Ekila Liyonda — Wikipédia
Adrienne Ekila Liyonda | |
Fonctions | |
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Ministre zaïroise des Affaires étrangères | |
– (1 an) | |
Président | Mobutu Sese Seko |
Prédécesseur | Léon Kengo |
Successeur | Jean Nguza Karl-I-Bond |
Biographie | |
Nom de naissance | Adrienne Ekila Liyonda |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Kinshasa |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | Bruxelles |
Nationalité | Congolaise |
Diplômée de | Université catholique de Louvain |
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Adrienne Ekila Liyonda, née le à Léopoldville et morte le à Bruxelles, est une femme politique congolaise.
Elle a été ambassadrice du Zaïre en Belgique et première femme ministre des Affaires étrangères en république démocratique du Congo (RDC) de à .
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Après son certificat d'études primaires, elle poursuit ses études secondaires dans la section des humanités latines du lycée Sainte Marie-Thérèse de Kinshasa. Elle étudie ensuite à la faculté de droit de l'université catholique de Louvain (Belgique), où elle décroche une licence en [1].
Carrière
[modifier | modifier le code]Avant de s'engager dans la politique et la diplomatie, Adrienne Ekila Liyonda a occupé les fonctions suivantes :
- De 1974 à 1976 : conseiller juridique à l'Agence Zaïre Presse (AZAP), l'ancêtre de l'actuelle ACP ;
- Membre du conseil d'administration de la Société générale de carrières et de minerais (GECAMINES)
- Membre de la Commission permanente de réforme du droit zaïrois.
Puis elle sera :
- De 1976 à 1981 : conseillère juridique au Bureau du président de la République Mobutu Sese Seko[2] ;
- De 1981 à 1985 : elle exerce comme secrétaire générale chargée de la Condition féminine et comme commissaire d'État à la Condition féminine et aux Affaires sociales au sein du Mouvement populaire de la Révolution (MPR)[1],[2],[3] ;
- En 1985 elle est accréditée comme ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire auprès du royaume de Belgique, au royaume des Pays-Bas et du grand-duché du Luxembourg[1] ;
- En 1987 : elle entre au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (première femme congolaise à occuper ce poste). C'est dans ces fonctions qu'elle signe la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples[4],[5],[6] ;
- L'année suivante en 1988 : elle devient ministre de l'Information et de la Presse, poste qu'elle occupe jusqu'en 1990[7],[8],[1].
- Durant le conflit de 1994, elle devient membre de l'UDI et est la présidente de la branche fédérale de Kinshasa[1]. Après l'arrivée au pouvoir Laurent-Désiré Kabila et de l'AFDL en mai 1997, elle retourne à vivre en Belgique[9].
Mort
[modifier | modifier le code]Ekila Liyonda meurt à Bruxelles le 23 juin 2006[10]. Elle est enterrée au cimetière de la Gombe (Kinshasa)[2],[1].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Décès à Bruxelles de Mme Ekila Liyonda », sur Congo Indépendant, (consulté le ).
- « Ultime Hommage à feu l’Ambassadeur Ekila Liyonda (ACP) », sur Congo Forum, (consulté le ).
- Sub-Saharan Africa Report, Issues 84-91, Foreign Broadcast Information Service, (lire en ligne), p. 69.
- J. Paxton, The Statesman's Year-Book 1987-88, Springer, (lire en ligne), p. 1616.
- Paul Lewis, « Zaire Mission's Debts in New York Prompt Concern at U.N. », sur The New York Times, (consulté le ).
- (en) African Charter on Human and Peoples' Rights (rapport), Organization of African Unity, (lire en ligne).
- J. Paxton, The Statesman's Year-Book 1989-90, Springer, (lire en ligne), p. 1615.
- West Africa, Issues 3673-3688, Afrimedia International, (lire en ligne), p. 473.
- « Décès à Bruxelles de l'ancienne ministre congolaise des AE », Panapress, (consulté le ).
- [1].