Eduardo Mondlane — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | Eduardo Chivambo Modlane ou Chivambo Mondlane |
Nationalité | |
Formation | Université de Lisbonne (à partir de ) Oberlin College (à partir de ) Université du Witwatersrand Université Northwestern Université Harvard |
Activités | |
Conjoint | |
Enfant | Nyeleti Mondlane (en) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinction | Order of the Companions of O. R. Tambo (en) |
Eduardo Mondlane Chivambo, né le à Manjacaze, province de Gaza, dans l'ancienne colonie portugaise du Mozambique (Afrique orientale), et mort assassiné le 3 février 1969 à Dar es-Salaam, est un homme politique mozambicain, considéré comme le père du Mozambique indépendant et premier président du Front de libération du Mozambique (FRELIMO).
Biographie
[modifier | modifier le code]Mondlane est le quatrième de seize enfants d'un chef tribal d'une tribu de langue bantoue, les Tsongas. Il grandit dans une zone rurale très en retrait du Mozambique. Il commence sa primaire à l'école de la Mission Suisse et la termine à Lourenço Marques (Maputo) et obtient son diplôme d'évangéliste à Rikatla. Il rejoint ensuite la mission méthodiste rurale de Cambine jusqu'en 1942. En 1948, il part étudier les sciences sociales à l'université du Witwatersrand à Johannesbourg[1].
En 1949, alors que Daniel François Malan vient d'être nommé premier ministre, l'apartheid force Eduardo Mondlane à quitter le pays. Ses professeurs et camarades de classe organisent une manifestation de protestation qui connait un retentissement médiatique en Afrique du Sud et dans les pays lusophones, attirant l'attention de la PIDE. Il est arrêté, interrogé, puis pris sous l'aile par les autorités portugaises qui l'envoient étudier aux États-Unis. Il y obtient une maîtrise d'art à Oberlin en 1953, et poursuit un doctorat de sociologie à l'université de Northwestern[1].
En 1957, il rejoint l'Organisation des Nations unies à la section des territoires sous mandat, poste qu'il quitte en 1961 lorsque Julius Nyerere l'invite à rejoindre la Tanzanie où l'indépendance se met en place. En Tanzanie, il rencontre les populations mozambicaines réfugiées là, et décide de coordonner les groupements politiques d'opposition. Le , il co-fonde le Front de libération du Mozambique (FRELIMO) et en prend la présidence[1], poste auquel il est réélu en 1968 après que les forces armées du FRELIMO aient libéré le nord du Mozambique[2].
Il souhaite l'indépendance du Mozambique et l'instauration d'un système socialiste[3].
Le , un colis piégé envoyé à Eduardo Mondlane explose et le tue sur le coup[1]. Certains accusent des opposants à Mondlane au sein du FRELIMO, d'autres accusent la PIDE[3].
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- La lutte pour l’Indépendance au Mozambique, Éditions Présence africaine, 254 p.
Prix et récompenses
[modifier | modifier le code]- Ordre des Compagnons d’Oliver Tambo, remis par la République d’Afrique du Sud[4]
Vie privée
[modifier | modifier le code]En 1956, il épouse Janet Rae Johnson, jeune Américaine d'origine suédoise[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Mondlane, Eduardo Chivambo - De 1920 à 1969 - Protestant - Mozambique », sur Dacb.org
- (en) « EDUARDO CHIVAMBO MONDLANE '53 », sur Oberlin.edu
- Michael Newton, Famous Assassinations in World History : An Encyclopedia, ABC-CLIO, , 864 p. (ISBN 978-1-61069-286-1, lire en ligne), p.334
- (en) « Eduardo Chivambo Mondlane (1920– 1969) », sur Thepresidency.gov.za
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Edward A. Hawley, Eduardo Chivambo Mondlane (1920-1969) : A Personal Memoir, Indiana University Press (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :