Didier Burkhalter — Wikipédia
Didier Burkhalter | |
Photo officielle de Didier Burkhalter (2011). | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral | |
– | |
Élection | 16 septembre 2009 |
Réélection | 14 décembre 2011 9 décembre 2015 |
Département | DFI (2009-11) DFAE (2012-17) |
Prédécesseur | Pascal Couchepin |
Successeur | Ignazio Cassis |
Président de la Confédération suisse | |
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Élection | 4 décembre 2013 |
Président de l’OSCE | |
– | |
Prédécesseur | Leonid Kojara |
Successeur | Ivica Dačić |
Conseiller aux États | |
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Élection | 21 octobre 2007 |
Législature | 48e |
Prédécesseur | Pierre Bonhôte |
Successeur | Raphaël Comte |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 47e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Auvernier |
Origine | Canton de Neuchâtel |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD / PLR |
Diplômé de | Université de Neuchâtel |
Profession | Économiste |
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Didier Eric Burkhalter, né le à Auvernier, canton de Neuchâtel, est une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical. Il est conseiller fédéral de 2009 à 2017 et président de la Confédération suisse en 2014.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse
[modifier | modifier le code]Après des études universitaires en économie politique à l'Université de Neuchâtel[1], il devient rédacteur économique, puis se lance dans la politique dans le cadre du Parti radical-démocratique.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]De 1991 à 2005, il est membre du gouvernement de la ville de Neuchâtel, dont il assure la présidence à trois reprises. À ce titre, il s'occupe notamment de la réalisation du nouveau stade de la Maladière, dans le cadre d'un partenariat public-privé[2].
Il exerce également le mandat de député au Grand Conseil neuchâtelois de 1990 à 2001, puis de conseiller national entre 2003 et 2007. Enfin, il est conseiller aux États de 2007 à 2009. Il est notamment l'auteur d'une motion ayant conduit à l'introduction d'une alerte enlèvement en Suisse[3].
Le , il est le premier à annoncer sa candidature pour succéder au conseiller fédéral Pascal Couchepin[4] et se voit confirmé dans le ticket final au côté de Christian Lüscher[5].
Le 16 septembre suivant, il est élu au Conseil fédéral (112e conseiller fédéral de l'histoire[6]) au terme du quatrième tour avec 129 voix sur 245[7], sur le fil de l'aiguille selon certains observateurs[8]. Le lendemain, la NZZ indique dans le titre de l'article concernant son élection « Der Anti-Couchepin »[9]. Il entre en fonction le , en tant que chef du Département fédéral de l'intérieur. Réélu le , il remplace Micheline Calmy-Rey, qui ne s'est pas représentée, au Département fédéral des affaires étrangères le , en étant lui-même remplacé à l'Intérieur par le nouveau conseiller fédéral, Alain Berset[10].
Le 5 décembre 2012, il est élu vice-président de la Confédération pour l'année 2013 par 205 voix sur 219 bulletins valables.
Le 4 décembre 2013, il est élu par 183 voix sur 202 bulletins valables comme président de la Confédération pour l'année 2014[11].
En 2014, la Suisse préside l'OSCE et Didier Burkhalter assume la fonction de président en exercice[12].
Lors du renouvellement intégral du Conseil fédéral du 9 décembre 2015, il est réélu avec 217 voix sur 231 bulletins valables, obtenant ainsi le meilleur score[13]. Le 14 juin 2017, il annonce sa démission pour le 31 octobre de la même année, désireux d'ouvrir une nouvelle page de sa vie. Il démissionne du poste de chef du Département fédéral des affaires étrangères le 22 septembre 2017 et est remplacé le 1er novembre suivant par le Tessinois Ignazio Cassis.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Le 10 janvier 2015, il reçoit le prix du Suisse de l'année aux 13e SwissAward.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Terre minée, Éditions de L'Aire, 2019 (ISBN 978-2889560646)
- Mer porteuse, Éditions de L'Aire, 2018 (ISBN 978-2940586257)
- La où lac et montage se parlent, Éditions de L'Aire, 2018 (ISBN 978-2940586981)
- Enfance de terre, Éditions de L'Aire, 2017 (ISBN 978-2940586851)
- Genève, canton suisse 1814-2014 : La célébration du bicentenaire, Éditions Slatkine, 2014 (ISBN 978-2832106198)
- Jean Jacques Rousseau et la Suisse, Éditions Slatkine, 2012 (ISBN 978-2832105252)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Nos prestigieux alumni », Faculté des Sciences économiques, Université de Neuchâtel, https://www2.unine.ch/seco/page-41513.html, page consultée le 25 janvier 2016.
- « Portrait du radical neuchâtelois Didier Burkhalter », sur tsr.ch (consulté le )
- « Didier Burkhalter: Il faut une alerte enlèvement en Suisse », Le Matin, 14 septembre 2007
- « Didier Burkhalter candidat au Conseil fédéral », Radio suisse romande, 8 juillet 2009
- Patrick Chuard, « Auf wiedersehen Pascal Broulis », 24 heures, 29 août 2009
- « «Un conseiller fédéral n’est pas élu pour montrer sa joie» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Démission du Conseiller fédéral Pascal Couchepin - Élection de son successeur », sur parlement.ch (consulté le )
- (de) Stefan Bühler et Markus Häfliger, « Pellis Meisterstück », NZZaS, , p. 10 (ISSN 1660-0851, lire en ligne)
- (de) Eva Matter Schaffner, « Der Anti-Couchepin », NZZ, , p. 15.
- « Alain Berset décroche l'Intérieur », sur letemps.ch (consulté le )
- « Didier Burkhalter élu à la présidence de la Confédération avec 183 voix », RTS Info, 4 décembre 2013
- Fiche d'information OSCE Suisse 2014, sur eda.admin.ch. Consulté le 5 mai 2014.
- « Renouvellement intégral du Conseil fédéral du 9 décembre 2015 », sur www.parlament.ch (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Informations sur Didier Burkhalter avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- « Biographie de Didier Burkhalter », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Didier Burkhalter, chef du DFAE
- L'année présidentielle
- La présidence suisse de l'OSCE 2014