Comté de la Petite-Pierre — Wikipédia
(de) Grafschaft Lützelstein
Statut | Comté du Saint-Empire |
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Capitale | Lützelstein |
Langue(s) | francique rhénan, allemand, français |
Religion | catholicisme, protestantisme |
XIe siècle | création |
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1452 | rattachement au Palatinat du Rhin |
1681 | rattachement au royaume de France |
1790 | création du district de Wissembourg et du département du Bas-Rhin |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Le comté de la Petite-Pierre ou de Lützelstein (allemand : Grafschaft Lützelstein), par la suite comté de Palatinat-La Petite-Pierre (allemand : Pfalz-Lützelstein), est un ancien comté de Basse-Alsace ayant appartenu à la famille de Blieskastel puis à la famille Palatine (Palatinat du Rhin). Il faisait partie de l'évêché de Metz jusqu'en puis partie de l'évêché de Strasbourg.
Par un arrêt en date du , le conseil souverain d'Alsace réunit le comté à la France[1],[2]. L'année suivante, il est rattaché à l'intendance d'Alsace[3]. En , Léopold-Louis meurt sans héritier mâle en ligne directe. Le cardinal de Fürstenberg, évêque de Strasbourg, confisque alors le comté, comme fief tombé en déshérence[4],[3]. Mais, par un arrêt en date du , le conseil souverain d'Alsace l'attribue à la branche palatine des Deux-Ponts-Birkenfeld[5],[3] qui le garde jusqu'à la Révolution française. En , il est rattaché au district de Wissembourg[3].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le comté était centré sur la partie sud du massif des Vosges du Nord et sur l'est de l'Alsace bossue. Il s'étendait du pays de Bitche au nord grâce aux deux villages enclavés d'Achen et Montbronn jusqu'à la région de Phalsbourg et Lixheim au sud-est du département de la Moselle.
Dans sa formation finale, il ne comptait plus que l'est de l'Alsace bossue, territoire qui allait former les cantons de Drulingen et de La Petite-Pierre du futur arrondissement de Saverne.
Territoire
[modifier | modifier le code]Le comté comprenait les localités suivantes :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Boug d'Orschwiller 1775, p. 92-94.
- Caisse de crédit mutuel de Dalhunden 2000, p. 35-36.
- Fallex 1921, p. 7.
- Boug d'Orschwiller 1775, p. 461.
- Maillard 2016, p. 65.
- Baquol et Ristelhuber 1864, p. 628, col. 2.
- Baquol et Ristelhuber 1864, s.v.Adamswiller, p. 13, col. 1.
- Hiegel 1961, p. 106.
- Schœpflin 1851, § 359, 4o, p. 449.
- Schœpflin 1851, § 359, 5o, p. 449.
- Nova subsidia diplomatica ad selecta juris Ecclesiastici Germaniae, vol. 8, p. 111.
- Schœpflin 1851, § 359, 2o, p. 449.
- Schœpflin 1851, § 359, 3o, p. 449.
- Schœpflin 1851, § 359, 6o, p. 449.
- Baquol et Ristelhuber 1864, p. 629, col. 1.
- Schœpflin 1851, § 359, 1o, p. 449.
- Schœpflin 1851, § 359, 7o, p. 449.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- [Baquol et Ristelhuber 1864] Jacques Baquol et Paul Ristelhuber, L'Alsace ancienne et moderne : ou Dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, Strasbourg, Salomon, (réimpr. 2002), 3e éd. (1re éd. 1851), 1 vol., VIII-642, in-8o (23 cm) (OCLC 31130309, BNF 30052489, SUDOC 046326766, lire en ligne [fac-similé]).
- [Boug d'Orschwiller 1775] François-Henri Boug d'Orschwiller (éd.), Recueil des édits, déclarations, lettres patentes, arrêts du Conseil d'État et du Conseil souverain d'Alsace, ordonnances et règlements concernant cette province [« Ordonnances d'Alsace »], t. Ier : – , Colmar, J.-H. Decker, , 1re éd., 1 vol., [15]-[1]-[28]-LXVI-631, in-fol. (40 cm) (OCLC 457110695, BNF 30139958, SUDOC 154414298, lire en ligne [fac-similé]).
- [Caisse de crédit mutuel de Dalhunden 2000] Caisse de crédit mutuel de Dalhunden (éd.), Dalhunden : une ancienne île du Rhin, Strasbourg, Coprur, coll. « Monographies sur les villages d'Alsace » (no 70), , 1re éd., 1 vol., 414, 24 cm (ISBN 2-84208-060-2, EAN 9782842080600, OCLC 466547443, BNF 37192290, SUDOC 053850459, lire en ligne).
- [Fallex 1921] Maurice Fallex, L'Alsace, la Lorraine et les Trois-Évêchés du début du XVIIe siècle à : textes explicatif de la carte à 1 : 500 000e, Coulommiers et Paris, Brodard et Delagrave, , 1re éd., 1 vol., 30-[1], 23 cm (OCLC 759770803, BNF 32091118, SUDOC 030392128, lire en ligne [fac-similé]).
- [Hiegel 1961] Henri Hiegel, Contribution à l'histoire de Lorraine : le bailliage d'Allemagne de 1600 à 1632, t. I : L'administration, la justice, les finances et l'organisation militaire, Sarreguemines, M. Pierron, coll. « Monographies de la Lorraine mosellane » (no 46), , 1re éd., 1 vol., 303, gr. in-8o (25 cm) (OCLC 872551593, SUDOC 021568847).
- [Jalabert 2011] Laurent Jalabert, « La politique territoriale française sur la rive gauche du Rhin (-) : des Réunions à la province de la Sarre », Revue historique, no 657, , p. 1re partie, art. no 4, p. 61-91 (DOI 10.3917/rhis.111.0061, résumé, lire en ligne [html], consulté le ).
- [Schœpflin 1851] Jean-Daniel Schœpflin (trad. de Louis-Waldemar Ravenez), L'Alsace illustrée, t. IV : L'Alsace germanique. – Histoire des seigneuries, Mulhouse, Perrin, , in-8o (lire en ligne).