Ecuatorial — Wikipédia

Ecuatorial
Genre Musique contemporaine
Musique Edgard Varèse
Durée approximative environ 11 minutes
Dates de composition 1932-1934
Création
New York
Versions successives
  • Première édition de 1936
  • Version révisée de 1961

Ecuatorial est une œuvre écrite par Edgar Varèse entre 1932 et 1934 pour voix de basse, instruments électroniques et ensemble instrumental, dont les paroles proviennent d'un texte sacré Quiché.

Description

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Les paroles sont issues d'un texte sacré de la tribu Quiché, peuple Maya, le Popol Vuh, traduit en espagnol par le père dominicain Francisco Ximénez en 1707. Il s'agit d'une invocation aux dieux créateurs.

Elle a été composée entre 1932 et 1934 à New York, soit un peu plus d'un an après Ionisation. Il s'agit d'une des premières tentatives de mêler des appareils électroniques à des instruments traditionnels[1]. La première version utilisait deux thérémines, appareils jouant avec les interférences causées par des mains sur une antenne. La version définitive utilise les ondes Martenot[2].

L'œuvre a été créée à New York le par Chase Baromeo sous la direction de Nicolas Slonimsky[3]. Dans cette version, Varèse faisait appel à une seule voix de basse, mais le chanteur, Chase Baromeo, dut être amplifié par haut-parleur. Depuis la seconde version du compositeur, en 1961, l'œuvre est plus souvent confiée à un chœur de basses.

Instrumentation

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Cuivres
petite trompette en Ré aigu, trompette en Ut, deux trompettes en Si bémol,
trois trombones ténors, trombone basse
Claviers
Piano, orgues
Percussions
Timbales, tambours militaires, toms, cymbale suspendue, cymbales,
caisse claire, temple-blocks, tambour de Basque, gong, tam-tam
Instruments électroniques
deux Ondes Martenots

Notes et références

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  1. Lyndon-Gee C, Notice de l'enregistrement de l'œuvre avec l'orchestre radio-symphonique de Pologne, Naxos
  2. Gorge E, Le primitivisme musical, p139, éditions l'Harmattan.
  3. « Ecuatorial », sur le site de l'Ircam

Liens externes

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