Constant Nieuwenhuys — Wikipédia
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Formation | Collège Saint-Ignace (en) Ecole Nationale des Arts Appliqués d'Amsterdam (d) Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam |
Distinctions |
Constant Anton Nieuwenhuys, né le à Amsterdam et mort le à Utrecht, plus connu sous le nom de Constant, est un peintre néerlandais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Constant Nieuwenhuys est un des cofondateurs en 1948, avec Karel Appel, Guillaume Corneille, Eugène Brands, Constant Nieuwenhuis, Anton Rooskens et Theo Wolvecamp, du mouvement Experimentele Groep in Holland[1]. Le groupe publie la revue Reflex[2], anticipant sur la revue Cobra qui va paraître l'année suivante au Danemark, puis en Belgique, puis aux Pays-Bas[3].
Constant est aussi un des fondateurs du mouvement CoBrA dont il fut le théoricien en développant un programme en six points :
- Le réalisme, c'est la négation de la réalité.
- Qui nie le bonheur sur terre nie l'art.
- Pas de bon tableau sans gros plaisir.
- La civilisation admet le beau pour excuser le laid.
- Le meilleur tableau est celui que la raison ne peut admettre.
- L'imagination est le moyen pour connaître la réalité.
Il fait partie de l'Internationale situationniste de 1958 à 1960, année de sa démission.
Expositions collectives
[modifier | modifier le code]- 1953 : Galerie Suzanne Michel, Paris, avec Stephen Gilbert, Claude Goulet, Jean Pons, Selim Turan, François Willi Wendt, Jocelyn Chewett[4].
Œuvres, musée
[modifier | modifier le code]À partir de la fin des années 1950, Constant développa son projet urbain New Babylon[5]. Le projet, constitué de dessins et de maquettes, est une œuvre qui tente de réaliser l'utopie d'une ville situationniste. Une exposition rétrospective est présentée en 1974.
Le musée d'Art de La Haye a acheté, après l'exposition, une grande partie des œuvres réalisées par Constant et en présente une sélection dans une salle de l'exposition permanente.
Cote
[modifier | modifier le code]- Deux oiseaux, 1949, huile sur toile, 82 × 63 cm, adjugé 478 624 euros[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Christian Dotremont dans Collectif Jean-Michel Place 1980, p. 3.
- Jean-Clarence Lambert 1983, p. 85.
- Collectif Jean-Michel Place 1980, p. 1C1.
- Annonce dans Art d’aujourd’hui série 4 n° 2, mars 1953.
- Constant & New Babylon.
- Le Spectacle du monde, numéros 536 à 540, 2007, p. 88.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Willemijn Leonore Stokvis, Cobra : mouvement artistique international de la seconde après-guerre mondiale, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Les grands maîtres de l'art contemporain », , 128 p. (ISBN 978-2-221-05412-3).
- Jean-Clarence Lambert, Cobra, un art libre, Paris, Chêne/Hachette, , 262 p. (ISBN 978-2-85108-306-7).
- Collectif, Cobra 1948-1951, Paris, Jean-Michel Place, coll. « Réimpressions des revues d'avant-garde », , 335 p. (ISBN 978-2-85893-043-2).
- Jean-Clarence Lambert, Constant, les trois espaces, Cercle d'art, 1992.
- Jean-Clarence Lambert, Constant, les aquarelles, Cercle d'art, 1994.
- Jean-Clarence Lambert, New Babylon, Constant. Art et utopie, textes situationnistes, Cercle d'art, 1997 (ISBN 2-7022-0465-1).
- Collectif Cobra, Cobra : singulier pluriel, les œuvres collectives 1948-1995, Paris, La Renaissance du Livre, coll. « References », , 83 p. (ISBN 978-2-8046-0255-0, lire en ligne). Introduction de Pierre Descargues.
- Jean-Clarence Lambert, Constant, l'atelier d'Amsterdam, Cercle d'art, 2000 (ISBN 978-2702204689).
- (en) Karen Kurczynski, The Art and Politics of Asger Jorn : The Avant-Garde Won't Give Up, Paris, Routledge, , 292 p. (ISBN 978-1-4094-3197-8, lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Peintures et photographies
- Après nous la Liberté, 1949 (sur tate.org)