Dréa — Wikipédia
Dréa | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe algérien | الدريعة | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Souk Ahras | |||
Daïra | Taoura | |||
Code ONS | 4109 | |||
Démographie | ||||
Population | 6 408 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 32 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 07′ 00″ nord, 7° 53′ 00″ est | |||
Superficie | 200 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Souk Ahras | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord) | ||||
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Dréa est une commune de la wilaya de Souk Ahras en Algérie, située à une trentaine de kilomètres au sud de Souk Ahras.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Dréa se situe au centre et au sud-est de la wilaya de Souk Ahras.
Localités de la commune
[modifier | modifier le code]La commune de Dréa est composée de dix-huit localités[2] :
- El Fedj Labied
- El Mehras
- Edhliaate
- Feidh Djerboula
- Mechta Aïn Beida
- Mechta Aïn Kerma
- Mechta Aïn Nechma
- Mechta Berbega
- Mechta Chouchet Ben Taher
- Mechta Djelaïel
- Mechta El Bir
- Mechta El Gantas
- Mechta El Koudia El Hadra
- Mechta El M'Timer
- Mechta Kasria
- Mechta Ras El Oued
- Mechta Rous El Aides
- Mechta Tadjalette
Histoire
[modifier | modifier le code]Ses premiers habitants sont probablement des pasteurs nomades venus de la région de Khenchela, dans les Aurès, région Chaoui qui se seraient sédentarisé à cet endroit du fait de la rivière qui y coule.
Pendant la guerre d'indépendance, l'armée française y installa une de ses principales bases militaires, avec héliport, chars de combat et artillerie lourde. La ligne Maurice (ligne de fil de fer barbelé électrifiée et entourée de mines de divers calibres) passait aux abords immédiats de ses quartiers, l'isolant des hameaux périphériques et des fermes coloniales construites en rase campagne. La ligne Maurice a fait plusieurs victimes parmi les bergers et les jeunes qui s'aventuraient dans ses abords minés.
Une des principales bases de l'armée de libération nationale se trouvait à proximité, à Ghardimaou en Tunisie, d'où, elle lançait des attaques contre la ligne Maurice pour faire passer hommes et matériels à l'intérieur du territoire algérien. Entourée de zones interdites, Dréa vit une partie de la population s'enfuir pour se réfugier en Tunisie. Le reste était sous contrôle de l'armée française. De son côté, les SAS (services administratifs spécialisés), appuyés par une centaine de goumiers placés sous le commandement du capitaine Lejeune, maintenait la population sous surveillance.
Économie
[modifier | modifier le code]La colonisation française, qui y développa une agriculture céréalière, soutenue par des vergers et des fermes.
À l'indépendance, Dréa a reçu les flots de réfugiés de retour de la Tunisie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- [PDF]Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya de Souk Ahras, sur le site de l'ONS.
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Souk Ahras, page 1568 .