Direction de l'Administration pénitentiaire — Wikipédia

Direction de l'Administration pénitentiaire
Logo de la direction de l'Administration pénitentiaire.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
DAPVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique
Domaines d'activité
Siège
Pays
Langue de travail
Organisation
Effectif
41 000 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Organisation mère
Budget
3,1 G ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
Annuaire du service public
Renault Midlum utilisé comme fourgon cellulaire. Le logo de l'Administration pénitentiaire est visible sur la portière.
Plusieurs fourgons de l'administration pénitentiaire près du Tribunal de Strasbourg.
Véhicule destiné aux extractions judiciaires.
Véhicule léger de l'administration.

La direction de l'Administration pénitentiaire (DAP) est l'une des directions du ministère de la Justice français, chargée de l'administration pénitentiaire. Héritière de l'administration des prisons créée à la Révolution française, d'abord rattachée au ministère de l'Intérieur en 1795, elle est placée sous l'autorité du garde des Sceaux, ministre de la Justice depuis 1911.

Son directeur est nommé par décret en Conseil des ministres, sur proposition du garde des Sceaux. Depuis le , Sébastien Cauwel, administrateur de l'État, est directeur de l'Administration pénitentiaire.

La direction de l'Administration pénitentiaire se compose de :

L'Agence du travail d'intérêt général et de l'insertion professionnelle des personnes placées sous main de justice, service à compétence nationale créé en 2018, est rattachée sur le plan administratif et financier à la direction de l'Administration pénitentiaire mais relève directement, pour les orientations stratégiques, du ministre de la Justice.

Administration centrale

[modifier | modifier le code]

L'administration centrale est le lieu où la politique pénitentiaire est élaborée et où les moyens des directions interrégionales sont harmonisés. Entre 2008 et 2015, son organisation est fixée par l'arrêté du [2],[3] qui prévoit une inspection, un service et quatre sous-directions.

Depuis le , l'administration centrale est régie par l'arrêté du [4]. Elle se compose de deux services principaux, subdivisés en sous-directions, départements et bureaux :

  • Service des métiers
    • Sous-direction de la sécurité pénitentiaire
      • Bureau de la prévention des risques (SP1)
      • Bureau de la gestion des détentions (SP2)
      • Bureau des équipes de sécurité pénitentiaire (SP3)
    • Sous-direction de l'insertion et de la probation
      • Département des parcours de peines (IP1)
      • Département des politiques sociales et des partenariats (IP2)
    • Mission de lutte contre la radicalisation violente
  • Service de l'administration
    • Sous-direction des ressources humaines et des relations sociales
      • Bureau du recrutement et de la formation des personnels (RH1)
      • Bureau des affaires statutaires et de l'organisation du dialogue social (RH2)
      • Bureau de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des crédits de personnel (RH3)
      • Bureau de la gestion des personnels (RH4)
      • Bureau de la gestion personnalisée des corps de direction (RH5)
      • Mission de la performance et de la qualité de la gestion des ressources humaines
    • Sous-direction du pilotage et du soutien des services
      • Bureau de la synthèse (PS1)
      • Bureau de la gestion déléguée (PS2)
      • Bureau de l'immobilier (PS3)
      • Bureau des systèmes d'information (PS4)
      • Bureau de la performance (PS5)
      • Mission ouverture des nouveaux établissements
    • Sous-direction de l'expertise
      • Bureau de l'organisation et de la qualité de vie au travail (EX1)
      • Bureau de l'expertise juridique (EX2)
      • Bureau de la donnée (EX3)
      • Laboratoire de recherche et d'innovation (EX4)
    • Pôle de soutien de l'administration centrale

Le directeur de l'Administration pénitentiaire dispose également de services qui lui sont directement rattachés :

Directions interrégionales des services pénitentiaires

[modifier | modifier le code]

Il existe dix directions interrégionales des services pénitentiaires (DISP) chargées du pilotage des politiques pénitentiaires au niveau local et de la gestion des moyens généraux et des unités « support » communs aux différents établissements pénitentiaires et services pénitentiaires d'insertion et de probation[5] :

Liste des directeurs de l'Administration pénitentiaire

[modifier | modifier le code]
Médaille à l'effigie de Louis Herbette, directeur de l'Administration pénitentiaire, réalisée par le graveur Oscar Roty, éditée à l'occasion de l'exposition pénitentiaire organisée dans le cadre de l'Exposition universelle de Paris de 1889.

Les directeurs de l'Administration pénitentiaire sont successivement[6] :

Directeur Décret de nomination Origine
Rattachés au ministère de l'Intérieur
Louis Perrot inspecteur général des prisons
François-Alphonse Dupuy inspecteur général des prisons
Jules Jaillant inspecteur général des prisons
Albert Choppin préfet
Émile-Honoré Cazelles préfet
Pierre Michon inspecteur général des prisons
Louis Herbette conseiller d'État
Antoine Lagarde préfet
Fernand Duflos préfet
Périclès Grimanelli préfet
Abraham Schrameck préfet
Rattachés au ministère de la Justice
César Just préfet
Élisée Becq conseiller d'État
David Dautresme préfet
Léon Fleys magistrat
Eugène Leroux conseiller d'État
Henry Mouton conseiller d'État
Georges Rateau magistrat
Louis Sergent magistrat
Paul Leclerc magistrat
Mainfroid Andrieu préfet
Armand Estève magistrat
Armand Camboulives au magistrat
Paul Amor magistrat
Eugène Turquey magistrat
Charles Germain magistrat
André Touren magistrat
Robert Lhez [JORF 1] magistrat
Pierre Orvain magistrat
Robert Schmelck [JORF 2] magistrat
Raymond Morice [JORF 3] préfet
Maurice Le Corno [JORF 4] préfet
Georges Beljean [JORF 5] magistrat
Jacques Mégret [JORF 6] conseiller d'État
Pierre Aymard [JORF 7] conseiller maître à la Cour des comptes
Christian Dablanc [JORF 8] préfet
Ivan Zakine [JORF 9] magistrat
Myriam Bader-Ezratty [JORF 10] magistrate
Arsène Lux [JORF 11] préfet
François Bonnelle [JORF 12] préfet
Jean-Pierre Dintilhac [JORF 13] magistrat
Jean-Claude Karsenty [JORF 14] inspecteur général de l'administration
Bernard Prévost [JORF 15] préfet
Gilbert Azibert [JORF 16] magistrat
Martine Viallet [JORF 17] administratrice civile
Didier Lallement [JORF 18] préfet
Patrice Molle [JORF 19] préfet
Claude d'Harcourt [JORF 20] préfet
Jean-Amédée Lathoud [JORF 21] magistrat
Henri Masse [JORF 22] préfet
Isabelle Gorce [JORF 23] magistrate
Philippe Galli [JORF 24] préfet
Stéphane Bredin [JORF 25] conseiller référendaire à la Cour des comptes
Laurent Ridel [JORF 26] directeur des services pénitentiaires,

directeur interrégional des services pénitentiaires de Pars

Sébastien Cauwel [JORF 27] administrateur de l'État,

directeur de l'École nationale d'administration pénitentiaire

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

  1. Décret du 23 janvier 1957, JORF no 30 du 24 janvier 1957, p. 995.
  2. Décret du 6 novembre 1961, JORF no 261 du 7 novembre 2015, p. 10165.
  3. Décret du 16 juillet 1964, JORF no 165 du 17 juillet 1964, p. 6350.
  4. Décret du 12 janvier 1968, JORF no 10 du 13 janvier 1968, p. 528.
  5. Décret du 15 juin 1973, JORF no 139 du 16 juin 1973, p. 6356.
  6. Décret du 6 septembre 1974, JORF no 211 du 8 septembre 1974, p. 9347.
  7. Décret du 13 octobre 1976, JORF no 241 du 14 octobre 1976, p. 6019.
  8. Décret du 22 mai 1978, JORF no 119 du 23 mai 1978, p. 2158.
  9. Décret du 16 juillet 1981, JORF no 167 du 18 juillet 1981, p. 2012.
  10. Décret du 18 avril 1983, JORF no 19 avril 1983, p. 1219.
  11. Décret du 5 juillet 1986, JORF no 157 du 8 juillet 1986, p. 8503.
  12. Décret du 27 août 1987, JORF no 208 du 9 septembre 1987, p. 10474, NOR JUSA8700098D.
  13. Décret du 26 octobre 1988, JORF no 253 du 28 octobre 1988, p. 13622, NOR JUSA8800206D.
  14. Décret du 24 octobre 1990, JORF no 250 du 27 octobre 1990, p. 13055, NOR JUSA9000235D.
  15. Décret du 10 juin 1993, JORF no 135 du 13 juin 1993, p. 8460, NOR JUSA9300163D.
  16. Décret du 11 janvier 1996, JORF no 10 du 12 janvier 1996, p. 481, NOR JUSA9600002D.
  17. Décret du 12 mars 1999, JORF no 62 du 14 mars 1999, p. 3829, NOR JUSA9900055D.
  18. Décret du 29 août 2001, JORF no 202 du 1er septembre 2001, p. 14055, NOR JUSA0100246D.
  19. Décret du 9 janvier 2004, JORF no 9 du 11 janvier 2004, p. 931, texte no 40, NOR JUSA0300445D.
  20. Décret du 9 décembre 2005, JORF no 288 du 11 décembre 2005, texte no 40, NOR JUSA0500376D.
  21. Décret du 7 janvier 2010, JORF no 6 du 8 janvier 2010, texte no 26, NOR JUSA0930763D.
  22. Décret du 3 juin 2011, JORF no 129 du 4 juin 2011, texte no 52, NOR JUSA1114945D.
  23. Décret du 5 août 2013, JORF no 181 du 6 août 2013, texte no 62, NOR JUSA1318114D.
  24. Décret du 8 septembre 2016, JORF no 210 du 9 septembre 2016, texte no 53, NOR JUSA1625105D.
  25. Décret du 2 août 2017, JORF no 180 du 3 août 2017, texte no 156, NOR JUSK1722854D.
  26. Décret du 17 février 2021, JORF no 42 du 18 février 2021, texte no 88, NOR JUSA2104564D.
  27. Décret du 3 avril 2024, JORF no 60 du 4 avril 2024, texte no 88, NOR JUSA2409406D.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Administrations équivalentes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]