Eduard von der Ropp — Wikipédia

Eduard von der Ropp
Photographie de Mgr von der Ropp
Fonctions
Archevêque de Moguilev
Archidiocèse de Mohilev
à partir du
Wincenty Kluczyński (d)
Évêque de Vilnius
Diocèse de Vilnius (d)
à partir du
Stefan Aleksander Zwierowicz (en)
Évêque diocésain
Diocèse de Tiraspol
à partir du
Anton Zerr (d)
Député de la Douma d'État de l'Empire russe
Biographie
Naissance
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Līksna (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
PoznańVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Père
Emmerich Julius von der Ropp (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Isabella von Plater-Syberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateurs
Bolesław Hieronim Kłopotowski (en), Karol Niedziałkowski (d), Jerzy Józef Szembek (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Lithuanian and Belarussian Constitutional Catholic Party (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
signature d'Eduard von der Ropp
Signature

Eduard von der Ropp (Eduard Michael Johann Maria, baron von der Ropp), né le 2 décembre 1851 à Lixna et mort le à Poznań, est un homme d'Église qui fut archevêque de Moguilev-Saint-Pétersbourg et métropolite catholique de Russie.

Sa mère, née comtesse Isabella von Plater-Syberg, d'origine germano-balte et catholique (le berceau des Plater était à Kreslau), l'élève dans une foi rigoureuse. Le domaine se trouve dans une région de population polonaise. Il est d'abord fonctionnaire au ministère de l'agriculture à Saint-Pétersbourg, puis étudie la théologie à Kowno. Il est ordonné prêtre en 1886. Il devient doyen du doyenné de Courlande, avec siège à Libau en 1896. Il y fait construire l'église Saint-Joseph.

Il est nommé évêque de Tiraspol en 1902[1], dont dépendaient les paroisses catholiques du sud de la Russie impériale et de toute la Sibérie. Son siège est à Saratov, où vivaient bon nombre de descendants d'Allemands et de Polonais. Un an plus tard il est nommé évêque[2] de Wilno, où il organise un mouvement démocrate-chrétien polonais. Il s'oppose à la politique de russification des Lituaniens et des Biélorusses de Wilno et réclame le retour de biens d'Église confisqués. Prélat actif, il ne laisse pas la religion à la sacristie, et se fait nommer à la Première Douma de 1906, mais il est banni en 1907 dans le domaine de son frère, dans le gouvernement de Vitebsk, à cause de ses vues jugées trop progressistes, après avoir passé plusieurs semaines au monastère catholique dépendant de l'église Sainte-Catherine de Saint-Pétersbourg.

Il est nommé archevêque de Moguilev, avec siège à Petrograd (qui dépendait de Moguilev) en 1917, lorsque l'Empire s'effondre. Mais les bolchéviques l'arrêtent en 1919 et il est expulsé à Varsovie[3], pour avoir voulu mettre sur pied un mouvement chrétien-démocrate. Il est favorable dans les années 1920 à une union des catholiques avec l'Église orthodoxe du patriarche Tikhon de Moscou, sous la protection du Saint-Siège, ce qui provoque l'ire des Soviétiques. Toutefois sa mentalité par trop latine et son attachement à la culture polonaise, ne provoquent qu'incompréhension chez les fidèles orthodoxes, déjà méfiants à l'égard de l'uniatisme.

Il meurt à Poznań à la veille de la guerre et est enterré dans la crypte de la cathédrale.

Notes et références

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  1. Il succède à Mgr Franz von Zottmann
  2. Mgr Josef Alois Kessler lui succède à Tiraspol-Saratov
  3. Mgr Jan Cieplak lui succède

Liens externes

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