Edme Dumont — Wikipédia
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Parentèle | Antoine Coypel (oncle) Noël Coypel (grand-père) |
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Edme Dumont né à Paris en et mort dans la même ville le est un sculpteur français[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils de François Dumont, sculpteur, et d'Anne Françoise Coypel (morte en 1755), fille de Noël Coypel qui se sont mariés à Paris le .
Edme Dumont reçoit ses premières leçons de son père François Dumont (1687-1726), puis est élève d'Edmé Bouchardon. Ayant remporté le 2e prix de sculpture au concours de l'Académie, il a fait partie des six premiers élèves admis à l'École royale des élèves protégés, ouverte le [2],[3]. Il est agréé par l'Académie royale de peinture et de sculpture le , une semaine avant qu'il quitte l'école[4].
Il est admis à l'Académie le , avec son morceau de réception Milon de Crotone[5],[6].
Il épouse à Paris, le , Marie Berthault qui lui donne un fils, le sculpteur Jacques-Edme Dumont (1761-1844).
Il débute au Salon en 1753. Le , il signe un marché pour réaliser un fronton à la Manufacture royale de porcelaine de Sèvres sous le contrôle de François Boucher. Le dessin du fronton proposé n'est pas réalisé. Un nouveau projet est proposé en 1761 qui a été sculpté comme fronton du pavillon du milieu du bâtiment de le Manufacture. Le , il signe le marché pour réaliser le fronton de l'Hôtel des monnaies de Paris, sous le contrôle et la direction de l'architecte Denis Antoine pour le décoration du fronton du principal corps du bâtiment du côté de la cour royale, avec les figures assises représentant, de part et d'autre d'un cadran, d'un côté la Chimie ou l'Expérience, de l'autre l'Étude ou la Vigilance. Dans les angles du tympan sont représentés des attributs caractérisant le travail de la monnaie[7].
Le , Edme Dumont meurt à Paris dans un grand dénuement dans son logement du palais du Louvre et est inhumé le lendemain au cimetière des Saint-Innocents, en présence de deux de ses amis, le peintre Claude-Jude Levilly et l'architecte Jean-François Raux[8].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Paris :
- hôtel de la Monnaie, façade sur cour, fronton : L'Expérience et la Vigilance assises aux côtés d'un cadran surmonté d'un coq, 1770, bas-relief en pierre, sous la direction de Denis Antoine[9].
- musée du Louvre : Milon de Crotone, 1768, statuette en marbre.
- Sèvres, Centre international d'études pédagogiques, pavillon du Roi, fronton : Les Armes du roi entourées de deux petits génies, 1756, bas-relief en pierre, sous la direction de François Boucher[10].
- Œuvres d'Edme Dumont
- Milon de Crotone (1768), marbre, Paris, musée du Louvre.
- L'Expérience et la Vigilance assises aux côtés d'un cadran surmonté d'un coq (1770), fronton, Paris, hôtel de la Monnaie.
Élèves
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Eugène Piot, « Edme Dumont », dans État civil de quelques artistes français : extrait des registres des paroisses des anciennes archives de la Ville de Paris, Paris, Librairie Pagnerre, (lire en ligne), p. 39
- ↑ Avec Gabriel-François Doyen, élève de Carle Vanloo, Jean-Baptiste Hutin, élève de François Boucher, Charles-François-Pierre de La Traverse, élève de François Boucher, Philibert-Benoît de La Rue, élève de Charles Parrocel, et Augustin Pajou, élève de Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778). D'abord dirigée par Jacques Dumont dit « le Romain », elle est dès avril 1749 sous la direction de Carle van Loo.
- ↑ Louis Courajod, L'École royale des élèves protégés ; précédée d'une Étude sur le caractère de l'enseignement de l'art français aux différentes époques de son histoire ; et suivie de Documents sur l'École royale gratuite de dessin fondée par Bachelier, Paris, J.-B. Dumoulin, (lire en ligne), p. 29-32, 39
- ↑ Anatole de Montaiglon, Procès-verbaux de l'Académie Royale de peinture et de sculpture (1648-1793), t. 6 : 1745-1755, Paris, Charavay Frères, (lire en ligne), p. 309-310
- ↑ Anatole de Montaiglon, Procès-verbaux de l'Académie Royale de peinture et de sculpture (1648-1793), t. 7 : 1756-1768, Paris, Charavay Frères, (lire en ligne), p. 410
- ↑ Paris, musée du Louvre.
- ↑ Dumont 1875, p. 250-251
- ↑ Collectif, Actes d'état-civil d'artistes, Slatkine, 1972, p. 125/478. Archives des actes de baptême, mariages et sépultures de la paroisse de Saint-Germain l'Auxerrois.
- ↑ Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, Tome 2.
- ↑ Photographie de la façade sur sevres-92310.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Augustin Alexandre Dumont et H. Lavigne, « Documents sur les Dumont, sculpteurs, et sur les Coypel, peintres (1712-1815) : Edme Dumont », Nouvelles archives de l'art français. Années 1874-1875, , p. 244-251 (lire en ligne)
- Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-huitième siècle. T. I, 1910-1911 (lire en ligne), p. 299-301.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :