Félicie de Baillehache — Wikipédia

Félicie de Baillehache
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jeanne Félicie ReicheVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Comtesse F. de BaillehacheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
signature de Félicie de Baillehache
Signature

Jeanne Félicie Reiche, comtesse de Baillehache, née le au Vésinet et morte le à Paris, est une femme de lettres française.

Née en 1878[1], Jeanne Félicie Reiche épouse à 22 ans à Paris, le , Richard, comte de Baillehache (Harfleur, - Paris 17e, )[2].

Elle meurt le à Paris en son domicile dans le 17e arrondissement de Paris[3].

Au début du XXe siècle, elle publie sous le nom de comtesse F. de Baillehache plusieurs romans et de très nombreuses nouvelles, notamment dans Le Petit Écho de la mode et dans des ouvrages collectifs. Le cinéaste russe Serge Nadejdine s'inspire directement de son roman L'Heureuse Mort pour tourner en 1924 un film muet du même nom[4]. Elle s'est essayée à la littérature fantastique, avec notamment deux nouvelles : Le Brontoraurus gigantomir publié dans le supplément du Figaro du , et Une plante rare où un végétal inconnu croît de façon extraordinaire et devient finalement meurtrier[5],[6] ; sa production littéraire comprend essentiellement des romans sentimentaux ou moralisateurs.

  • 1910 : Estelle, roman, Paris, Bernard Grasset[7].
  • 1911 : Le Remorqueur, roman, Paris, Bernard Grasset, 317 p.
  • 1912 : Les ombres passent, roman, Paris, Bernard Grasset, 277 p.[8].
  • 1921 : Le Brontoraurus gigantomir, nouvelle, dans Le Figaro, supplément littéraire du dimanche, n° 137, Lire en ligne sur le site ArchéoSF & Retrodrama.
  • 1922 : Les Mains pures, roman, Paris, Ernest Flammarion, 287 p.
  • 1923 : Princesse Fégoroff, roman, Paris, Ernest Flammarion, 286 p.
  • 1927 :
    • Une hirondelle dans la jungle, Paris, éditions de la Vraie France, 299 p.
    • Robert Boutefeu, chauffeur, Paris, Bibliothèque de la Mode nationale (collection Fama, n° 144), 160 p.
  • 1929 : Cembanilo, Paris, éditions de la Vraie France, 222 p.
  • 1934 : La Fiancée infidèle, Paris, éditions du Petit Echo de la Mode (collection Stella, n° 340), 160 p.[9]

Notes et références

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  1. Archives des Yvelines en ligne, Acte no 85 du 30/06/1878 (vue 49/285).
  2. Archives de Paris en ligne, mairie du 8e arrondissement, acte no 510 du 20/06/1900 (vue 4/16).
  3. Archives de Paris 17e, acte de décès no 203, année 1948 (vue 18/31)).
  4. « L'Heureuse Mort », dans L'écran illustré : hebdomadaire paraissant tous les jeudis à Lausanne et Genève, n° 1, 1924 Lire en ligne.
  5. « Conversation avec Laurence Chaudouët », propos recueillis par A.B.C. Noun, dans Onuphrius, 1er octobre 2017 Lire en ligne.
  6. Rééditée dans Les plus belles histoires de peur, Paris, Émile-Paul frères, 1942.
  7. Compte-rendu dans La Belgique artistique et littéraire, tome 21 (n° 1-3), octobre-décembre 1910 Lire en ligne.
  8. Compte-rendu dans Le Figaro, 8 novembre 1912 Lire en ligne.
  9. « Couverture de La fiancée infidèle », sur Bibliothèque numérique de l'UCA.

Bibliographie

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Liens externes

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