux
- Amblève
- Stavelot
- Pollare
- Londerzeel
- Kapelle-op-den-Bos
- Bornem
- Meerhout
- 2e Diest
- 3e Diest
- Mol
- Jodoigne
- Marilles
- Beauvechain
- Hélécine
- Kapellen
- Meylem
- Hasselt
Coordonnées | 50° 53′ 15″ nord, 4° 57′ 33″ est | |
---|---|---|
Le combat de Kapellen se déroule pendant la guerre des Paysans.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Après le siège de Diest, Jan Cornelis Eelen, à la tête des insurgés du Hageland, se porte à Kortenaken du 16 au 22 novembre, puis à Geetbets du au . Le , Eelen est rejoint par plusieurs centaines d'hommes du Brabant wallon menés par Antoine Constant. Les rebelles belges tiennent alors une zone délimitée par Kapellen à l'ouest, Halen au nord, Rumigny à l'est et Léau au sud[1].
Le 2 décembre, une colonne du général Jardon quitte Louvain et se porte à Winghe-Saint-Georges avant d'attaquer les rebelles à Kapellen. L'attaque est un échec et les Républicains sont repoussés par le premier poste-avancé. Ils se replient sur Winghe, laissant aux mains des insurgés une soixantaine de prisonniers, parmi lesquels deux officiers[1].
Plusieurs insurgés voulurent exécuter les prisonniers, néanmoins ces derniers sont sauvés par l'intervention de Wittevrouwen, le lieutenant de Eelen. Le , les rebelles envoient deux parlementaires à Louvain négocier un échange de prisonniers avec le général Jardon. Cependant les discussions n'aboutissent pas et les parlementaires repartent sans qu'un accord ne soit trouvé[1].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française, 1792-1814, t. III, Goemaere, , p. 493-49.