Danielle McCann — Wikipédia
Danielle McCann | |
Danielle McCann, ministre de l'Enseignement supérieur en 2021. | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Enseignement supérieur | |
– (2 ans, 3 mois et 28 jours) | |
Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Jean-François Roberge |
Successeur | Pascale Déry |
Ministre de la Santé et des Services sociaux | |
– (1 an, 8 mois et 4 jours) | |
Premier ministre | François Legault |
Gouvernement | Legault |
Prédécesseur | Gaétan Barrette |
Successeur | Christian Dubé |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (4 ans et 2 jours) | |
Élection | 1er octobre 2018 |
Circonscription | Sanguinet |
Législature | 42e |
Groupe politique | Coalition avenir Québec |
Prédécesseur | Alain Therrien |
Successeur | Christine Fréchette |
Biographie | |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Coalition avenir Québec |
Diplômée de | HEC Montréal Université de Montréal Université McGill |
Profession | Travailleuse sociale Gestionnaire |
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Danielle McCann est une travailleuse sociale, administratrice et femme politique québécoise.
Elle est députée de Sanguinet à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière de la Coalition avenir Québec de 2018 à 2022.
Elle occupe le poste de ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec du au , date à laquelle elle devient ministre de l'Enseignement supérieur.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]En 1980, elle obtient un baccalauréat en sciences de l'éducation de l'Université de Montréal, puis un an plus tard, un baccalauréat en service social de l'Université McGill. Elle complète également une maîtrise en administration des affaires à HEC Montréal en 1988[1].
Carrière en santé
[modifier | modifier le code]Elle commence sa carrière en 1981 en tant qu'intervenante en travail social puis travailleuse sociale au sein du Centre des services sociaux Ville-Marie–Hôpital Royal Victoria[2]. En 1992, elle devient chef de l'administration de programmes pour le Centre local de services communautaires (CLSC) de Sainte-Thérèse-de-Blainville[2]. Elle en sera également la directrice générale par intérim en 1995[2]. De 1997 à 2002, elle occupe le poste de directrice des programmes multiclientèle du Centre hospitalier de soins de longue durée (CHSLD) et CLSC Saint-Laurent[2]. Elle est ensuite nommée directrice générale du CLSC du Richelieu et Centre Rouville, où elle travaille jusqu'en 2003[2]. Elle occupe le même de façon intérimaire en 2004 du côté des CHSLD et CLSC Champagnat de la Vallée des Forts[1].
De 2004 à 2012, elle occupe le poste de directrice du CSSS du Sud-Ouest—Verdun[2]. Durant son mandat, elle mise sur la collaboration entre les médecins et les autres professionnels de la santé. Elle valorise l'interdisciplinarité, notamment en valorisant les soins palliatifs à domicile à travers des équipes mixes. Elle est alors décrite comme une « gestionnaire discrète, calme et peu portée aux grands affrontements »[3]. Le , elle est nommée membre du conseil d’administration de l'Institut national de santé publique du Québec[4].
En 2012, elle devient présidente-directrice-générale de l'Agence de santé et de services sociaux de Montréal[5]. Elle démissionne de ce poste en 2014 alors qu'il reste encore deux années à son mandat de quatre ans. Annonçant vouloir prendre sa retraite, le gouvernement lui aurait plutôt indiqué la sortie pour des raisons de rendement et de gestion[6].
Le , elle est nommée membre du conseil d’administration d'Urgences-santé[1].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Arrivée rapide en politique
[modifier | modifier le code]À l'approche des élections générales québécoises de 2018, la Coalition avenir Québec (CAQ), en bonne position dans les sondages, cherche activement à trouver un candidat qui sera amené à devenir ministre de la Santé dans son gouvernement. En campagne électorale, le parti approche l'infirmière et gestionnaire Gertrude Bourdon. Celle-ci fait faux bond et décide plutôt de se présenter sous la bannière du Parti libéral du Québec[7]. Le , le chef de la CAQ, François Legault, la rencontre et lui offre de se joindre à son équipe. Lors de l'annonce officielle de sa candidature, le vendredi suivant, elle se positionne en opposition à Gaétan Barrette, ministre de la Santé sortant : « Je ne suis pas une personne qui va imposer des choses, je suis une personne qui va toujours dialoguer »[8]. Elle se porte candidate dans la circonscription électorale de Sanguinet, en Montérégie. François Legault laisse entendre, sans le confirmer, qu'elle pourrait devenir la future ministre de la Santé dans son gouvernement[9].
Le , elle remporte l'élection avec 43,5 % des voix, une avance de 5 597 voix sur le député péquiste sortant, Alain Therrien, et devient la députée de Sanguinet à l'Assemblée nationale du Québec[10].
Ministre de la Santé
[modifier | modifier le code]Le , elle est nommée ministre de la Santé et des Services sociaux par le premier ministre François Legault lors de l'assermentation du Conseil des ministres du Québec[2]. Elle fait partie d'un trio de ministres dédiés à la santé avec sa collègue Marguerite Blais (responsable des Aînés et des Proches aidants) et du neurologue Lionel Carmant (ministre délégué), devant surtout se charger des troubles d'apprentissage chez les enfants[11].
Le en pleine pandémie de la Covid-19, elle cède son poste à Christian Dubé jusqu'alors président du Conseil du trésor, et devient ministre de l'Enseignement supérieur[12].
Le , elle annonce qu'elle ne se représentera pas aux élections générales en octobre[13].
Résultats électoraux
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Nom | Parti | Nombre de voix | % | Maj. | |
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Danielle McCann | Coalition avenir | 12 986 | 43,5 % | 5 597 | |
Alain Therrien (sortant) | Parti québécois | 7 389 | 24,8 % | - | |
Maya Fréchette-Bonnier | Québec solidaire | 4 390 | 14,7 % | - | |
Marcelina Jugureanu | Libéral | 4 169 | 14 % | - | |
Antonino Geraci | Vert | 456 | 1,5 % | - | |
Nikolai Grigoriev | Conservateur | 355 | 1,2 % | - | |
Hélène Héroux | Marxiste-léniniste | 81 | 0,3 % | - | |
Total | 29 826 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 72,5 % et 616 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Emploi supérieur - Gouvernement du Québec - Note biographique de Danielle McCann
- « Danielle McCann - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- Santé : la recette de la ministre Danielle McCann
- Nominations du Conseil des ministres - 14 janvier 2009
- « Danielle McCann - Sanguinet - Coalition Avenir Québec » (consulté le )
- La directrice générale du CHUS à la tête de l'Agence de santé de Montréal
- Gertrude Bourdon dit «non» à la CAQ: Gaétan Barrette se réjouit
- Legault présente sa probable ministre de la Santé
- Radio-Canada, « Une ex-PDG du réseau de la santé fait le saut avec la CAQ », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
- Audrey Leduc-Brodeur, « Danielle McCann élue dans Sanguinet », sur Le Reflet, (consulté le )
- « Les médecins spécialistes saluent le trio de ministres en santé | JEAN PHILIPPE ANGERS | Politique québécoise », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
- Caroline Plante, « Christian Dubé remplace Danielle McCann à la Santé », sur Le Devoir, (consulté le )
- François Carabin, « McCann et Blais quittent la vie politique », Le Devoir, (lire en ligne)
- DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :