Duguay-Trouin (sous-marin) — Wikipédia

Duguay-Trouin
illustration de Duguay-Trouin (sous-marin)

Type Sous-marin nucléaire d'attaque
Classe Suffren
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Direction générale de l'Armement (DGA)
Constructeur Naval Group
Chantier naval Cherbourg
Fabrication Acier
Quille posée
Lancement
Acquisition
Commission
Statut En service
Équipage
Équipage 65 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 99,5 mètres
Maître-bau 8,8 mètres
Tirant d'eau 7,3 mètres
Déplacement 4 650 t (surface)
5 300 t (plongée)
Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW

2 turbo-alternateurs
2 moteurs Diesel de secours SEMT Pielstick de 480 kW
1 pompe hélice (hydroréacteur)

Puissance 150 MW (réacteur) ; 10 MW (turbo-alternateurs)
Vitesse Supérieure à 23 nœuds (46 km/h) en plongée

14 nœuds (26 km/h) en surface

Profondeur Plus de 350 m (secret défense)
Caractéristiques militaires
Rayon d'action Illimité, 70 jours de vivres
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Toulon
Indicatif S636 (pennant number)

Le Duguay-Trouin (numéro de coque S636) est un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) français. C'est la deuxième unité de la classe Suffren, seconde génération de SNA de la Marine nationale. La classe Suffren est issue du programme Barracuda. Duguay-Trouin a été admis au service actif le .

Construction

[modifier | modifier le code]

La construction du Duguay-Trouin commence à Cherbourg le , avec le découpage de la première tôle. Il sort de la nef de construction Laubeuf le [1] vers la forme Cachin, juché sur 24 marcheurs[2]. Il est mis à l'eau vers le [3], avec 19 mois de retard supplémentaires par rapport au Suffren, dus à des modifications apportées par Naval Group à la suite des essais du Suffren. Le réacteur nucléaire du sous-marin diverge le [4]. Ses essais en mer commencent le [2]. Le , il est livré à la Marine nationale[5]. Le , il est admis au service actif[6].

Le sous-marin est utilisé pour des exercices pendant sa construction. Durant l'automne 2021, il sert de support à un exercice de sûreté nucléaire destiné à réviser le plan d’intervention du port militaire de Cherbourg. Le , il est placé au cœur d’un exercice réalisé autour de la base navale et du site Naval Group de Cherbourg[2].

Le premier équipage (bleu) a été formé le . Le capitaine de frégate Sébastien Renaud en est le premier commandant[7].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean Lavalley, « À Cherbourg, le deuxième sous-marin Barracuda, le Duguay-Trouin, a marché ! », sur La Presse de la Manche, .
  2. a b et c Valentin Hamon--Beugin, « [En images] Première sortie en mer pour le sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin », Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Vincent Groizeleau, « Cherbourg : mise en route de la chaufferie nucléaire du second SNA du type Suffren », sur Mer et Marine, .
  4. « Démarrage de la chaufferie nucléaire du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin », sur cea.fr, (consulté le ).
  5. Lino Prestimonaco, « Programme Barracuda : quel est ce nouveau sous-marin nucléaire d’attaque livré à la Marine française ? », sur Le Parisien, .
  6. Laurent Lagneau, « Le sous-marin nucléaire d'attaque Duguay-Trouin a officiellement été admis au service actif », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  7. « Cherbourg-en-Cotentin. Le sous-marin nucléaire d'attaque Duguay-Trouin a son équipage », sur La Manche libre, .

Liens externes

[modifier | modifier le code]