Cornelis De Schrijver — Wikipédia

Cornelis De Schrijver dit Cornelius Grapheus
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Cornelius Grapheus gravé par Philippe Galle (1572)
Nom de naissance Cornelis De Schrijver
Naissance
Alost, Comté de Flandre, Pays-Bas bourguignons
Décès
Anvers, Duché de Brabant, Pays-Bas des Habsbourg
Auteur
Langue d’écriture Flamand

Cornelis De Schrijver (1482 - 19 décembre 1558), ou Cornelius Schrijver ou Schryver, latinisé Cornelius Grapheus, francisé Corneille De Schryver, fut un humaniste, un poète, un philologue et un professeur de langue latine. Il fut aussi secrétaire de la ville d'Anvers.

Cornelis De Schrijver est né à Alost, comté de Flandre, en 1482. Jeune homme, il voyagea en Italie.

En février 1515 (ou 1514), Schrijver fait imprimer par Thierry Martens à Louvain des ouvrages de dévotion en vers[1]. Ces relations avec T. Martens lui donnent l'occasion de lire L'Utopie. « Il apporte sa modeste contribution en six vers élégiaques[1]. » Et lorsque l'Utopia de Thomas More paraît en 1516, ces vers sont placés après ceux de Jean Desmarais et sont adressés au lecteur :

« Veux-tu voir des prodiges nouveaux, maintenant qu'un nouveau monde vient d'être découvert ?

Veux-tu connaître des façons de vivre de nature différente ?

Veux-tu savoir quelles sont les sources des vertus ? Veux-tu savoir d'où viennent de nos maux

Les principes ? et déceler l'inanité cachée au fond des choses ?

Lis tout cela qu'en différentes couleurs More nous a donné,

More, l'honneur de la noblesse de Londres[2]. »

Plus tard, De Schrijver fut attiré par les idées de la Réforme, il procure à Dürer un exemplaire du De Captivitate de Luther[1]. En 1520, il devint secrétaire de la ville d'Anvers. Lorsque Charles Quint revint d'Espagne et visita Anvers, De Schrijver écrivit un panégyrique latin pour saluer son retour. En 1522, il fut arrêté pour hérésie puis conduit à Bruxelles pour être interrogé et emprisonné, il se rétracta complètement[3] mais perdit son poste de secrétaire.

En 1523, il fut libéré et rentra à Anvers, où il devint professeur de latin. En 1540, il fut réintégré au poste de secrétaire de la ville d'Anvers. En 1541, avec Pierre Gilles son compatriote, il publia un Enchiridio Principis Ac Magistratus Christiani[1]. En 1549, de nouveau, il participa à la réception d'un prince, en l'occurrence Philippe II d'Espagne. Il mourut à Anvers le 19 décembre 1558.

Références

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  1. a b c et d André Prévost 1978, p. 723, note n°6 « Corneille Schrijver ».
  2. André Prévost 1978, p. 642, traduction d'A. Prévost.
  3. S.B.J. Zilverberg, "Grapheus, Cornelis", Biografisch Lexicon voor de Geschiedenis van het Nederlands Protestantisme, vol. 4 (Kampen, 1998), 148-149.

Bibliographie

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  • André Prévost, L'Utopie de Thomas More, Paris, Mame,

Liens externes

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