Combats de maître — Wikipédia

Combats de maître

Titre québécois Ivresse au combat
Titre original 醉拳二
Jui kuen II / Drunken Master II
Réalisation Liu Chia-liang
Jackie Chan
Scénario Edward Tang
Tong Man-ming
Yun Kai-chi
Acteurs principaux
Sociétés de production Golden Harvest
Hong Kong Stuntman Association
Paragon Films Ltd.
Pays de production Drapeau de Hong Kong Hong Kong
Genre comédie d'arts martiaux
Durée 102 minutes
Sortie 1994

Série Drunken Master

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Combats de maître ou Ivresse au combat au Québec[1] (chinois : 醉拳二) est un film hongkongais réalisé par Liu Chia-liang et Jackie Chan, sorti en 1994[2]. C'est la suite du film Le Maître chinois. Jackie Chan y incarne toujours le héros populaire chinois Wong Fei-hung.

Le film Drunken Master 3, qui sort 5 mois plus tard, ne reprend ni l'histoire, ni les personnages, ni les acteurs (Jackie Chan étant remplacé par Andy Lau dans le rôle principal).

Vers le début du XXe siècle, pour éviter de payer des droits de douanes, Wong Fei-hung, personnage mythique du folklore chinois, créateur de la "boxe de l'homme ivre"[3], joué par Jackie Chan, cache un paquet contenant du ginseng dans les bagages d'un ambassadeur britannique qui en est exempté. La valise contient déjà un paquet similaire, qui contient un sceau de jade volé par l'ambassadeur.

Fu Wen-chi (Liu Chia-Liang), un officier mandchou pense récupérer le sceau de jade, mais se trompe et part avec le ginseng. Fei-hung récupère à son tour un paquet dans la valise de l'ambassadeur, et se retrouve avec le sceau. L'histoire début ainsi sur un quiproquo[4].

Le groupe spécialisé dans le vol d'antiquités chinoises retrouve Fei-hung et tente de lui reprendre le sceau sans succès. Fu Wen-chi retrouve à son tour Fei-hung, et lui explique l'affaire. Le groupe fait alors appel à une bande armée pour attaquer Fei-hung, arrivant ainsi a récupérer le sceau. Décidé à récupérer le sceau, Fei-hung s'introduit alors dans l'ambassade, mais se fait attraper. L'ambassadeur, incommodé par le bruit occasionné par l'école d'arts martiaux voisine qui appartient au père de Fei-hung, saisi l'occasion pour obliger le père à vendre le terrain. Le père accepte et Fei-hung est libéré.

Des amis de Fei-hung découvrent le repaire des voleurs. Aidé par les élèves de l'école d'arts martiaux, il défait le groupe de voleurs. Les antiquités volées sont ainsi récupérées, il obtient les remerciements du gouverneur.

Cette histoire fait la part belle au peuple chinois face aux colons britanniques. Elle a également été retracée avec tous ses rebondissements dans les 33 épisodes de la série chinoise intitulée "Huang Feihong, l'humaniste", sur CCTV[3].

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Leonard Ho, Edward Tang, Eric Tsang et Barbie Tung sont les producteurs de ce film[5].

Autour du film

[modifier | modifier le code]
  • Les bénéfices du film ont été reversés à l’Association des cascadeurs de Hong-kong. En 2020, Jackie Chan a été récompensé par celle-ci lors de son 7ème banquet du nouvel an chinois[6] en raison de leur longue collaboration.
  • Il y a eu des problèmes financiers pendant le tournage du film. Jackie a renvoyé Liang Liu-chia de la mise en scène, et les deux hommes ne se parlent plus depuis. Les cascadeurs n'étant pas rémunérés, Ti Lung leur a donné tout son salaire.
  • Bien qu'Anita Mui ait neuf ans de moins que Jackie Chan, elle joue le rôle de sa belle-mère dans ce film.

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Parfois erronément appelé Combats de maître 2 par confusion avec son titre original
  2. SensCritique, « Combats de maître - Film (1994) », sur SensCritique (consulté le )
  3. a et b « Combats de maître | Comédie | Arts Martiaux », sur www.psychovision.net (consulté le )
  4. « Combats De Maitre Ii », sur Premiere.fr (consulté le )
  5. « Combats de maître (Films) – Résumés, avis, fiches personnages, wallpapers et bien plus | ShoShoSein », sur www.shoshosein.com (consulté le )
  6. Tirry, « Jackie Chan récompensé par l'Association des Cascadeurs de Hong-Kong », sur Jackie Chan France, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]