Denipaire — Wikipédia
Denipaire | |
Habitat vosgien typique. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat | Didier Agusti 2020-2026 |
Code postal | 88210 |
Code commune | 88128 |
Démographie | |
Gentilé | Denipairiens |
Population municipale | 248 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 37″ nord, 6° 58′ 00″ est |
Altitude | 492 m Min. 333 m Max. 650 m |
Superficie | 7,02 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Raon-l'Étape |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Denipaire est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Denipaire est une petite commune rurale de la vallée du Hure, en aval de Saint-Jean-d'Ormont et en amont d'Hurbache.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Au sud, elle est limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges par le massif de la Bure où elle atteint son point culminant non loin de la Roche des Corbeaux (669 m).
Au nord, elle côtoie Moyenmoutier et Ban-de-Sapt par un plateau moins élevé (maximum 550 m) qu'empruntait jadis l'antique voie romaine dénommée voie des Saulniers.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage) ;
- Géologie : Carte géologique ; Coupes géologiques et techniques ;
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine ; BD Lisa ; Cartes piézométriques.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Hure, le ruisseau de la Fouiere et le ruisseau de la Goutte[2],[Carte 1].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 306 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Accès par :
- la Nationale 59 puis D 32 par Le Villé,
- la départementale D 32 par Saint-Jean-d'Ormont.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]- Transports en commun de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges[11].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Commune membre de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Denipaire est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), prairies (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (6,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Denipaire a été promue comme commune indépendante en 1793 (an II)[17]. Auparavant, elle était une annexe de la paroisse d'Hurbache à laquelle elle est toujours rattachée.
En 1867[18], la commune comptait 400 hectares de terres labourables, 128 de prés, 107 de bois, 16 de jardins, vergers, chènevières, 34 de friches. Les cultures principales étaient le blé (196 hectares), l'avoine et la pomme de terre. On y trouvait trois féculeries employant au total huit ouvriers, un moulin, un marchand de vin en gros ainsi qu'une échoppe destinée à la vente et consommation d'opiacés pour les voyageurs. Il y avait 526 habitants.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[20] :
- total des produits de fonctionnement : 240 000 €, soit 945 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 195 000 €, soit 767 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 189 000 €, soit 745 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 179 000 €, soit 705 € par habitant ;
- endettement : 101 000 €, soit 397 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 24,96 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 54,16 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 31,60 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 910 €[21].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 248 habitants[Note 3], en évolution de +0,4 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Établissements d'enseignements[27] :
- Écoles maternelles à Hurbache, Ban-de-Sapt, Saint-Dié-des-Vosges ;
- École primaire ;
- Collèges à Saint-Dié-des-Vosges ;
- Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels et établissements de santé[28] :
- Médecins à Moyenmoutier, Senones ;
- Pharmacies à Moyenmoutier, Senones ;
- Hôpitaux à Senones, Raon-l'Étape, Saint-Dié-les-Vosges.
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse Sainte-Odile[29], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Agriculture. L'enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) a recensé de nombreuses maisons et fermes du XVIe siècle au XIXe siècle[30].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Gîtes, chambres d'hôtes, etc. à Ban-de-Sapt ;
- Hôtels à Saint-Dié-des-Vosges.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Restaurant Bistrot de Pays les Fonfons[31],[32].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Vue historique
(carte postale Adolphe Weick). - Carte postale n°6977 représentant l'entrée du village de Denipaire entre 1880 et 1945, Adolphe Weick).
- Le Hure à Denipaire.
- Genêts en fleur à la sortie de Denipaire.
- La commune est sans église car elle fait toujours partie de la paroisse d'Hurbache. Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[33].
- Jardin de Denyse et Alain Villeroy de Galhau, jardin privé : plus de 100 variétés de roses, jardin de marécages, hydrangéas[34].
- Plaque de cocher[35].
- Monument aux morts[36].
- Patrimoine architectural rural recensé par l'Inventaire général du patrimoine culturel[37],[38],[39],[40].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Archives paroissiales d’Hurbache-Denipaire (1881-1957)
- Ça va chez vous ? À Denipaire
- Camp celtique de la Bure
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Denipaire sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Denipaire » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Didacticiel de la règlementation parasismique.
- « Fiche communale de Denipaire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la ruisseau la Hure »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Denipaire et Ban-de-Sapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ban-de-Sapt », sur la commune de Ban-de-Sapt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Transports en commun.
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Denipaire ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Senones fut la capitale d’un état indépendant jusqu’en 1793, la Principauté de Salm-Salm.
- Département des Vosges, par Léon Louis et Paul Chevreux, 1889, (réédition Res. Universis).
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Roseline Pierrel-Villemin.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Établissements d'enseignements.
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Sainte-Odile.
- « maisons et fermes », notice no IA88000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
- Fédération nationale des bistrots de pays.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- Lorraine des jardins : les Vosges.
- Plaque de cocher.
- Monument aux morts. Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 et 1939-1945.
- « Maisons et fermes », notice no IA88000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ferme 2 rue des Huisses », notice no IA88000038, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ferme 5 rue de la Bullée », notice no IA88000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ferme construite avant 1837 », notice no IA88000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).