Coupe du monde de futsal de 1996 — Wikipédia

Coupe du monde de
futsal de 1996
Généralités
Sport futsal
Organisateur(s) FIFA
Édition troisième
Lieu(x) Drapeau de l'Espagne Espagne
Date au
Participants 16 équipes nationales[1]
Matchs joués 40 rencontres[1]
Affluence 116 400 spectateurs[1]
(moy : 2 910 par match)
Site(s) Quatre : Barcelone, Murcie, Ségovie et Castellón de la Plana[2]
Site web officiel Site officiel

Palmarès
Tenant du titre Brésil
Vainqueur Brésil (3e titre)
Finaliste Espagne
Troisième Russie
Buts 290 (7,25 par match)[RT 1]
Averti Cartons jaunes 65[3] (1,7 par match)[4]
=Double jaune Doubles jaunes 1[3] (0,1 par match)
Cartons rouges 2[3] (0,1 par match)[4]
Meilleur joueur Manoel Tobias[1]
Soulier d'or Manoel Tobias (14)[4]

Navigation

La Coupe du monde de futsal de 1996 est la troisième édition de la Coupe du monde de futsal de la Fédération internationale de football association (FIFA). Elle se déroule en Espagne du au et voit le Brésil conserver son titre pour la seconde fois, face au pays hôte.

Comme lors de l'édition précédente, ce sont seize formations qui débarquent en terres ibères : six représentantes de l'Europe, trois de l'Amérique du sud, trois de l'Asie, deux de la CONCACAF, une de l'Afrique et une de l'Océanie.

Le Brésil réédite ses deux précédentes performances, mais l'Europe réussie à placer trois représentants en demi-finales. Les Sud-américains battent l'Espagne 6-4 en finale, pendant que la Russie s'empare de la troisième place contre l'Ukraine.

Comme pour l'édition 1992, la compétition est sponsorisée par l'entreprise Mars et sa marque Snickers[RT 2].

Préparation de l'évènement

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Désignation du pays organisateur

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Villes et salles retenues

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Le tournoi se déroule dans quatre salles situées dans autant de villes espagnoles. Chaque groupe se joue seulement dans une ville. Les groupes A et B sont joués à Murcie, les groupes C et D à Ségovie. Tous les matches du deuxième tour ont lieu à Castellón de la Plana. Les demi-finales et finales se déroule à Barcelone au Palau Sant Jordi[5].

Au Palacio de Deportes de Murcia (es), douze rencontres préliminaires ont lieu. La salle, construite en 1994, offre de l'espace pour 7 500 spectateurs et, après son achèvement, est considérée comme l'une des arènes multifonctionnelles les plus modernes d'Europe. Dans le Pabellón Pedro Delgado (es) à Ségovie, douze autres matchs du tour préliminaire ont lieu. La salle, construite en 1991, accueille jusqu'à 2 500 spectateurs. Dans le Pabellon de Castellon (es) les douze matches du deuxième tour y sont organisés. Le lieu possède une capacité de spectateurs de 4 375 places et est ouverte en 1994. Le Palau Sant Jordi de Barcelone accueille la finale de la troisième Coupe du monde de futsal. Dans le hall construit en 1990, jusqu'à 15 500 spectateurs peuvent regarder les matchs[RT 3].

Murcie Ségovie Castellón de la Plana Barcelone
Palacio de Deportes de Murcia (es) Pabellón Pedro Delgado (es) Pabellon de Castellon (es) Palau Sant Jordi
Capacité : 7 500 Capacité : 2 050 Capacité : 4 357 Capacité : 15 000

Équipes qualifiées

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Au total, 48 fédérations concourent pour les 15 places de la phase finale. Quatre ans auparavant, seulement 23 sont inscrites pour les qualifications. L'équipe d'Espagne, en tant qu'hôte, est automatiquement qualifiée. Pour la première fois, il y a eu des matches de qualification dans les six confédérations.

Pour l’Égypte, Cuba, la Malaisie, l'Ukraine et l'Uruguay, c'est la première participation à une phase finale de la Coupe du monde de futsal de la FIFA.

Les 16 équipes nationales qualifiées pour la phase finale par confédération et par participations[6]
Carte Europe (UEFA, qualification)
6 places dont une au pays hôte
Amérique du Sud (CONMEBOL, qualification)
3 places
Asie (AFC, qualification)
3 places
Planisphère représentant les pays dont les équipes se sont qualifiées pour la Coupe du monde 1996
Océanie (OFC, qualification)
1 place
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF, qualification)
2 places
Afrique (CAF, qualification)
1 place

36 joueurs ou entraîneurs participent à la Coupe du monde 1996 en ayant déjà participé à une compétition de la FIFA. Pour la majorité d'entre, il s'agit de la Coupe du monde de futsal de 1992 voire 1989. À noter la présence de Victor Hermans à la tête de l'équipe malaisienne cette fois, après avoir dirigé Hong Kong quatre ans plus tôt et joué pour les Pays-Bas lors de la première édition. Les Américains Jim Gabarra et Frank Klopas ont participé aux JO 1988[R 1].

La moyenne d'âge des participants est de 27,2 ans (contre 26,6 en 1992). L'Espagne est la délégation la plus jeune avec une moyenne de 22 ans et 9 mois, tandis que les Américains sont les plus âgés avec 31 ans et 8 mois. Le joueur le plus jeune est l'Urugayen Andrés D'Alessandro (seize ans)[RT 1] et le plus ancien le Chinois Gu Zhao Nian qui fête ses 51 ans durant la compétition, il est aussi l'adjoint de sa sélection[R 2].

Dix sept arbitres issus de six continents sont sélectionnés pour diriger les rencontres. Chacun représente un pays différent. Le fait que des variantes des règles du jeu existent en fonction des continents et surtout que le développement du futsal sur certains continents ne permette pas aux arbitres de gérer uniquement cette discipline ont été des barrières au début de la compétition[R 3].

Dans la première phase du tournoi, les arbitres ont été répartis sur les deux sites, huit à Ségovie et neuf à Murcie. Chaque arbitre a pu remplir au moins une fois chacune des fonctions d'arbitre principal, d'assistant, de chronométreur et de quatrième arbitre. Pour la seconde phase de Castellon, seuls douze arbitres sont conservés[R 3].

Compétition

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Format et tirage au sort

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Les équipes sont réparties en quatre groupes de quatre sélections, disputés en tournoi toutes rondes. Les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour une seconde phase de poule à deux groupes. Ceux-ci déterminent les quatre équipes pour les demi-finales, jouées en matchs à élimination directe. Contrairement aux deux premières éditions, en phase de groupe, trois points sont maintenant attribués pour une victoire[R 4] (contre deux auparavant), puis toujours un point pour un match nul et aucun pour une défaite.

Le tirage au sort désigne les quatre groupes indiqués ci-dessous. La compétition commence le 24 novembre 1996 à dix-huit heures. Le premier tour se clôture le 28 novembre par le dernier match de groupe. Le second tour a lieu du 30 novembre au 4 décembre puis les demi-finales le 6, et enfin la rencontre pour la 3e place et la finale le 8[RT 4].

Tirage au sort
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4

Espagne
Égypte
Australie
Ukraine

Chine
Argentine
Pays-Bas
Russie

États-Unis
Italie
Uruguay
Malaisie

Iran
Cuba
Brésil
Belgique

Premier tour

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Dans le groupe A, les deux équipes européennes dominent.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Espagne 3 3 0 0 18 3 +15 9
Ukraine 3 2 0 1 22 9 +13 6
Égypte 3 1 0 2 13 19 -6 3
Australie 3 0 0 3 4 26 -22 0
24 novembre 1996 Espagne 7–2 Égypte Palacio de Deportes, Murcie
18h00
(4-0) Spectateurs : 7 500
Arbitrage : Jorge Caballero Vega
rapport
24 novembre 1996 Ukraine 11–2 Australie Palacio de Deportes, Murcie
20h00
(3-0) Spectateurs : 1 500
Arbitrage : Adrian Climent Rotondaro
rapport

26 novembre 1996 Égypte 8–2 Australie Palacio de Deportes, Murcie
18h00
(2-1) Spectateurs : 1 100
Arbitrage : Terry Mashino
rapport
26 novembre 1996 Espagne 4–1 Ukraine Palacio de Deportes, Murcie
20h00
(4-0) Spectateurs : 5 500
Arbitrage : Juan Carlos Das Dores
rapport

28 novembre 1996 Ukraine 10–3 Égypte Palacio de Deportes, Murcie
12h00
(5-1) Spectateurs : 500
Arbitrage : Seyed Sadreddin Moosavi
rapport
28 novembre 1996 Espagne 7–0 Australie Palacio de Deportes, Murcie
20h00
(2-0) Spectateurs : 5 000
Arbitrage : Adrian Climent Rotondaro
rapport

Dans le groupe B, l'Argentine réussi presque à créer la surprise. En raison du match nul contre la Russie, les Sud-américains sont proches du deuxième tour. Seule la défaite contre les Pays-Bas met fin à leurs espoirs. En fin de compte, les deux équipes européennes des Pays-Bas et de la Russie se qualifient. L'équipe chinoise doit partir sans victoire, comme quatre ans plus tôt.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Pays-Bas 3 2 1 0 13 6 +7 7
Russie 3 1 2 0 15 5 +10 5
Argentine 3 1 1 1 7 9 -2 4
Chine 3 0 0 3 3 18 -15 0
25 novembre 1996 Argentine 2–1 Chine Palacio de Deportes, Murcie
18h00
(0-0) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Perry Gautier
rapport
25 novembre 1996 Pays-Bas 2–2 Russie Palacio de Deportes, Murcie
20h00
(0-1) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Nik Ahmad Haji Yaakub
rapport

27 novembre 1996 Argentine 2–2 Russie Palacio de Deportes, Murcie
18h00
(2-2) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Antonin Herzog
rapport
27 novembre 1996 Pays-Bas 5–1 Chine Palacio de Deportes, Murcie
20h00
(3-0) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Terry Mashino
rapport

28 novembre 1996 Russie 11–1 Chine Palacio de Deportes, Murcie
12h00
(4-1) Spectateurs : 500
Arbitrage : Demba Sall
rapport
28 novembre 1996 Pays-Bas 6–3 Argentine Palacio de Deportes, Murcie
18h00
(4-1) Spectateurs : 500
Arbitrage : Antonin Herzog
rapport

Dans le groupe C, l'Uruguay surprend les spécialistes. Sa victoire dans le match d'ouverture contre les États-Unis, finaliste en 1992, ouvre la voie au deuxième tour. Dans le dernier match de groupe, ils mettent en échec les favoris du groupe italien (2-2) et sont devancés seulement en raison d'un plus mauvais ratio de buts. La Malaisie ne peut pas rivaliser à ce niveau et repart sans un point.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Italie 3 2 1 0 16 5 +11 7
Uruguay 3 2 1 0 7 3 +4 7
États-Unis 3 1 0 2 12 7 +5 3
Malaisie 3 0 0 3 4 24 -20 0
24 novembre 1996 États-Unis 0–1 Uruguay Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
18h00
(0-1) Spectateurs : 2 050
Arbitrage : Pedro Galan Nieto
rapport
24 novembre 1996 Malaisie 1–10 Italie Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
20h00
(1-4) Spectateurs : 2 050
Arbitrage : Olger Linares Campos
rapport

26 novembre 1996 Italie 4–2 États-Unis Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
18h00
(3-2) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Juan Carlos Sciancalepore
rapport
26 novembre 1996 Uruguay 4–1 Malaisie Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
20h00
(3-1) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Martinus van den Bekerom
rapport

28 novembre 1996 Uruguay 2–2 Italie Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
10h00
(1-0) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Zhizhong Li
rapport
28 novembre 1996 États-Unis 10–2 Malaisie Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
12h00
(5-1) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Pedro Osvaldo Sepulveda Malig
rapport

Au cours de la première phase, l'équipe conduite par Alfonso « Taco » Araujo se hisse aisément à la première place en réalisant un carton plein. Le Brésil infligent 31 buts pour seulement cinq encaissés[2]. La victoire 18-0 sur Cuba est alors la plus grande défaite jusqu'à présent dans l'histoire de la Coupe du Monde de futsal. La Belgique l'emporte dans la lutte pour la deuxième place.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Brésil 3 3 0 0 31 5 +26 9
Belgique 3 2 0 1 13 10 +3 6
Iran 3 1 0 2 12 13 -1 3
Cuba 3 0 0 3 3 31 -28 0
25 novembre 1996 Brésil 5–2 Belgique Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
20h00
(3-1) Spectateurs : 1 500
Arbitrage : Zhizhong Li
rapport
25 novembre 1996 Iran 7–1 Cuba Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
18h00
(3-0) Spectateurs : 1 500
Arbitrage : Bela Mezo
rapport

27 novembre 1996 Belgique 5–2 Iran Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
18h00
(0-0) Spectateurs : 2 500
Arbitrage : Adrian Tamplin
rapport
27 novembre 1996 Brésil 18–0 Cuba Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
20h00
(7-0) Spectateurs : 2 500
Arbitrage : Bela Mezo
rapport

28 novembre 1996 Brésil 8–3 Iran Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
18h00
(2-1) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Martinus van den Bekerom
rapport
28 novembre 1996 Belgique 6–3 Cuba Pabellón Pedro Delgado, Ségovie
20h00
(2-2) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Olger Linares Campos
rapport

Second tour

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Le groupe E comprend uniquement des équipes européennes, les quatre meilleures du championnat d'Europe précédent. Le classement est identique : l'Espagne, championne d'Europe, ainsi que la Russie, vice-championne, réussissent à se qualifier pour les demi-finales. La Belgique et l'Italie sont troisième et quatrième.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Espagne 3 3 0 0 8 2 +6 9
Russie 3 2 0 1 9 4 +5 6
Italie 3 1 0 2 5 8 -3 3
Belgique 3 0 0 3 4 12 -8 0
1er décembre 1996 Italie 4–1 Belgique Pabellon, Castellón de la Plana
10h00
(1-1) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Juan Carlos Das Dores
rapport
1er décembre 1996 Espagne 2–0 Russie Pabellon, Castellón de la Plana
12h00
(1-0) Spectateurs : 2 500
Arbitrage : Zhizhong Li
rapport

2 décembre 1996 Italie 0–3 Russie Pabellon, Castellón de la Plana
18h00
(0-1) Spectateurs : 1 500
Arbitrage : Martinus van den Bekerom
rapport
2 décembre 1996 Belgique 1–2 Espagne Pabellon, Castellón de la Plana
20h00
(1-0) Spectateurs : 3 000
Arbitrage : Adrian Climent Rotondaro
rapport

4 décembre 1996 Russie 6–2 Belgique Pabellon, Castellón de la Plana
18h00
(2-1) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Seyed Sadreddin Moosavi
rapport
4 décembre 1996 Espagne 4–1 Italie Pabellon, Castellón de la Plana
20h00
(2-1) Spectateurs : 4 500
Arbitrage : Antonin Herzog
rapport

Au deuxième tour, seule l'Ukraine réussit l'« exploit » de prendre un point au Brésil (2-2). L'Uruguay et les Pays-Bas encaissent tous deux cinq buts[2]. L'Uruguay est en bonne position mais s'incline dans le match crucial contre l'Ukraine (3-5). Les Pays-Bas se retirent au deuxième tour, comme quatre ans plus tôt.

Équipe J V N D Bp Bc Diff Pts
Brésil 3 2 1 0 12 5 +7 7
Ukraine 3 1 2 0 11 9 +2 5
Uruguay 3 1 0 2 10 14 -4 3
Pays-Bas 3 0 1 2 9 14 -5 1
30 novembre 1996 Pays-Bas 4–4 Ukraine Pabellon, Castellón de la Plana
18h00
(3-2) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Jorge Caballero Vega
rapport
30 novembre 1996 Brésil 5–2 Uruguay Pabellon, Castellón de la Plana
20h00
(3-1) Spectateurs : 2 000
Arbitrage : Pedro Galan Nieto
rapport

1er décembre 1996 Uruguay 5–4 Pays-Bas Pabellon, Castellón de la Plana
18h00
(0-1) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Terry Mashino
rapport
1er décembre 1996 Ukraine 2–2 Brésil Pabellon, Castellón de la Plana
20h00
(1-1) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Adrian Tamplin
rapport

3 décembre 1996 Ukraine 5–3 Uruguay Pabellon, Castellón de la Plana
18h00
(3-2) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Nik Ahmad Haji Yaakub
rapport
3 décembre 1996 Brésil 5–1 Pays-Bas Pabellon, Castellón de la Plana
20h00
(2-0) Spectateurs : 1 000
Arbitrage : Perry Gautier
rapport

Phase finale

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Demi-finales Finale
 6 décembre 1996      8 décembre 1996
  Brésil  6
  Russie  2  
  Brésil  6
 6 décembre 1996
    Espagne  4
  Ukraine  1
  Espagne  4  
Match pour la 3e place
 8 décembre 1996
  Russie  3
  Ukraine  2

Demi-finales

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En demi-finales, la formation canarinha contrarie la Russie 6-2 et s'offre le droit de défier l'Espagne, chez elle, dans le match décisif[2]. Dans la seconde rencontre, la logique est aussi respectée. 2-0

6 décembre 1996 Brésil 6–2 Russie Palau Sant Jordi, Barcelone
17h00
Chôco But inscrit après 10 minutes 10e But inscrit après 14 minutes 14e But inscrit après 40 minutes 40e
Márcio But inscrit après 26 minutes 26e But inscrit après 29 minutes 29e
Manoel Tobias But inscrit après 39 minutes 39e
(2-0) But inscrit après 35 minutes 35e Eremenko
But inscrit après 36 minutes 36e Belyi
Spectateurs : 8 300
Arbitrage : Antonin Herzog
rapport
6 décembre 1996 Espagne 4–1 Ukraine Palau Sant Jordi, Barcelone
19h00
Vicentin But inscrit après 3 minutes 3e But inscrit après 6 minutes 6e But inscrit après 39 minutes 39e
Santi But inscrit après 22 minutes 22e
(2-0) But inscrit après 33 minutes 33e Melnikov Spectateurs : 8 300
Arbitrage : Adrian Climent Rotondaro
rapport

Troisième place

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Le match pour la troisième place voit gagner l'équipe russe de justesse. L'Ukraine égalise deux fois, mais la Russie inscrit le but vainqueur quatre minutes avant la fin du match.

8 décembre 1996 Russie 3–2 Ukraine Palau Sant Jordi, Barcelone
10h30
Belyi But inscrit après 4 minutes 4e But inscrit après 36 minutes 36e
Alekberov But inscrit après 24 minutes 24e
(1-1) But inscrit après 10 minutes 10e Oussakovskii
But inscrit après 35 minutes 35e Voniarkha
Spectateurs : 15 500
Arbitrage : Pedro Galan Nieto
rapport

Malgré le soutien inconditionnel de 15 500 supporters, la Furia ne fait pas le poids : 6-4 pour le Brésil triple champion du monde[2].

8 décembre 1996 Brésil 6–4 Espagne Palau Sant Jordi, Barcelone
13h00
Danilo But inscrit après 8 minutes 8e But inscrit après 23 minutes 23e
Chôco But inscrit après 16 minutes 16e
Marcio But inscrit après 18 minutes 18e
Vander But inscrit après 37 minutes 37e
Manoel Tobias But inscrit après 39 minutes 39e
(3-1) But inscrit après 16 minutes 16e Pato
But inscrit après 21 minutes 21e (csc) Serginho
But inscrit après 26 minutes 26e But inscrit après 39 minutes 39e Vicentin
Spectateurs : 15 500
Arbitrage : Perry Gautier
Rapport

Statistiques et récompenses

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Classement des équipes

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Classement de la coupe du monde :
  • Champion du monde
  • Vice-champion du monde
  • Troisième
  • Quatrième
  • Deuxième tour
  • Premier tour

La Coupe du monde 1996 est remportée par le Brésil devant l'Espagne et la Russie. Il s'agit du troisième titre de champion du monde des Brésiliens après ceux obtenus en 1989 et 1992.

Le classement complet des seize équipes ayant participé au tournoi prend en compte, en plus du stade de la compétition atteint, le nombre total de points obtenus, puis la différence de buts et enfin le nombre de buts inscrits. Le nombre de points est calculé de la même manière que pour le premier tour, à savoir en attribuant deux points pour un match gagné, un point pour un match nul et aucun point pour une défaite.

Statistiques générales

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290 buts sont marqués durant les quarante rencontres de la compétition soit une moyenne de 7,25 par match, légèrement moins qu'en 1992 (7,68) mais toujours plus qu'en 1989 (5,43)[RT 1].

Le Brésil a la meilleure attaque avec cinquante-cinq buts marqués et le meilleur ratio (6,9 buts par match)[RT 1].

Le Brésilien Manoel Tobias est élu meilleur joueur du tournoi, devant son compatriote Chôco et le capitaine espagnol Vicentin[2],[8].

Le prix du fair-play va au vainqueur du tournoi, le Brésil[8].

Le Brésilien Manoel Tobias remporte également le titre de meilleur buteur (en plus du meilleur joueur) avec quatorze buts[RT 1]. Une nouvelle fois son compatriote Chôco prend la deuxième place (10 buts). Le troisième meilleur buteur est l'Ukrainien Oleksandre Moskaliuk avec également dix buts, mais moins de passes décisives[2],[8].

Mais l'Iranien Hashem Hidari possède le meilleur ratio avec huit buts marqués en trois matchs. 97 joueurs différents inscrivent au moins un but dans le tournoi[9]. Le Hollandais Edwin Grünholz est le meilleur passeur de la compétition avec dix passes décisives, devant Chôco encore (8 passes)[RT 5].

Meilleurs buteurs de la compétition[9],[RT 5]
Place Joueur Sélection Buts PD Matches
1 Manoel Tobias Brésil 14 6 8
2 Chôco Brésil 10 8 8
3 Oleksandre Moskaliuk Ukraine 10 6 8
4 Vicentin Espagne 8 4 8
5 Sandrinho Brésil 8 2 8
6 Hashem Hidari Iran 8 2 3
7 Konstantin Eremenko Russie 8 1 8
8 Fininho Brésil 7 4 8
9 Santi Espagne 7 2 8
10 4 joueurs 6 - -
14 4 joueurs 5 - -
18 8 joueurs 4 - -
26 16 joueurs 3 - -
42 22 joueurs 2 - -
64 33 joueurs 1 - -

Bilan de la coupe du monde

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Moins spectaculaire que quatre ans plus tôt mais pas moins efficace, le Brésil confirme une nouvelle fois les pronostics en s'adjugeant le tournoi. Arborant son jeu classique, fait de technique individuelle et de parfaite connaissance mutuelle, le quartet Serginho - Manoel Tobias (meilleur buteur) - Fininho - Vander ne trouve aucune opposition capable de lui faire de l'ombre[2].

Le fait que les arbitres soient choisis pour leur expérience du futsal est un réel plus pour les sélectionneur, contrairement à 1992, même s'ils ne l'arbitrent pas toute l'année. Les entraîneurs demandent par contre à ce qu'il n'y ait plus de matchs programmés le matin, que les troisièmes rencontres de phase de poule soient jouées en même temps et que les équipes y soient départagées à la différence de buts particulière. Il est aussi demandé que la FIFA exige l'application de ses règles pour éviter toutes variantes[R 5].

Par rapport au niveau de jeu, certains sélectionneurs trouvent regrettable que ce ne soient pas véritablement les meilleures équipes qui participent à la phase finale du tournoi, et qu'en raison de la représentation de tous les continents, il y ait des sélections dont l'unique objectif est de limiter les dégâts[R 5].

Notes et références

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  1. a b c et d « Championnat du Monde de Futsal de la FIFA, Espagne 1996 », sur fifa.com (consulté le )
  2. a b c d e f g et h « Le Brésil "tricampeão" », sur fifa.com (consulté le )
  3. a b et c « Équipes - Plus grand nombre de cartons », sur fifa.com (consulté le )
  4. a b et c « Statistiques », sur fifa.com (consulté le )
  5. « Matches », sur fifa.com (consulté le )
  6. « Équipes », sur fifa.com (consulté le )
  7. (en) « FIFA Futsal World Cup 1996 », sur rsssf.com (consulté le )
  8. a b c et d « Prix », sur fifa.com (consulté le )
  9. a et b « Joueurs - Plus grand nombre de buts », sur fifa.com (consulté le )
  1. a b c d et e Facts, p. 31
  2. The Sponsor's Message, p. 8
  3. The Venues, p. 28-29
  4. Tableau, p. 14
  5. a et b List of Goalscorers and Assists, p. 32

Liens externes

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