Conflans-sur-Lanterne — Wikipédia
Conflans-sur-Lanterne | |||||
L'école | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Comté | ||||
Maire Mandat | Henri de Malliard 2020-2026 | ||||
Code postal | 70800 | ||||
Code commune | 70168 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 586 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 48′ 57″ nord, 6° 12′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 223 m Max. 298 m | ||||
Superficie | 13,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Loup-sur-Semouse | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Haute-Saône | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté | |||||
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Conflans-sur-Lanterne est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]La commune est située au bord de la rivière Lanterne au confluent de la rivière Semouse.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Bassigney | Dampierre-lès-Conflans, Plainemont | |||
Bourguignon-lès-Conflans Mersuay Équevilley | N | Briaucourt | ||
O Conflans-sur-Lanterne E | ||||
S | ||||
La Villedieu-en-Fontenette | Meurcourt | Velorcey |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 976 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 977,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Conflans-sur-Lanterne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,3 %), prairies (31,1 %), terres arables (18 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme Conflens en 1144.[réf. nécessaire]
Le nom « Conflans » vient du latin, confluens, confluentis : confluent.[style à revoir][réf. nécessaire]
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien siège d'une prévôté du Barrois mouvant du bailliage de Bassigny (duché de Lorraine) Conflans est une terre dite de surséance jusqu'au XVIIIe siècle.
Le bourg a été desservi par la ligne d'Aillevillers à Port-d'Atelier-Amance et sa gare de Conflans - Varigney de 1860 aux années 1950.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Loup-sur-Semouse[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire du canton s'est agrandi, passant de 13 à 23 communes.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Conflans-sur-Lanterne était membre de la communauté de communes des belles sources, créée le .
Dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en décembre 2011 par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion de cette intercommunalité, de la communauté de communes Saône et Coney et de la communauté de communes du val de Semouse[14], la commune est membre depuis le de la communauté de communes de la Haute Comté.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune de Conflans-sur-Lanterne comptait 586 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Maurice de Conflans-sur-Lanterne inscrite aux monuments historiques en 1988.
- Couvent des Récollets de Conflans-sur-Lanterne construit au début du XVIIIe siècle et inscrit aux monuments historiques en 1987 ; propriété privée.
- Croix de cimetière de Conflans-sur-Lanterne datant du VIIe siècle et inscrite aux monuments historiques en 1971.
- La porte Saint-Nicolas : Conflans était autrefois entouré de fossés et d’un double rempart. En 1636, Conflans fut entièrement brûlée par les troupes de mercenaires suédois de Richelieu (la légende de la statue de sainte Barbe remonterait à ces événements), ce ne fut que 30 ans après que l’on entreprit de réédifier la ville. Avant ce désastre qui ruina la ville, on y entrait par deux portes. L’une au sud et l’autre au nord, la porte Saint-Nicolas, encore visible sur d’anciennes cartes postales, sacrifiée au dieu automobile par le maire Jules Seguin qui la fit démolir dans le courant de son mandat dans la première moitié du XXe siècle. Partant du principe que rien ne pouvait empêcher le développement économique de la cité, il était inutile de conserver un ouvrage de fortification dépassé par les techniques guerrières modernes.
- L'ancienne voie ferrée d'Aillevillers à Port-d'Atelier-Amance sera réaménagée par l'intercommunalité pour en faire une voie verte réservée aux piétons et cyclistes par une liaison en Y à réaliser de Conflans-sur-Lanterne et St-Loup-sur-Semousepuis vers Plombières, en lien avec la Véloroute Charles le Téméraire[21].
- Une base de canoë-kayak a été aménagée de même qu'un bassin d'entraînement en eaux vives.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude Antoine Willey (1746-1807), homme politique, député de la Haute-Saône au Conseil des Cinq-Cents.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à deux bars adossés d'or, accompagnés de quatre croisettes recroisetées, cousues de gueules. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Conflans-sur-Lanterne et Saint-Sauveur », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Conflans-sur-Lanterne ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5-6.
- « Pierre de Maillard, l’ancien maire, inhumé aujourd’hui », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : « 4e mandat pour Guy Roussel », L'Est républicain, (lire en ligne) « Âgé de 67 ans, l’entrepreneur retraité qui fut premier adjoint de 1977 à 1999 et maire sans discontinuer depuis, confie que ce quatrième mandat sera le dernier ».
- « Guy Roussel repart pour un demi-tour », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Pol Laurent, « Régis PERNOT, maire de Conflans sur Lanterne (70) », Rendez-vous à la mairie, France Bleu Besançon, (consulté le ).
- « Henri De Maillard est le nouveau maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Plan local d’urbanisme intercommunal et projet de territoire » [PDF], sur cchc.fr, (consulté le ), p. 16.