Daniel Kemajou — Wikipédia

Daniel Kemajou
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Fonction
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Nationalité
Activités

Daniel Kemajou est un homme politique camerounais, né le à Bazou, mort le , chef traditionnel Bazou, ancien conseiller de l'Union française et ancien président de l'Assemblée législative du Cameroun[1].

Enfance, éducation et débuts

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Audio externe
https://www.ina.fr/audio/PHD86073453

Déclaration du président de l'assemblée législative du Cameroun; audio 16 févr. 1958; 10min 10s

Il s'est vu infliger un an de prison et cinq ans d'interdiction de séjour pour non-dénonciation de crime[2]. Il s'était exprimé contre l'assassinat des opposants à l'UPC[3]. Il avait aussi pris la parole contre les pleins pouvoirs exécutifs demandés par Ahidjo le 15 Octobre 1959[4].

Pendant le maquis en pays Bamiléké

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Réunis par Maurice Delauney avec d'autres chefs bamiléké, Joseph Kamga, lui reproche la libération d'upécistes après les émeutes de 1955 : « Ce sont eux maintenant qui viennent nous tuer, accuse-t-il. Promettez-nous maintenant qu'on ne les reverra plus jamais, sinon, il nous est impossible de vous aider. ». Daniel Kemajou, anti- upéciste et nouveau maire de Nkongsamba, ajoutera « Qu'on nous laisse faire justice nous-mêmes... Laissez faire les chefs bamiléké ».

Articles connexes

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Notes et références

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  1. Les élites camerounaises, Editions Ediafric-IC publications, 1987
  2. « Deux personnalités condamnées pour complicité de meurtre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Six personnes, dont un député sont assassinées au Cameroun », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Ange Bergson Lendja Ngnemzué, Politique et émigration irrégulière en Afrique: enjeux d'une débrouille par temps de crise, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-0346-0, lire en ligne)