Dizangué — Wikipédia
Dizangué | |
Route de terre à Dizangué. | |
Administration | |
---|---|
Pays | Cameroun |
Région | Littoral |
Département | Sanaga-Maritime |
Démographie | |
Population | 32 627 hab. (2011) |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 3° 46′ 00″ nord, 9° 59′ 00″ est |
Superficie | 54 100 ha = 541 km2 |
Localisation | |
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Dizangué est une commune rurale du département de la Sanaga-Maritime dans la région du Littoral au Cameroun. Elle s'étend de l'ouest d'Edéa aux portes de Douala, entre les fleuves Sanaga au sud et Dibamba au nord.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Dizangué se situe en rive droite de la Sanaga, à proximité de la route D58 à 18 km au sud-ouest du chef-lieu départemental Edéa.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les ressources naturelles de Dizangué sont utilisées dès l'époque de la colonisation allemande du Kamerun en 1887, on y exploite le bois azobé puis la culture de l'hévéa par l'entreprise Kamerun Geselschaft Kaoutchouc. Les plantations industrielles d’hévéa de la Société Africaine Forestière et Agricole du Cameroun (SAFACAM) sont établies à Dizangué depuis 1897. L'arrondissement de Dizangué est créé en 1965 par démembrement de l'arrondissement d'Edéa[1]. La commune de Dizangué est créée en 1977[2].
Population
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2005, la commune comptait 17 086 habitants[3], dont 8 253 pour la ville de Dizangué[3]. La population est constituée de quatre ethnies autochtones : Pongo, Ndonga, Yakalak et Malimba.
Chefferies traditionnelles
[modifier | modifier le code]L'arrondissement de Dizangué compte deux chefferies traditionnelles de 2e degré[4] :
- 460 : Canton Yakalag
- 461 : Canton Ndonga
Villages
[modifier | modifier le code]Outre le chef-lieu Dizangué, la commune comprend 34 villages dont 30 dirigés par des chefs coutumiers de 3e degré[3] :
Éducation
[modifier | modifier le code]L'enseignement secondaire est assuré par cinq établissements[5] :
- le collège d'enseignement secondaire bilingue de Mbambou
- le collège d'enseignement technique et commercial de Mbongo,
- le lycée bilingue de Dizangué,
- le lycée bilingue de Mbongo
- le lycée technique de Dizangué.
Cultes
[modifier | modifier le code]Outre les églises chrétiennes (protestants, églises du réveil), l’islam et l’animisme sont présents parmi les populations des diverses ethnies. L'église catholique y dispose de la paroisse Saint Joseph Artisan de Dizangué rattachée à la zone pastorale du lac Ossah du diocèse d'Edéa[6].
Environnement
[modifier | modifier le code]Le territoire communal se situe dans l'écorégion des forêts côtières de la Cross, de la Sanaga et de Bioko. La réserve de faune du Lac Ossa créée en 1968 s'étend sur 4539 ha au nord du village de Dizangué et du fleuve Sanaga.
Économie
[modifier | modifier le code]Une partie du territoire communal est dévolu aux vastes plantations d'hévéas et de palmiers à huile des entreprises agro-industrielles Socapalm Mbongo (28 300 ha) et Safacam Dizangué (4 500 ha)[7].
Transports
[modifier | modifier le code]La localité dispose d'un terrain d'aviation, Aérodrome de Dizangué (code OACI : FKDZ)[8].
Personnalités nées à Dizangué
[modifier | modifier le code]- Thomas Nkono, footballeur international camerounais
- Henri Chamaulte, administrateur de SAFA (Safacam, puis Socapalm)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décret présidentiel 65/DF/216 du 24 mai 1965
- Décret n° 77/203 du 29 juin 1977
- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
- Ministère de l'administration du territoire Annuaire statistique 2015
- Carte scolaire du Cameroun, Arrondissement de Dizangué, (consulté en 2020)
- Diocèse d'Edéa, Nominations et affectations des prêtres, 2 juillet 2019
- Mesmin Tshindjang, Le dilemme environnement développement de l'oléiculture, 2017
- Sky Vector,Dizangue Airport, Seattle, 2021
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Chamaulte, « L'Hévéaculture au Cameroun », in Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 22e année, bulletin no 249-250, mai-juin 1942, p. 251-258, [lire en ligne].
- Dictionnaire des villages de la Sanaga maritime, centre ORSTOM de Yaoundé, , 72 p.
- William G. Clarence-Smith (en), « Grands et petits planteurs de caoutchouc en Afrique (1934-1973) », Économie rurale, 330-331, 2012, p. 88-102, [lire en ligne].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Dizangué, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)