Couvent des Cordeliers d'Évreux — Wikipédia
Culte | Catholique |
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Destination initiale | Couvent |
Destination actuelle | Habitation privée |
Fondation | 1358 |
Diocèse | |
Période | Guerre de Cent ans |
Style | Gothique flamboyant |
Ordre religieux | Franciscain |
Patrimonialité | Inscrit MH () |
Pays | France |
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Division administrative | Normandie |
Subdivision administrative | Eure |
Commune | Évreux |
Adresse | 6 rue Anatole-Guindey |
Coordonnées |
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Le couvent des cordelier d’Évreux, est un couvent franciscain de la congrégation des cordelier qui sont des Franciscains qui vivent selon la règle réécrite au XIVe siècle selon saint Bonaventure. Ils sont apostolats plus actifs et moins austères que les Capucins. Ce couvent se situe à Évreux, dans la région Normandie dans le département de l’Eure, rue Anatole-Guindey[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ce couvent est né de la volonté de la reine Jeanne d’Évreux par testament accordant des libéralités aux Franciscains[2]. Ce couvent créé entre 1358 et 1370 intervient dans un XIVe siècle en proie aux troubles de la guerre de Cent ans et aux épidémies de peste noire[3]. L'histoire de la fin du XIXe siècle Léopold Delisle fait mention du psautier d'ingebruge dont les moines de cette abbaye en avaient une copie[4].
Architecture
[modifier | modifier le code]Elle fut démêlement? cette abbaye de style gothique flamboyant eucharistique des XIVe et XVe siècle au moment de la décennie révolutionnaire entre 1789 et 1799 où elle fut vendue à titre de bien national[5]. C'est l'une des dernières abbayes franciscaines médiévales de Normandie[2].
Fonction
[modifier | modifier le code]Outre de lieu de recueillement, elle sert d’hôpitaux de bienfaisance pour les indigents, elle va progressivement à la fin de l'Ancien Régime laisser place à une vie associative organisée en Corporations[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Frédéric Gerber, « Évreux (Eure). Rue du Docteur Guindey : ancienne église des Cordeliers », Archéologie médiévale, vol. 22, no 1, , p. 447–448 (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Pierre Babelon, « Review of Le Grand Couvent des Cordeliers de Paris. Étude historique et archéologique du XIIIe siècle à nos jours. (Bibliothèque de l'École pratique des hautes études, IVe section, 325) », Bibliothèque de l’École des chartes, vol. 134, no 1, , p. 248–250 (ISSN 0373-6237, lire en ligne, consulté le )
- Henri Dubois, « Évreux à la fin du Moyen-Age (André et Sylvie Plaisse, La vie municipale à Évreux pendant la Guerre de Cent Ans, 1978 », Études normandes, vol. 30, no 1, , p. 89–90 (lire en ligne, consulté le )
- Léopold Delisle, Notice sur le psautier d'Ingeburge, A.-R. Lainé et J. Havard, (lire en ligne)
- Bernard Bodinier, « Églises à vendre ! Le sort des édifices cultuels de l'Eure sous la Révolution et l'Empire », Annales de Normandie, vol. 35, no 1, , p. 469–491 (DOI 10.3406/annor.2009.2557, lire en ligne, consulté le )
- Catherine Vincent, « Quand l'Église fait place à la vie associative », Revue d'histoire de l'Église de France, vol. 76, no 197, , p. 213–226 (DOI 10.3406/rhef.1990.3495, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis-Étienne Charpillon, Dictionnaire historique, géographique, statistique de toutes les communes de l'Eure Volume 2, Delcroix, 1879.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- https://museedupatrimoine.fr/couvent-des-cordeliers-d-evreux-eure/20709.html