Diana Cooper — Wikipédia
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Nom de naissance | Lady Diana Olivia Winifred Maud Manners |
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Père | Henry Manners (père putatif (d)) ou Henry John Cockayne Cust (père biologique (en)) |
Mère | |
Fratrie | Victoria Manners (en) (sœur utérine et sœur aînée) Robert Manners (d) (frère utérin et frère aîné) John Manners (frère utérin et frère aîné) Violet Manners (en) (sœur utérine et sœur aînée) |
Conjoint | Duff Cooper (de à ) |
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Diana Olivia Winifred Maud Cooper, vicomtesse Norwich, née Lady Diana Manners à Londres (Royaume-Uni) le et morte dans cette ville le , est une femme du monde britannique, figure glamour célèbre, tant à Londres qu'à Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Diana Manners est née à Londres, la fille de Violet Manners et, officiellement, d'Henry Manners, plus tard le 8e duc de Rutland. Son père biologique en fait était Harry Cust, l'amant de longue date de sa mère et le propriétaire d'une propriété voisine prés du château de Belvoir, le siège des ducs de Rutland[1].
Dès son début dans la société en 1911, elle est une sensation du presse, qui rapporte tous les détails de sa vie sociale[2],[1]. Elle a fait partie du The Coterie, groupe d'intellectuels dont la plupart ont été tués pendant la Première Guerre mondiale. Elle s'engage comme infirmière pendant la Première Guerre, d'abord à Guy's Hospital et plus tard à l'hôpital établi par sa mère à la maison familiale à Londres[3].
Elle a épousé l'un des rares survivants, Duff Cooper, plus tard ambassadeur britannique en France. Elle est la mère de l'historien et scénariste John Julius Norwich[4].
Comme ambassadeur et ambassadrice à Paris après la Deuxième Guerre mondiale, les Cooper « ont fourni un glamour qui a mis l'ambassade au centre de la vie sociale de Paris »[5]. Après Duff Cooper prend sa retraite en 1947, les Cooper restent en France au château de Saint-Firmin à Chantilly[1]. Cette décision de rester était contre le protocole diplomatique et la popularité continuelle des Cooper comme des hôtes à Paris servait d'une distraction de l'ambassade britannique et le nouveau ambassadeur[4],[1].
Après la mort de son mari, elle a écrit trois volumes de mémoires qui révèlent beaucoup sur la vie de la classe supérieure du début du XXe siècle.
Elle sert d'inspiration de plusieurs personnages littéraires : « Mrs Stitch » dans le roman Scoop par Evelyn Waugh, « Lady Artemis Hooper » dans La Verge d'Aaron par D. H. Lawrence, « Lady Queenie Paulle » dans Les Jolies Femmes par Arnold Bennett. Son ami Enid Bagnold décrit sa vieillesse dans Les Aimés et les Enviés[6].
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1918 : Cœurs du monde (Hearts of the World) de D. W. Griffith : infirmière
- 1918 : Le Grand Amour, aussi À côté du bonheur (The Great Love)
- 1922 : La Glorieuse Aventure : Lady Beatrice Fair
- 1923 : La Reine Élisabeth (The Virgin Queen) : la reine Élisabeth Ire
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) John Julius Norwich et Diana Cooper, Darling Monster: The Letters of Lady Diana Cooper to her son John Julius Norwich 1939-1952, New York, The Overlook Press, , p. 225-227
- (en) Judith Mackrell, Flappers: Six Women of a Dangerous Generation, Farrar, Straus and Giroux, , 512 p., p. 16
- (en) Diana Cooper, The Rainbow Comes and Goes, Penguin Books, , p. 105-121
- (en) Robert Gottlieb, « The life of Lady Diana Cooper: 'the most beautiful girl in the world' », Financial Review, (lire en ligne)
- (en) Richard Smith, « Reopening the British Embassy following the liberation of Paris », sur history.gov.blog.uk, (consulté le )
- (en) Shusha Guppy, « Circle of Friends: An Interview with Lady Diana Cooper », The Paris Review, (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Diana Cooper » (présentation), sur l'Internet Movie Database