Curepipe — Wikipédia

Curepipe
Blason de Curepipe
Héraldique
Curepipe
Curepipe
Administration
Pays Drapeau de Maurice Maurice
District Plaines Wilhems
Maire
Mandat
Hans Berty Margueritte[1]
2017
Démographie
Population 81 600 hab. (2003)
Géographie
Coordonnées 20° 19′ 00″ sud, 57° 30′ 59″ est
Altitude 561 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maurice
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Curepipe
Géolocalisation sur la carte : île Maurice
Voir sur la carte administrative de l'île Maurice
Curepipe

Curepipe est la deuxième ville de Maurice (81 600 habitants en 2003). Elle est située sur les hauteurs, presque au centre de l'île Maurice, dans le district des Plaines Wilhems. On dit de Curepipe qu'elle est la ville la plus européenne du pays à cause de son climat humide et froid[2]. Ses nombreuses boutiques d'usine et hors-taxes font de Curepipe l'endroit des bonnes affaires[réf. souhaitée].

Géographie

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Le climat y est froid et humide durant la période hivernale, mais devient un refuge privilégié durant la saison chaude, avec les températures accablantes que connaît alors le littoral.

Située sur le plateau central de l'ile, la ville possède un certain charme qui se perd du fait de l'absence d'entretien des voies publiques ou encore des bâtiments.

On y trouve un cratère volcanique appelé Trou-aux-Cerfs, de 605 mètres de haut, qui peut se visiter.

Lieu-dit, près d'« habitations »[3] où se trouvait un hôtel de relais[4] (avec une forge) au bord de la route de Port-Louis à Mahébourg achevée en 1825[5], Une gare est ouverte en 1865 ce qui fait venir les premiers habitants, dans ce qui devient alors un village autour de la Mare-aux Joncs[6]. La ville a été fondée par les colons français qui fuyaient Port-Louis atteint par la malaria en 1867. C'est pourquoi la ville compte toujours quelques belles demeures « créoles » qui font le charme de l'île, surtout dans le quartier de Forest Side. Son statut de village lui est octroyé en 1878, celui de ville en 1890. Les anciennes concessions sont loties rapidement au cours des années suivantes. Le centre-ville comprend de belles œuvres architecturales comme l'hôtel de ville, demeure coloniale du XIXe siècle[7], alors que le square qui lui fait face est orné d'un groupe sculpté de Paul et Virginie (œuvre de Prosper d'Épinay à la fin du XIXe siècle) et d'un monument aux morts de la guerre 1914-1918 avec un poilu français et un Tommy anglais, la bibliothèque Carnegie sur la même place, les anciennes galeries Guillemin, le collège royal (1912) ou encore l'église Sainte-Thérèse[8] (1872). Curepipe est surnommée la Ville Lumière, car elle a été la première ville de l'île à être pourvue d'électricité en 1889. Elle avait environ 10 000 habitants dans les années 1890[9].

Le quartier de Floréal est le quartier résidentiel de la ville avec des immeubles et résidences modernes et un musée du textile. Le jardin botanique de Curepipe s'étend sur deux hectares et possède des essences exotiques, palmiers, lataniers, palmistes bouteilles, fougères rares, bois d'olive, bois de natte, tambalacoquesetc.

Origine du nom

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Curepipe tire son nom de l'activité des soldats napoléoniens, installés dans une garnison au sein de la ville avant la prise de l'île par les Britanniques en , dont l'une des principales occupations consistait à fumer la pipe et à la curer lorsqu'elle était bouchée[10]. En fait, lorsque les soldats et autres voyageurs traversaient l'île de Port-Louis à Grand-Port, une pause s'imposait après de longues heures de marche. Cette pause se faisait justement sur le plateau central où est située aujourd'hui la ville, car elle était à peu de chose près à mi-chemin entre les deux villes précédemment citées. Les hommes profitaient pour se laver, casser la croûte, curer leur pipe souvent bouchée et laisser se reposer les chevaux. C'est ainsi que le nom de Curepipe fut retenu pour nommer la ville.

Étant située sur les hauteurs de l'île, la ville est riche en humidité. Toutefois, elle bénéficie d'un climat idéal en été.

Les lycées

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Collège Royal Curepipe

Curepipe compte de nombreuses écoles. Entre autres, le collège royal de Curepipe construit en 1912, succédant à une filiale du collège de Port-Louis ouverte en 1871[11]. Le collège est non mixte, la norme dans le système éducatif mauricien. Le Collège Royal de Curepipe, accueille en priorité les écoliers qui se sont classés de la première à la cent-cinquantième place au Certificat d'Etude Primaire, ce qui le conduit à être considéré comme étant la meilleure institution secondaire pour garçons de Maurice.

L'élite intellectuelle du pays provient principalement de six établissements secondaires appelés « star schools » dont forme partie le Collège Royal de Curepipe avec le Collège Royal de Port-Louis, le Collège du Saint Esprit pour les garçons, la Queen Elizabeth College, le Docteur Maurice Curé State Secondary School pour filles et le Mahatma Gandhi Institute qui est mixte.

À l'exception du Collège du Saint Esprit, les autres sont des établissements publics, tous étant néanmoins gratuits pour les collégiens.

Le collège de garçons Saint-Joseph (ouvert en 1877, agrandi en pensionnat en 1896, reconstruit dans les années 1920 et 1950[12]) et le couvent de filles ND de Lorette (ouvert en 1871 et installé à son emplacement actuel en 1898[13]) ainsi que le premier lycée français de Maurice : le lycée Labourdonnais, un des meilleurs établissements français à l'étranger[14].

  • Église Sainte-Thérèse (catholique)
  • Basilique Sainte-Hélène (catholique)
  • Chapelle du couvent de Lorette (catholique)
  • Chapelle de l'école Saint-Joseph (catholique)
  • Chapelle ND-de-Lourdes du couvent de Bon-Secours (catholique), dans le quartier d'Eau Coulée
  • Église St. Clement's (anglicane)
  • Chapelle adventiste à Eau Coulée
  • Temple hindou de Camp Caval
  • Temple Tamoule (Mariammen Kovil) à Quatre-Carreaux Eau-coulée
  • Temple hindou de la rue du couvent de Lorette
  • Mosquée de la rue Malartic
  • Mosquée de la rue Royale

Maires de Curepipe

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Maires[15] Entrée en fonction
Hon. Gaëtan Duval 1968
Hon. Guy Ollivry 1969
Hon. Guy Ollivry 1970
Cyril Marchand 1971-1974
Gaëtan Duval QC 1977
Gaëtan Duval QC 1978-1979
Hon. Pierre Simonet 1980
S.Ponappa Naiken 1982-1983
Kumarsing Bhadain 1984
Hon. Percy LaFrance 1985
D Jocelyn Seenyen 1986
Motee Ramdass 1987
Serge Sadien 1988
Sanjit Teelock 1989
Amédée Darga 1990-1991
M. Abib Enathally 1992
V. Ragoonundun 1993
Ananda Rajoo 1994-1995
Mme Leela D. Aleear 1996
Michel Mamet 1997
Louis-José Moirt 1998
Louis-Joseph Maya 1999
Tejanand Dewoo 2000
Pradeep Kumar Ramdin 2001
Jean-Alain Barbier 2002
Gérard Barthélémy Colin 2003
Akmed Mohamed 2004
Sadasiven Teeroovengadum 2005
Christian Laval Hurhungee 2006
Soobir Sen Sewnath 2007
Hareechand Bhangeeruthee 2008
Michaël Yeung Sik Yuen 2009
Coomaravel Pyaneandee 2010
Sunil Kumar Beedassy 2011-2012
Mario Bienvenu 2013
Kamla Devi Varmanh 2014
Yogendranaden Rajoo 2015
Stephanie Nathalie Fabiola Gopee 2015
Marie Noelle Doris Sybille Lolochou 2017
Hans Berty Margueritte 2017

Personnalités nées à Curepipe

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Notes et références

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  1. (en) « Maire et député-maire actuels », sur Site officiel du conseil municipal de Curepipe (consulté le )
  2. La minorité franco-mauricienne du pays est ici plus représentée que dans d'autres villes de l'île
  3. Maisons où habitaient les planteurs
  4. Appelé l'hôtel Furcy du nom de son premier propriétaire, Jean-François Furcy, Français installé à l'île Maurice en 1830
  5. Giblot-Ducray 1957, p. 26 et suiv..
  6. Les premiers lots sont vendus à l'abbé Comerford pour la construction de la future église Sainte-Thérèse, aux familles Chasteauneuf, Duponsel, d'Hotman, Lagesse, Harel, Maurel, Brouard, Lamothe, etc. Ce sont les véritables fondateurs de la ville
  7. L'édifice était à l'origine une maison coloniale de planteurs, appelée La Malmaison, construite à Moka et qui a été transférée ici au début du XXe siècle. Elle est construite en bois de teck, bois de santal, bois de natte et agrandie sur place pour un coût de soixante dix mille roupies. L'hôtel de ville est inauguré le 23 décembre 1903. La mairie actuelle, édifice des années 1950, se trouve à côté sur la même place
  8. La paroisse est érigée en 1868
  9. Essentiellement de la « population générale », c'est-à-dire créoles (descendants de métis) et franco-mauriciens (descendants de Français) et de religion catholique
  10. « Curepipe », sur ile-maurice.fr (consulté le )
  11. Giblot-Ducray 1957, p. 58-59.
  12. Giblot-Ducray 1957, p. 63.
  13. Giblot-Ducray 1957, p. 62.
  14. 100 % de réussite au bac en 2011, moyenne de 98 % ces dernières années selon le site du lycée
  15. (en) « Liste des maires », sur Site officiel du conseil municipal de Curepipe (consulté le )

Bibliographie

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  • Charles Giblot-Ducray, Histoire de la ville de Curepipe, île Maurice, éditions Esclapon, .
  • Vincent Noyoux, Île Maurice, Gallimard, Géo-guide, 2004

Compléments

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Liens externes

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