Dominique Sanda — Wikipédia

Dominique Sanda
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Dominique Sanda dans Le Jardin des Finzi-Contini (1970).
Nom de naissance Dominique Marie-Françoise Renée Varaigne
Naissance (73 ans)
12e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice
Films notables Une femme douce
Le Jardin des Finzi-Contini
1900
L'Héritage
Au-delà du bien et du mal
Une chambre en ville

Dominique Sanda est une actrice française, née le dans le 12e arrondissement de Paris. Ayant beaucoup tourné en Italie, elle est notamment connue pour ses rôles dans Le Jardin des Finzi-Contini, 1900, L'Héritage et Une chambre en ville.

Jeunesse et études

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Née en mars 1951 à Paris[1], de son vrai nom Dominique Varaigne[1], elle est la fille de Gérard Varaigne, président d’organisme professionnel, et de Lucienne Pichon. Elle commence des études à l'école des Sœurs de Saint-Vincent-de Paul à Paris[1], puis suit quelque temps des cours à l'École des arts décoratifs[2].

Robert De Niro et Dominique Sanda dans 1900 (1976).

Élue reine de beauté lors d'un concours à Arcachon en 1966, à 15 ans, elle commence sa carrière professionnelle comme modèle et mannequin dans l'agence de Dorian Leigh avant de décrocher son premier rôle au cinéma en 1969 dans Une femme douce de Robert Bresson[1].

Peu après, elle part pour l'Italie où elle joue dans Le Conformiste de Bernardo Bertolucci (1970), Le Jardin des Finzi-Contini de Vittorio De Sica (1970), Violence et Passion de Luchino Visconti (1974), 1900 de Bernardo Bertolucci (1976) avec Robert De Niro et Gérard Depardieu, Au-delà du bien et du mal (1977) de Liliana Cavani, film qui retrace la rencontre de Friedrich Nietzsche et de Lou Andreas-Salomé qu'incarne Dominique Sanda.

Pour L'Héritage de Mauro Bolognini (1975), elle obtient le prix d'interprétation féminine en 1976 au Festival de Cannes.

Au cours des années 1970, elle joue dans divers films américains comme Le Piège (1973) de John Huston avec Paul Newman et James Mason, L'Impossible Objet (1973) de John Frankenheimer avec Alan Bates ou Les Survivants de la fin du monde (1977) de Jack Smight.

En France, elle joue dans Le Navire Night de Marguerite Duras (1977), Le Voyage en douce de Michel Deville (1979), Une chambre en ville de Jacques Demy (1982) ou Le Matelot 512 de René Allio (1984).

Dans les années 1980, elle tourne trois films sous la direction de Benoît Jacquot, notamment Les Ailes de la colombe (1981).

Au tournant des années 1990, elle tourne pour la télévision plusieurs coproductions comme Un train pour Petrograd (Lenin: The train) avec Ben Kingsley, Embarquement pour l'enfer, Voyage of Terror: The Achille Lauro Affair avec Burt Lancaster.

Parmi ses rôles au théâtre, on peut citer Un mari idéal d’Oscar Wilde, mis en scène par Adrian Brine, où Dominique Sanda interprète le rôle de Lady Chiltern, en 1995-1996.

Elle commence aussi à jouer pour le cinéma sud-américain, dont Guerriers et Captives ou Garage Olimpo. Elle s'établit alors à José Ignacio[réf. souhaitée] (Uruguay).

Après Valse d'amour (1992) de Dino Risi avec Vittorio Gassman en Italie et Les Enfants de la honte (Nobody's Children) (1994) aux États-Unis avec Ann-Margret, Dominique Sanda fait une brève apparition dans Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz en 2000.

Vie privée

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Dominique Sanda en 2013.

Dominique Sanda a été mariée à trois reprises : elle épouse à 16 ans et 3 mois un « supposé peintre, qui lui vole ses premiers revenus »[1], puis quelques années plus tard le peintre Frédéric Pardo. Ces deux unions débouchent rapidement sur des divorces[1].

Le , elle épouse à Paris Nicolae Cutzarida, un universitaire d'origine roumaine, père de l'acteur argentin Ivo Cutzarida. Le couple vit depuis en Argentine[3],[4].

Elle a un fils, Yann, né à Paris le [1].

Filmographie

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Télévision

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Livres audios

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Distinctions

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Décorations

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Récompenses

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Notes et références

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  1. a b c d e f et g Anne Diatkine, « Dominique Sanda. L'inoubliée », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Site officiel de l'actrice.
  3. (es) Gabriela Cabezon Camara, « Para el amor, Buenos Aires », sur edant.larazon.com.ar, (version du sur Internet Archive).
  4. Piero Messina, « Dominique Sanda: “Je n’ai jamais aimé le luxe” », sur parismatch.com, (consulté le ).
  5. Décret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination
  6. Arrêté du 09 juillet 2013 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.

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Bibliographie

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Liens externes

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