DN Geminorum — Wikipédia

DN Geminorum
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 54m 54,3493s[1]
Déclinaison +32° 08′ 27,925″[1]
Constellation Gémeaux
Magnitude apparente +3,6 (max)[2]

Localisation dans la constellation : Gémeaux

(Voir situation dans la constellation : Gémeaux)
Caractéristiques
Variabilité Nova
Astrométrie
Vitesse radiale +6,3 ± 2 km/s[3]
Mouvement propre μα = −0,794 mas/a[1]
μδ = −4,323 mas/a[1]
Parallaxe 0,728 8 ± 0,080 7 mas[1]
Distance 1 365+209
−108
 pc (∼4 450 al)[2]
Magnitude absolue −7,6 (max)
4,4 (actuelle)[2]

Désignations

Nova Gem 1912, DN Gem, AN 18.1912, AAVSO 0648+32, CSI +32-06516, EM* CDS 638, Gaia DR3 889417190756323584, GCRV 4508, HD 50480, PLX 1610, TIC 68580394, 2MASS J06545435+3208280, WEB 6681[4]

DN Geminorum (ou Nova Geminorum 1912) était une nova qui survint en 1912 dans la constellation des Gémeaux. Elle atteignit une magnitude minimale (correspondant à une luminosité maximale) de 3,6. De nos jours, DN Geminorum a une magnitude de 14.

La mesure de sa parallaxe par le satellite Gaia permet de lui estimer une distance d'environ ∼ 4 450 a.l. (∼ 1 360 pc) du système solaire[2].

Nova Geminorum 1912 est une nova classique[5],[6],[7] découverte par l'astronome norvégien Sigurd Enebo (en) (-) le mardi, [8],[9],[10] à Dombås[8],[9].

DN Geminorum est un système binaire[11] dont l'objet primaire est une naine blanche[11] de 0,93 ± 0,15 masse solaire[12]. Son compagnon serait une naine rouge[13].

Selon l'historien des sciences Tilman Sauer, le contexte de la nova a motivé Albert Einstein (-) à effectuer ses premiers calculs sur la lentille gravitationnelle[14].

Notes et références

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  1. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) Bradley E. Schaefer, « The distances to Novae as seen by Gaia », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 481, no 3,‎ , p. 3033-3051 (DOI 10.1093/mnras/sty2388, Bibcode 2018MNRAS.481.3033S, arXiv 1809.00180)
  3. (en) Ralph Elmer Wilson, General Catalogue of Stellar Radial Velocities, Carnegie Institution of Washington, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  4. Simbad.
  5. Retter, Leibowitz et Naylor 1999, résumé, p. 140.
  6. Selvelli et Gilmozzi 2019, résumé, p. 1.
  7. Thomas, Naylor et Norton 2008, résumé, p. 547.
  8. a et b Bellamy 1912, p. 497.
  9. a et b Cannon et Pickering 1912, p. 1.
  10. Pettersen 2012, § 3, p. 248, col. 1.
  11. a et b Selvelli et Gilmozzi 2019, p. 1, col. 1.
  12. Selvelli et Gilmozzi 2019, table 1, p. 3.
  13. Retter, Leibowitz et Naylor 1999, p. 144, col. 1.
  14. Sauer 2008.

Bibliographie

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Lien externe

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